Le confinement est re-là et franchement c’est chaud on a épuisé toutes nos idées de recettes la dernière fois là ça commence à être sérieusement la dèche. Pour cela, il est plus jamais temps de se mettre à de nouvelles recettes et pourquoi ne pas revisiter les grands classiques de la bouffe : les pâtes. L’avantage avec cet aliment c’est qu’il peut prendre tout un tas de formes, se marier avec tout un tas de sauces, se manger froid ou chaud, parfois tiède, parfois avec de la viande, parfois avec des légumes ou encore avec des fruits de mer. Le premier qui me dit qu’il aime pas les pâtes je le tape. C’est comme si on disait j’aime pas la farine alors tais-toi chacal.

Crédits photo : Topito

Les grands classiques qui ne déçoivent jamais

La bonne plâtrée de pâtes carbo

Une chose est sûre, on n’est jamais déçu par des pâtes carbo (contrairement à des côtes de bœufs qui dans le passé m’ont fait de véritables coups de pute). Pour les quantités, je ne perds même pas de temps à vous livrer une recette, chacun y va de son dosage c’est un chemin que vous devez trouver vous-mêmes. Seulement, jouez pas aux plus cons, la carbo ne saurait se passer de lardons (bonus pour les tranches de lards fumées de chez le boucher), de crème fraîche (bonus pour la crème fraîche de chez le fromager), de parmesan, et d’un jaune d’œuf. A ceci vous pouvez rajouter ce que vous voulez : basilic, comté, beurre de sarrasin, eau de Javel c’est vous qui décidez. Tant que la base est là, tout va bien. Oui bon évidemment on parle de la recette à la française et non à l’italienne, inutile de me taper dans les commentaires.

La bonne plâtrée de pâtes bolo

Bien qu’elle reste relativement simple la bolo mérite un peu plus de préparatifs. On prépare dans une poêle oignon et ail haché puis carottes et céleris coupés en dés (ou en billes, mais vous risquez de vous prendre vachement plus la tête pour rien). Là-dessus on rajoute le bœuf, remuez régulièrement et foutez-y un peu de pinard (rouge, obviously), du sucre, du persil et du bouillon et faites porter à ébullition.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

La bonne plâtrée de pâtes pesto

EASY à souhait, le plus simple est encore de te préparer un bon petit bocal de pesto. Bonne nouvelle tu peux faire des pesto à plein de trucs, basilic c’est la base, mais ça marche aussi avec la ciboulette, les tomates séchées, ou même des poivrons. Du moment que tu mets la dose d’huile d’olive, d’ail, de pignons de pins et de parmesan, tout peut y passer. Je connais même un type qui une fois a fait un pesto de raclette. Mais peut-être que c’est une simple légende………

Un gratin de pâtes

Dans l’expression « gratin de pâtes » il y a deux mots qui font plaisir : « gratin » et « pâtes ». Là encore on est sur de la bonne grosse facilité, adaptable à tous les goûts. Pour faire simple : tu commences par cuire tes pâtes tranquille le chat. Puis tu fais revenir des lardons et des oignons (ou autre chose du moment que c’est gras). Tu nous trouves ensuite un plat pour le four. Là dedans, tu colles tes pâtounettes (coquillettes, de pref mais tu peux te laissez aller à la créativité) et ta mixture saisie à la casserole. Là-dessus, tu me colles de la crème fraîche sans demi-mesure (et n’oublie pas une chose : seuls Dieu et Philippe Etchebest peuvent te juger). Tu mélanges ce plat de l’enfer et le recouvre d’une généreuse couche de gruyère râpé. ET BIM. Au four. Beaucoup de bonheur garanti à la clé de cette activité.

Les pâtes niveau Etchebest

Des farfalles de jambons aux petits pois

Bon je vais pas vous mentir, ce qui envoie du pâté dans cette recette et la rend faussement complexe c’est surtout le mot « farfalle ». Parce que sinon pour le reste, on est sur un classic shit de pâtes avec n’importe quel ingrédient que tu veux dedans. Mais bon on n’a qu’une vie et c’est pas pour la passer à bouffer des coquillettes.

