Qu’on le veuille ou non, on est tous plus ou moins représentés par les Stars and Stripes du drapeau des Etats-Unis. C’est cette bannière qui nous représente, nous, Terriens, hors de nos bases, sur la Lune, et c’est, selon Futurama, le drapeau américain qui inspirera le Old Freebie, le drapeau de notre planète au XXXIème siècle. Du coup, comme on est gavé de Pepsi et de Tommy Hilfiger, autant savoir de quoi on parle :

Il y a eu (à ce jour) 27 versions du drapeau

C’est la limite quand on veut faire plaisir à tout le monde, on ajoute tous les quatre matin un nouvel élément pour ne froisser personne. Si les bandes rouges (cousues et non imprimée, pour symboliser l’union), évoquant les états fondateurs, ne changent pas à priori, le nombre d’étoiles est progressivement passé de 13 à 50. Et à chaque fois, il faut tous les rappeler pour faire de la broderie.

Crédits photo (creative commons) : Edward Percy Moran

Il n'a pas toujours eu 13 bandes

On l’a dit, les 13 bandes rouges représentent les 13 états fondateurs du pays. On se demande donc comment ils se sont démerdés pour avoir 15 bandes rouges quand le Kentucky et le Vermont se sont joints à la fête le 1er mai 1795. Ca a duré 23 ans et à l’entrée de 5 nouveaux états, on s’est rendu compte qu’on ne s’en sortirait pas, on est donc revenu aux 13 bandes originelles. C’est pourtant celui à 15 bandes qui a inspiré le poème The Star-Spangled Banner.

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Celui qui l'a conçu n'a jamais été payé

Francis Hopkinson, un auteur américain signataires de la déclaration d’indépendance américaine en tant que délégué du New Jersey a débarqué un jour avec une super idée de drapeau. Le Congrès a dit banco, mais qu’en fait, tout le monde a plus ou moins eu l’idée… et bon, Francis, il est fonctionnaire, c’est quand même un peu son boulot… donc pas un rond, merci Francis. L’Amérique partait sur de bonnes bases.

Au niveau des étoiles, ça a été n'importe quoi

Crédits photo (Domaine Public) : Auteur inconnuUnknown author

On ne fait pas n'importe quoi avec un drapeau américain

Outre les interdictions classiques (on ne s’en sert pas comme paillasson, on n’emballe pas ses légumes avec…), il faut savoir que le « Stars and Stripes » ne doit rien toucher d’autre que l’attache de son mât : on ne peut pas le poser (à part sur un cercueil), on ne peut pas l’attacher par le haut et il doit toujours flotter librement. On ne peut pas l’utiliser comme linge de maison ni y ajouter du texte ou un logo.

Il y a un sens pour le plier

Vous pouvez vous entrainer à la maison.

Si vous déconnez avec le drapeau, vous ne risquez finalement pas grand chose

Quand des règles sont très strictes, personne ne les applique vraiment. Certains états considèrent comme « outrage au drapeau » des trucs aussi insignifiant qu’ils mettent en péril la liberté d’expression si chère aux yeux de la Cour Suprême. Ainsi, il a été considéré en 1990 que le fait de brûler le drapeau américain était une forme « d’expression symbolique » qu’il fallait protéger.

Au niveau symbolique, on est sur du grand classique

George Washington a bien tenté de mettre du sens à cette bannière : le rouge hérité de l’Angleterre, le blanc pour signifier la séparation avec le vieux continent, comme un symbole de liberté. La même année, en 1777, au moment d’adopter le Grand Sceau des Etats-Unis, il fut précisé que le blanc signifiait la pureté, le rouge la bravoure et la valeur et le bleu la vigilance, la persévérance et la justice. Ok… pourquoi pas. Pour le motif, « L’étoile est le symbole des cieux et du but divin auquel l’homme aspire depuis des temps immémoriaux ; la bande symbolise les rayons de lumière émanant du Soleil. » Voila.

Les Américains ont tout piqué à Charles Martel de Hongrie

On a cherché, on n’a pas trouvé pourquoi.

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Le drapeau américain planté sur la Lune n'est plus

6 missions ont permis à des hommes de marcher sur la Lune, à chaque fois un drapeau américaina été posé pour marquer le coup, le seul qui a disparu est le premier, celui posé par Buzz Aldrin en 1969, bousillé par le décollage de la fusée au retour. De quoi alimenter les théories des « lunosceptiques ».

Crédits photo : Neil A. Armstrong