Il est des films qui marquent par l’ambiance qu’ils dégagent, la qualité de leurs images ou de leur bande son, le magnétisme des acteurs, mais pas vraiment le scénario. Joyaux du cinéma contemplatif : la plupart des films que nous mentionnons ci-dessous nous plaisent énormément. J’attends encore le film définitif sur l’ennui, pour ma part, mais quand même, on peut pas dire que le scénario de ces films tienne à autre chose qu’à 5 pages griffonnées de sentiments que le réalisateur veut faire passer.

Avatar

Des mecs bleus se battent contre des mecs blancs pour sauver leur planète.

Voilà. A priori un enfant de deux ans auraient pu le faire. Mais attention, hein, les images elles envoient du pâté.

Gravity

Un mec et une nana ont un problème dans l’espace. Le mec laisse la nana se démerder toute seule.

Un scénario probablement écrit dans les chiottes de l’ISS, d’où l’on voit des paysages de toute beauté, lesquels ont probablement inspiré la photo du film.

Tree of life

Le monde se déroule devant nos yeux. A la fin on meurt.

Oui, tout le monde aurait pu le dire, ça. Clairement pas aussi bien que Malick, mais tout le monde aurait pu le dire.

Profession reporter

Un type aimerait changer de vie. Il a l’occas’, il essaie, il s’emmerde et il meurt.

Je pense qu’Antonioni était pas clair clair sur le personnage de Nicholson, mais il s’est dit « on tourne quand même ! ». Il faut reconnaître que, pas clair, Antonioni fait quand même des trucs vachement bien.

Into the Wild

Un type brillant décide de faire son retour à la nature quitte à crever comme un con. Entretemps, il regarde des trucs.

Bon. On va pas non plus tirer le canon. Mais Sean Penn se démerde pas trop mal pour foutre de l’ambiance autour de la nature qu’il regarde.

Cris et chuchotements

Une fratrie de sœurs s’emmerde tandis que l’une d’elle meurt (et se masturbe avec du verre brisé).

Voilà. Voilà. Bergman sait comment la rendre intéressante, cette histoire. Mais on n’en attendait pas moins non plus.

L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford

Robert Ford devient pote avec Jesse James, mais il a envie de le tuer. A la fin, il le tue dans le dos.

2h30 pour raconter l’histoire d’un mec qui attend son heure, c’est long. Après, on profite de jolis paysages et de poussière qui vole.

Dead Man

Johnny Depp fait des Johnny Depperie dans l’Amérique du far-west.

Joli noir et blanc, Jim.

Le Samouraï

Delon tue des gens et s’emmerde. D’autres gens veulent le tuer. Il les fuit. Puis il meurt.

Le meilleur film de Melville. C’est magnifique. C’est merveilleux. Tout est parfait. Mais il aurait fallu lui filer un truc à faire, à ce pauvre Delon !

Only God Forgives

Ryan Golsing est à Bangkok. Sa mère débarque et lui demande de venger on sait pas trop quoi, on sait pas trop pourquoi, on sait pas trop qui, mais attention Winding Refn filme le sang comme personne.

Vas-y si je faisais un film, il serait mieux, c’est sûr. Genre Les Tuche.