C’est samedi, c’est l’instant sesque. Si vous vous tirez régulièrement sur la nouille comme c’est le cas de notre charmant rédacteur Nostromo, vous avez dû tomber entre deux bbw sur une image ressemblant à du manga, mais version porno. Parce que vous êtes d’humeur curieuse, surtout quand vous tenez votre membre entre les pattes, vous êtes allé voir, et vous êtes tombé sur des trucs plutôt chelou qui vous ont soit coupé la chique, soit donné de l’entrain. Dans tous les cas, sachez qu’on appelle ça du Hentai (“attitude anormal”, « métamorphose », « perversion littéralement) et que ça n’existe pas qu’en animé, mais aussi en bande dessinée. C’est un genre populaire au Japon qui fait partie des différents styles de manga. Le hentai connait lui aussi de multiples sous-genres, qu’on va vous énumérer ici. Attention, c’est un peu brut…

Le yaoi (les rapports homosexuels masculins)

Celui concernant les rapports homosexuels lesbiens s’intitule yuri. On retrouve dans le yaoi le plus souvent des hommes à l’apparence ambiguë. Vous pourrez y retrouver ce que l’on appelle au Japon des bishmnen (ou bels hommes), mais aussi des personnages plus virils (musclés et poilus).

Bakunyuu (Des grosses loches)

Des filles : des gros nichons. Rien de bien surprenant quand on sait que déjà dans le manga traditionnel il n’est pas rare de voir le moindre personnage féminin arborer d’énormes melons. Ici, tout de même c’est le côté démesuré qui surprend au premier abord. Le personnage de Lolo Ferrari serait clairement considéré comme une planche à pain dans un bon Bakunyuu.

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Il n'a pas souffert, promis

Lolicon (on n'est pas loin de la pédophilie)

Des petites gamines avec des très gros seins. Il n’est jamais dit qu’elles sont mineures, mais bon… On peut se rassurer en se disant qu’un vrai pédophile est plutôt anti-nichons. Mais ça nous rassure pas des masses.

Omorashi (Du pipi, beaucoup de pipi)

L’omorashi est un dérivé de l’urophilie. C’est donc un genre où le mangaka met l’accent sur les gens qui ont du mal à contrôler leur vessie, un peu comme votre grand-mère, mais avec des gens beaucoup plus jeunes. Le pinacle de ces histoires c’est quand une jeune personne qui a lutté longtemps pour retenir son liquide jaune qui sent le chou se lâche en public et fait une tache sur ses sous-vêtements.

Netorare (les cocus)

Pour les connaisseurs on se rapproche du tag/cuckhold. Ici, les histoires tournent souvent autour de tout ce qui est de la cocufication. Jusque-là ça va, mais souvent la cocufication est forcée et là on rentre tout de suite un petit registre plus dans le chelou.

Tentacle erotica (les tentacules)

Un fantasme assez vieux au pays du soleil levant (la gravure d’Hokusai que l’on voit ci-dessous date de 1914) et qui donc se devait d’avoir son sous-genre. Vous l’avez compris ici on parlera de coït entre une femme et des grosses bébêtes. Le classique du genre c’est le manga « Demon Beast Invasion » de 1989. L’auteur a expliqué qu’il avait en partie crée ce manga pour pallier à la censure japonaise qui empêche de montrer des pénis, mais qui n’a aucun problème quand on met en scène des viols par tentacules.

Crédits photo (Domaine Public) : Hokusai

Shotacon (comme le lolicon mais avec des garçons)

Le Japon a une législation particulière: d’un côté on ne peut évidemment utiliser de véritables petits garçons pour des scènes de Shotacon, d’un autre il n’y a pour l’instant pas de problème à décrire ce genre de relation lorsqu’on est dans le domaine de la fiction. En France les Shotacon sont strictement interdits et condamnés par l’article 227-23 du Code pénal.

Ahegao (l'orgasme qui rend fou)

Le personnage a un orgasme si fort que ses yeux sont légèrement exorbité et sa langue pendante. Pour le réalisme on repassera.

Crédits photo (CC BY-SA 4.0) : Kira I

Le Shimapan : le fétichisme

Attention on est dans un sous-genre du fétichisme très très particulier puisque ce style de hentai est uniquement dédié aux culottes rayées.

Futanari (les hermaphrodites)

Le Futanari se concentre exclusivement sur les hermaphrodites. En gros, c’est des filles plutôt jeunes qui après s’être bien amusé avec leurs fris-fris subissent un sort qui leur donne « ô magie » une énorme teub. On suit donc les aventures de ces jeunes femmes lors de leur découverte de ce superbe engin. Les classiques du genre sont Bible Black et La Blue Girl.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Ahoerstemeier

Le kemonomimi (des personnages avec des attributs d'animaux)

Un homme avec une queue de tigre ou une fille avec des yeux de chats si vous préférez. On est plutôt sur des attributs mignons, on a encore jamais vu un homme avec une tête d’ornithorynque.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Harem (un individu avec plein d'autres personnes souvent du sexe opposé, parfois du même sexe)

La classique, un peu l’équivalent du gang-bang dans le porno.

Crédits photo (Domaine Public) : Jean-Léon Gérôme

L'inceste (une relation avec un membre de sa famille, comme Jaime et Cersei)

Ca existe pas que dans le hentai évidemment, puisque ça existe tout court, comme on vous l’avait montré dans ces récits tabous sur l’inceste bien glauques. Mais dans le hentai c’est un genre ultra populaire, un peu comme le big boobs dans le porno, le missionnaire du sexe : c’est un classique.

Et vous, c’est lequel votre préféré ?

On a aussi les thèmes de manga les plus improbables, les pays accros au porno, et les différences entre porno et réalité.