Gnocchis à l'ail des ours

Là encore on est sur un truc assez basique dont l’élégance et l’originalité repose principalement sur ta capacité à trouver de l’ail des ours, clairement pas présent dans les rayons de supermarchés. Good news, si tu en trouves, sache que le pesto à l’ail des ours est exquis. Et guérit du Covid (mais seulement 1 fois sur un million).

Pour info, la photo ci-dessous ne correspond pas du tout à des gnocchis à l’ail des ours mais je trouvais que ça donnait plus envie donc on est parti là-dessus, vouala vous allez me faire koua ?

Des cannellonis d'asperges vertes et blanches avec du jambon fumé

Bon alors là les gars c’est une autre paire de manches. Faire des spaghettis c’est vraiment à la portée du premier mollusque. Les cannellonis, c’est un peu plus chaud du derche. Les asperges aussi, donc vous pouvez vous simplifier un tout petit peu la tâche en remplaçant les asperges par des épinards par exemple ou juste par des coquillettes (ça fera des pâtes aux pâtes, j’espère que tu aimes le gluten).

Sinon, pour de vrai il y a une recette ici.

Crédits photo : Topito

Des conchiglionis farcis à la crème, à la truffe, aux artichauts et au mascarpone

HAHA OK C’EST QUOI TOUS CES GROS MOTS ? Beaucoup de bonheur dans l’énonciation de cette recette qui semble un poil plus complexe qu’un œuf au plat.

Tout d’abord, si vous ne savez pas ce que sont des conchiglionis, laissez tomber cette recette. Pour les autres qui sortez de Vatel cette recette devrait pas être trop complicada grâce à vos nombreuses années d’études dans une école très chère. Pour ma part, je fais plutôt partie de la première catégorie donc je vais vous épargner un paraphrasage ennuyeux et vous renvoie illico à cette recette ici.

Un risotto de coquillettes au jambon

On part d’une recette simple comme chou pour en faire un truc qui a vachement plus de gueule : le risotto. Et n’en déplaise à Etchebest qui n’est pas le seul chef connu sur cette maudite planète, c’est cette fois-ci à Cyril Lignac que revient la signature de ce plat audacieux. Je vous livre ici texto ses conseils à suivre pour une recette (sinon tout est écrit dans le post Instagram ci-dessous) :

– 360 g de coquillettes – 4 tranches de jambon blanc – 1 oignon – 2 gousses d’ail – Fromage râpé (Comté, emmental ou gruyère) – 4 cuill. à soupe de crème fraîche – 1 bouillon de volaille. Préchauffer le four à 200 ° c en chaleur tournante.

Peler et ciseler l’oignon et l’ail. Faire revenir l’ail dans l’huile pour la parfumer, puis retirer l’ail et ajouter l’oignon. Le faire rissoler 5 minutes. Puis ajouter les coquillettes et les laisser dorer 3 minutes.
Ajouter une louche de bouillon pour mouiller à hauteur et mélanger jusqu’à absorption. Recommencer l’opération pendant 9 minutes. Pendant que les coquillettes cuisent, couper le jambon en fines lamelles. Une fois que les coquillettes sont cuites, ajouter le fromage râpé et bien mélanger pour qu’il fonde. Verser la crème fraîche. Poivrer. Ajouter le jambon à votre risotto et bien mélanger.

Les pâtes de feignasses niveau ++

Les pâtes au beurre

Bon alors alors on est sur un effort de niveau zéro. Tu cuis des pâtes, tu mets du beurre dedans. Si t’as pas de beurre tu mets de l’huile d’olive. Si t’as pas d’huile d’olive, tu mets du ketchup. Et bizarrement, ça reste un met hautement appréciable surtout quand tu rentres pas de soirée. Bon du coup, c’est moins confinement-friendly je vous le concède.

Les pâtes crues au beurre

Eh mais, les gars respectez-vous.

Fort heureusement, on peut aussi rire avec les meilleurs tweets sur les pâtes. Et sinon voici les accessoires indispensables pour cuisiner des pâtes.