Bon, on va tout de suite mettre les choses au clair avant tout débat inutile: les années 90 sont les meilleures. Eh ouais, soyez pas deg les autres décennies, c’est comme ça. Dans les années 90, ou 90’s si tu veux te la péter à l’anglaise, il y avait tout : les Spice Girls, Nirvana, Mickael Jackson, Casimir, Hélène et les Garçons et j’en passe. Si vous n’approuvez pas mes références culturelles, c’est pas grave, je sais que j’ai raison. Et ce qui a tout déboité dans les 90’s, c’est les jouets. Bien mieux qu’un hand spinner à la con, laissez-moi vous dire que nous, enfants de cette génération, on savait s’amuser.

Les Pogs

Mieux que les billes, mieux que tout au monde (rien que ça). On les collectionnait, on se les échangeait à la récréation, on collectionnait les plus beaux, on avait nos favoris qui nous faisaient gagner la partie à coup sûr.. On pouvait même les ranger dans des boîtes exprès, bref c’était du lourd.

Les Polly Pockets

C’était des petites boîtes en plastiques, qui contenaient des petites maisons avec des petits personnages, et des thèmes trop cools. Genre les « Polly Pockets et le club d’équitation » (avec des tous petits poneys), ou alors un petit château, un parc verdoyant.. Tu pouvais faire évoluer tes petits personnages dans leur petit univers. Je n’ai pas compté le nombre de fois où j’ai écrit « petit ».

Les yoyos lumineux

Vous connaissez les yoyos ? Ces petits trucs ronds autour duquel on enroule un fil, et qu’on fait descendre de haut en bas ? Bah c’était ça, sauf qu’en plus, ils faisaient de la lumière quand on les déroulait. Et faire la figure de la Tour Eiffel (les vrais savent) avec des lumières multicolores, c’est le symbole même de la classe.

Le Tamagotchi

Alors ça, c’était la pointe de la technologie, rien que ça. Tu devais t’occuper d’un animal de compagnie virtuel, et éviter de le tuer. Pour ça, tu devais le nourrir, le faire dormir, jouer, le laver… Le problème était lorsqu’il se réveillait et faisait des « bips » dans la salle de classe, tout ça parce que tu avais oublié de lui donner à manger.

La Super Nintendo

La Super Nintendo, c’était la Super Classe (oui bon, on ne juge pas mes slogans, merci bien). La Super Nintendo, ou NES pour les intimes, c’était un petit bijou d’avancée technologique. C’était les premières nuits blanches à vouloir finir absolument Super Mario, c’était la joie des dimanches aprèm pluvieux collés devant la télé…

Un Furby

Le Furby, étrange petit animal pelucheux, était paradoxalement deux choses: très mignon, et très flippant. Avec ses yeux en forme de billes et sa voix électrisée, il est devenu le meilleur ami des enfants qui n’avaient pas le droit d’avoir un animal domestique pour de vrai. Une légende raconte qu’il tuait aussi les enfants la nuit.

Le jeu : "Dessinons la mode"

Ce jeu était génial. Il te suffisait de choisir les disques que tu voulais (les coiffures, les fringues, les chaussures), et tu pouvais dessiner des créations de mode à volonté. Très ludique et créatif, il permettait de dessiner des tonnes (oui non, peut-être pas des tonnes, mais beaucoup) de possibilités de tenue de mode.

Les Trolls

Les Trolls, c’était ces petits personnages en plastique, plus ou moins grands, qui avaient tous cette caractéristique commune : une grosse touffe de cheveux colorés. Il ne servait pas à grand chose, à part à se collectionner, le but étant d’avoir le plus de couleur possible.

Le ressort Slinky

C’était un ressort multicolore, qu’on s’amusait à jeter du haut des escaliers pour le voir descendre les marches. On pouvait aussi faire de l’accordéon avec, mais bizarrement aucun son n’en sortait (étrange). Il existait dans toutes les couleurs, le plus hype étant de l’avoir en ton arc-en-ciel (tmtc).

Le téléphone secret

Comble de la hype au plus haut niveau, le Téléphone Secret était un jeu qui te permettait de savoir qui était amoureux de toi en secret. Etait-ce Bertrand, Denis, ou bien Bruno ? (On notera également la hype de ces prénoms). Grâce à des numéros de téléphone, tu pouvais retracer les indices et découvrir ENFIN qui était fou amoureux de toi.

Kiki de Monchhichi

Petit peluche velue représentant un singe trop mignon, elle n’avait pas d’énorme intérêt, mais pouvait mettre son pouce dans la bouche (et ouais). Gros phénomène de mode, il y en avait partout. Et attention : on pouvait même l’habiller comme on voulait.

Action Man

Les Action Man, c’était les jouets des garçons par excellence. Dans une société où jouer à la poupée n’est pas jugé assez viril pour un enfant (cherchez l’erreur), les fabriquants de jouets ont eu l’idée de fabriquer une Barbie pour mec, qui va à la guerre, sauve la veuve et l’orphelin, et pilote des hélicoptères comme un homme, un vrai.

L'élastique

Le jeu de l’élastique était encore mieux que la corde à sauter. Il fallait jouer à 3 minimum, deux passant leurs chevilles autour de l’élastique pour que le troisième puisse sauter au milieu en faisant des « figures ». On ne compte plus le nombre de cassage de gueule en se prenant les pieds dedans.

Alors bon, les p’tits nouveaux, on va s’calmer, parce que c’est nous les meilleurs.

Vous avez d’autres souvenirs de jouets à nous partager ?