L'industrie du jeu vidéo est finalement assez équilibrée. L'offre suit la demande au même titre que la demande suit l'offre : les jeux vidéos sont toujours plus trash, violents, gore, mais les acheteurs en redemandent. Lorsque ça va un peu trop loin, des organismes interviennent, élèvent la voix et tentent de s'interposer. Les jeux suivants sont concernés par ce genre de polémique. Certains ont été censurés voire carrément bannis dans certains pays. Âmes sensibles s'abstenir.

  1. Grand Theft Auto : toutes les déclinaisons du jeu ont connu des petites controverses. La violence gratuite, le vol, le vice sont des thèmes récurrents dans les polémiques autour des jeux vidéos. La présence de prostituées était, en revanche, une petite nouveauté. Il n'y a qu'un pas entre controverse et buzz.

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    Il n'a pas souffert, promis

  2. Mortal Kombat : les mères de familles tombaient des nues devant les cascades de sang qui jaillissaient des personnages préférés de leurs gamins. Le jeu fut banni dans plusieurs pays (Australie, Brésil...). En cause, les réalisations graphiques impressionnantes (pour l'époque), les mutilations gratuites et la violence extrême.
  3. Carmageddon : banni au Royaume-Uni pour cause de violence excessive à l'encontre des piétons (des voitures chaussées de scies circulaires sillonnaient la ville dans des courses poursuites endiablées). Des zombies remplacèrent finalement les piétons dans le but de contourner cette restriction.
  4. Doom : décrit comme un simulateur d'assassinats en masse, Doom a acquis une certaine notoriété pour ses images graphiques morbides, sa violence et ses références sataniques. Le fait que deux tireurs impliqués dans une fusillade à la Columbine High School en étaient des aficionados n'a pas arrangé les choses.
  5. Bully : considéré à l'origine comme un G.T.A pour enfants, Bully (intimidateur) glorifiait les comportements scolaires antisociaux. Parfois associé à la fusillade citée précédemment (point 4), Bully offrait aussi le pouvoir d'harceler sexuellement les filles et d'embrasser un garçon (alors que le protagoniste en est un aussi). Assez pour compromettre sa réputation.
  6. Postal : référence manifeste à l'expression "going postal" (s'énerver de manière extrême et incontrôlable), Postal a été l'un des premiers jeux offrant au joueur la possibilité de tuer des passants innocents et où tuer était plus important que survivre. Postal 2 a inclus quelques nouveaux thèmes tels que l'homophobie ou la cruauté envers les animaux.

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    Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

  7. Manhunt : le jeu, interdit notamment en Australie, a provoqué la polémique pour des raisons évidentes de violence. Le joueur se mettait dans la peau d'un tueur en série et commettait ses forfaits à l'étouffée (sac plastique) ou façon joueur de base-ball (batte). Il aurait, par ailleurs, incité un adolescent à commettre un meurtre.
  8. Call of Duty, Modern Warfare 2 : l'un des niveaux ("no russian", facultatif d'ailleurs) permet au joueur de se glisser dans la peau d'un agent de la C.I.A, infiltré dans un groupe de terroristes russes et de prendre part ou d'assister au massacre d'un aéroport rempli de civils. Suite à la controverse, la mission a seulement été supprimée dans la version russe du jeu.
  9. Resident Evil 5 : dès la diffusion des premières images, le jeu fut taxé de raciste car mettant en scène un homme de race blanche dévastant un village d'Afrique du Sud fictif infesté de zombies. En filigrane, les opposants voyaient là un retour à un colonialisme primaire : le contrôle de l'homme blanc sur les "sauvages".
  10. Left 4 dead 2 : la couverture a été remplacée au Royaume-Uni car jugée choquante (l'équivalent de notre doigt d'honneur y trônait). Le jeu fut interdit en Australie pour ses excès de violence et de gore. Polémique également à la Nouvelle-Orléans car commercialisé peu de temps après l'ouragan Katrina. Enfin, il fut accusé de racisme suite à l'incorporation de zombies de couleur noire.

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    Il n'a pas souffert, promis

  11. Bonus : Football Manager 5 : la Chine n'était pas très contente que le Tibet soit reconnu comme un pays indépendant dans le jeu, du coup, chaque contrevenant encourait une amende allant de 900 à 1300 euros.

Et vous, vous en voyez d'autres?

Sources : wikipedia et http://coedmagazine.com