Dès qu’il a mis le pied sur Terre, l’homme a commencé à mettre le bordel. Une tendance qui s’accélère même si, à côté, beaucoup œuvrent aussi pour la préservation de la nature. Nature qui a quand même bien été saccagée. Prenez ces 10 exemples… 10 sites ravagés par l’homme, ce prédateur insatiable…

L'arbre de Ténéré (Niger)

Cet acacia était l’arbre le plus isolé du monde. Situé à 235 km de la ville d’Agadez au Niger, il servit pendant de nombreuses années de repère pour les voyageurs engagés dans la traversée du désert. En 1973, un type bourré le défonça avec son camion. Depuis, comme pour que l’humanité se rappelle de cet arbre pas comme les autres, une sculpture en métal figure à son emplacement.

Les formations rocheuses du Goblin Valley State Park (États-Unis)

Situé dans l’Utah, ce parc célèbre pour ses impressionnants rochers n’a pas totalement été détruit. Cependant un jour, trois hommes entreprirent de renverser et donc de totalement démolir une ancienne formation rocheuse, éliminant selon eux un risque de chute. De véritables héros qui ont pris le soin de se filmer pour se vanter, avant de se voir condamnés à 1 an de probation.

Racetrack Playa (États-Unis)

Un lac asséché de la Vallée de la mort en Californie, populaire pour ces mystérieux rochers mobiles (le mystère a été résolu en 2014), qui fut un jour sabordé par un gars qui s’amusa à rouler dessus avec son SUV, laissant derrière lui de nombreuses traces de pneus.

L'Amazonie sous-marine (Indonésie)

Ce site, connu comme l’un des plus merveilleux du monde, plébiscité par les plongeurs, fut un jour gravement endommagé par un navire de croisière qui s’y échoua, avec à son bord une centaine de touristes. Pas de pertes humaines mais des dégâts considérables au niveau du récif corallien. Les experts ayant affirmé que plusieurs siècles seront nécessaires pour que le site retrouve son apparence originelle.

Les îles Paracels (Chine, Taïwan, Vietnam)

Un paradis terrestre bien souillé comme il faut par les touristes, qui n’hésitent pas à agir comme des sagouins en tuant des espèces protégées pour les manger avant d’arracher des morceaux de corail pour ensuite les ramener chez eux, où ils prendront la poussière sur une étagère.

La Isla de sa Porrassa (Espagne)

Les îles des Baléares sont particulièrement populaires auprès des jeunes Britanniques qui aiment bien y faire la fête. C’est pendant l’été 2015 que deux d’entre-eux décidèrent de prendre la tangente et de se rendre, en pédalo, sur cette île inhabitée. Ils accostèrent et fumèrent une clope avant de foutre le feu au point de cramer absolument tout l’endroit, dévastant au passage l’habitat de certaines espèces animales dont celui du lézard noir. Étrangement, ils ne furent pas condamnés. La police ayant conclu à un accident…

Le Devils Hole (États-Unis)

Retour dans le Death Valley National Park, au Devils Hole, une formation géologique abritant le Devils Hole pupfish (ou cyprinodon diabolis), une espèce de poisson qu’on ne trouve qu’ici, dans un trou d’eau de moins de 10 m2. Trou dans lequel des abrutis se sont introduits, bourrés, avant d’y vomir et d’y déverser de la bière. Un des types a même laissé son caleçon sale. Résultat de l’opération : un poisson est mort et l’eau a été contaminée, tuant probablement plusieurs œufs. Pour infos, il restait seulement 35 de ces précieux poissons en 2013. Une opération a heureusement été lancée entre temps pour favoriser leur survie et leur reproduction. Pour autant, rien n’est vraiment prévu contre la profonde bêtise humaine quand elle se met en marche.

Les falaises de Moher (Irlande)

Il était une fois deux Français complètement timbrés qui, en 2013, décidèrent de défigurer les spectaculaires falaises de Moher avec des graffitis géants. Le tout en se filmant histoire de bien démontrer que parfois, quand on est débile, on l’est vraiment. Vidéo qui a bien sûr été publiée sur internet, déclenchant un véritable tollé. Heureusement, l’histoire finit bien car les falaises purent être nettoyées sans dommages…

Duckbill (États-Unis)

Le Duckbill était une étonnante formation rocheuse surplombant l’océan dans l’état de l’Oregon. On dit « était » car maintenant, elle n’est plus. Des abrutis ayant décidé, comme le démontre la vidéo ci-dessous, de tout démolir, prétextant eux aussi que le site devait être sécurisé.

L'Amazonie (Brésil, Pérou, Colombie, Venezuela, France, Suriname, Guyana, Bolivie, Équateur)

La forêt amazonienne a déjà perdu quasiment 20% de sa surface originelle. En 2030, vu la politique du Brésil avec son actuel dirigeant qui visiblement veut en venir à bout, 55% de sa surface aura totalement disparu. Des arbres donc, mais aussi 40 000 espèces végétales et un nombre considérable d’animaux. Reste-t-il un espoir ? Oui, même s’il est mince. Car si certains déboisent à longueur de temps, provoquant du même coup de gigantesques incendies, d’autres replantent. Comme le Rock in Rio qui a annoncé vouloir reboiser 30 000 hectares de forêt, en plantant d’ici 2023 73 millions d’arbres. 30 000 hectares soit 0,005 % de la superficie totale. C’est déjà un début…

L’humain, ce fléau…

Sources : Wikipedia, Grunge