Les animaux ont adorables. Ils font tout ce qu’on leur demande. Ils sont tellement près à tout pour faire plaisir à leur maître qu’un chouïa d’éducation peut suffire à les former à des tours absolument sensationnels. Vous voulez qu’un éléphant broie un mec avec sa trompe ? Suffit de le lui apprendre et il le fera. Non, vraiment, niveau dressage, y’a du niveau.

L'écartèlement par des chevaux

On connaît la technique : un condamné à mort lambda possède 4 membres, et si l’on attache à chacun de deux-ci un cheval que l’on invite à courir dans une direction différente, on se retrouve avec un condamné à mort tiraillé pour le moins entre les envies des équidés. Autant le dire tout de suite, le mec douille. La méthode était souvent utilisée en France pour les cas de régicides. Ravaillac, par exemple, s’est tapé le supplice, et un de ses chevaux a dû être remplacé dans la foulée parce qu’il n’arrivait pas à lui arracher le bras. Un cheval pour fourni un coup de main, sans doute (vous l’avez ?).

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L'écrasement par éléphant

C’est plutôt ambiance Asie, évidemment, sans doute parce qu’on n’a pas la chance de bénéficier d’éléphants dans nos forêts européennes. Une technique assez simple et qui prenait bien en compte la différence de taille visible à l’oeil nu, signalons le, entre un éléphant et un humain, consistait à proposer à l’éléphant d’écraser le corps d’un condamné à mort. Cette méthode était assez courante en Inde, depuis le IV° siècle avant JC. On imagine la scène : « tiens, allonge-toi là Jean-Louis, je vais faire venir Bouboule pour qu’il joue à te piétiner si ça te va. » La méthode a aussi gagné les rivages occidentaux : les Romains et les Carthaginois s’en servaient pour dissuader les soldats d’imiter les mutins qui se faisaient choper. Les derniers cas d’écrasement par éléphants date de 1950.

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Plein d'autres trucs, toujours avec les éléphants

Ce qui est bien, avec l’éléphant, c’est qu’il a plus d’un tour dans son sac. Si l’idée d’écraser quelqu’un avec le gros corps d’un pachyderme peut sembler évidente, des petits malins ont réussi à exploiter tout le marché de l’éléphant en proposant d’autres méthodes d’exécution plus surprenantes : l’une d’entre elles consistait par exemple à étrangler un mec avec la trompe d’un éléphant. Ou à utiliser ladite trompe pour projeter quelqu’un tellement loin qu’il se fracassait. Ou encore à lui arracher les membres un à un, toujours avec la trompe. Sans compter les quelques cas d’empalement sur les défenses. L’éléphant, c’est vraiment complet, niveau torture.

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Le damnatio ad bestiae

Dans la Rome antique, on excitait et affamait des animaux sauvages, puis on les confrontait dans une arène à un condamné à mort. Ce sont notamment Caligula et Néron, connus pour leur caractère très blagueur, qui ont eu recours à la technique. Les condamnés ad bestiae sont envoyés dans l’arène pour passer un authentique bon moment avec des fauves, des ours, des taureaux, le tout sans arme. Cette condamnation n’était pas 100% efficace, certains condamnés parvenant à s’en sortir, mais assez rarement. Dans ce cadre, les rescapés intégraient le stock de gens dont on se servait pour les jeux du cirque et finissaient par mourir à un moment ou à un autre. Ce qui explique pourquoi la méthode d’exécution était essentiellement réservée aux plébéiens.

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Le tapis

Une jolie petite technique que l’on doit aux Mongols et qui était, elle, réservée aux descendants de Gengis Kahn : on enroulait le noble dans un tapis, puis l’on envoyait des chevaux pour le piétiner. Ce choix de prestige répondait à l’idée selon laquelle ces membres de la haute société mongols n’avaient pas le droit d’être touchés par les humains. En revanche, par des chevaux c’était OK. Le tapis, c’était sans doute pour la déco. Le calife Al Musta’sim a été tué de la sorte au XIII° siècle, avec l’intégralité de sa famille.

Le culleus étrusque

Si cette exécution trouve sa source chez les Etrusques, elle a ensuite été adoptée par les Romains. En gros, le culleus consistait à enfermer un mec dans un grand sac, avec pour compagnie un singe, un chien et un serpent. Puis on jetait tout ce beau monde à l’eau pour qu’il se noie, le condamné subissant, avant la mort par noyade, les assauts de ses comparses qui essayaient de s’en tirer en le bouffant. En tous les cas, ça laisse entendre que les condamnés à mort sont à mettre dans le même sac que les singes et les serpents.

Les morsures de serpent

Elle peut prendre différentes formes en fonction des cultures, mais la morsure de serpent était une méthode éprouvée pour assassiner quelqu’un depuis l’Antiquité jusqu’au Moyen-âge. Historiquement, les morsures de serpent sont considérées comme un moyen d’exécution par certaines cultures. En Chine et dans une partie du Moyen-Orient, ainsi qu’en Inde, on jetait souvent le condamné dans une fosse remplie de serpents venimeux. En général, il n’en sortait pas vivant.

Le scaphisme

On parle là d’une technique assez maligne : on prend un mec, on l’enferme dans une boîte en laissant uniquement dépasser la tête et les pieds. On l’oblige à se nourrir pendant qu’il pourrit au soleil, et le condamné ne peut faire autrement que de faire ses besoins sur lui-même, dans la boîte. Là, l’odeur attire toute une foule de trucs sympas, notamment, des fourmis et des mouches, sans compter que les excréments commencent à produire leurs propres vers qui dévorent le mec de l’intérieur. Le calvaire peut durer quinze jours ou un mois. Un mois d’horreur : un peu plus qu’un « mauvais moment à passer ».

Le supplice du rat

Ok donc un mec est attaché sur le dos. Là, on pose un rat sur son ventre, puis un sceau sur le rat que l’on chauffe pour affoler le rat. Le rat ne peut pas sortir : que fait-il ? Il creuse, parce qu’il n’a pas de flingue. Et il creuse quoi ? Le ventre du condamné. Et ça fait quoi ? Mal. Très mal. Et jusqu’à la mort quand le rat est entré en vous. Rien que d’y penser, j’ai envie de mener une vie vertueuse.

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Il paraît aussi qu’on peut tuer quelqu’un en l’enfermant dans une pièce pendant six heures avec Calogero qui chante ses plus grands tubes.

Source : Wikipédia, Motherboard