Porter du vernis à ongles, c’est une vraie galère. Mais il y a plus galère encore que de le porter : le poser. Au-delà de la concentration que cela demande quand on passe à la « mauvaise main », il y a aussi bien des étapes à ne pas négliger durant la manucure pour ne pas tout foirer, ou pire : se blesser. On n’est pas là pour vous saper le moral, on est là pour vous aider à ne plus jamais vous tromper ! Petit récap des erreurs à ne pas (ne plus) faire pendant votre manucure. Et comme le dirait si majestueusement Julia, « Ongleeeees, manucuuuuure ».

Utiliser des outils en métal

Évidemment, on parle d’outils à manucures, pas de tournevis ou de marteau (je précise, au cas où). Cette matière froide et dure (on parle toujours de métal) n’est pas ce qu’il y a de plus délicat. Résultat : elle pourrait abîmer vos ongles. Forcément, on fait exception du coupe-ongles, qui ne serait pas ultra-efficace s’il était en bois. En revanche, on privilégie les limes en cartons et les repousses cuticules en bois !

Se couper les cuticules

On vous a parlé de repousse cuticules en bois, et non pas de coupe cuticules. Ce n’est pas pour rien ! Située à la base de l’ongle, cette fine peau est perméable, et vous protège. En la retirant, vous vous exposez à des risques d’infections. Ou à de vives douleurs si vous coupez trop loin. Le mieux, c’est de l’hydrater d’une goutte d’huile nourrissante, puis de la pousser délicatement. Comme une petite sœur à qui vous donneriez un cookie pour la pousser or de votre chambre sans la froisser.

Limer en va-et-vient

Chaque point de ce top me donne des idées de blagues d’oncles beaufs, donc non, on ne fera aucun jeu de mot ou allusion quelconque sur le terme « va et vient ». Ceci étant dit, notez que pour limer un ongle sans l’abîmer, il faut appliquer un geste délicat, régulier, dans le même sens, à savoir : de l’extérieur vers l’intérieur…

Ne pas nettoyer ses outils

Eh alors, on fait son cracrado ? Si vous pouviez voir tout ce que stocke la zone située autour de votre ongle en termes de bactéries, vous foutriez votre coupe-ongles à tremper dans de l’alcool à 90° tous les deux jours. On nettoie après chaque usage, et on stocke dans un contenant ouvert.

Ne pas mettre de base

Vous avez limé, nettoyé, poussé vos cuticules, hydraté,… Bref, vos mimines sont toutes belles et toutes prêtes à passer à la prochaine étape : le vernis. Mais oulalala, doucement ! On ne pose pas de vernis sans base protectrice ! Premièrement, la base permet d’accrocher la surface de l’ongle, et donc de faire durer un peu plus longtemps votre vernis. Ensuite, certaines couleurs (coucou le rouge) sont très pigmentées, et auront tendance à jaunir votre ongle si vous ne le protégez pas. Enfin, elle renforce les ongles, pour les rendre moins cassants. Qui veut d’un vernis qui ne tient pas et qui dévoile des ongles mous et jaunis ? Personne.

Secouer son flacon

Machinalement, on secoue notre flacon de vernis avant de l’ouvrir, et de l’appliquer. Certains le font pour bien distribuer la couleur, d’autre par mimétisme pour se donner un petit genre stylé. Peu importe quand quelle catégorie vous vous placez : vous avez faux. En secouant la petite bouteille, la seule chose que vous parviendrez vraiment à faire, c’est mélanger l’air emprisonné dedans au vernis, et donc : vous créerez des mini bulles, ultra-reloues, qui n’hésiteront pas à détruire le lissé parfait de votre manucure. On arrête de secouer à tout va, et on roule doucement le flacon dans sa main, à l’horizontale.

Mettre un nombre de couches aléatoire

Une nouvelle fois, je vous précise qu’on parle toujours d’ongles, et donc : de couches de vernis. Pas de culottes absorbantes. Précision faite, sachez qu’une couche, ce n’est pas suffisant. Trois couches dans l’espoir d’intensifier la couleur, c’est trop. Dans le premier cas, votre vernis ne fera pas long feu. Dans le troisième, ça augmentera le temps de sèche et ruinera la netteté obtenue jusque-là. La règle c’est donc : base, première couche fine, deuxième couche plus épaisse, top-coat (on va y revenir), et basta.

Mettre du vernis par-dessus l'ancien

On vous voit, les flemmardos del onglos ! Remettre une couche par-dessus le vernis écaillé pour cacher la misère, c’est tentant. Mais c’est non. D’abord, c’est crade. Le vernis écaillé a été exposé à l’extérieur, et a épousé quelques saletés et bactéries au passage. En le recouvrant, vous enfermez tout ça entre votre ongle et la nouvelle couche. Miam. Ensuite, ça risque de dessécher votre ongle. Pour finir, ça se voit et c’est moche. Tout pour plaire, cette technique.

Enlever les bavures avec un coton tige

Vous n’avez jamais été doué en coloriage et vous finissez toujours par vous étaler du vernis or de l’ongle ? Ne vous en faite pas, ce n’est pas grave, vous êtes juste très peu habile de vos mains. Quand on se retrouve avec des bavures à quelques millimètres de l’ongle (genre, sur les cuticules), on a tendance à vouloir nettoyer tout ça avec un coton tige. Très mauvaise intuition ! Il y a de fortes chances que vous déposiez quelques-unes de ses fibres sur votre vernis encore frais. Et il faudra tout recommencer. Horrible. Pour vous éviter cette déconvenue, utilisez plutôt un pinceau à lèvres, trempé dans un petit peu de dissolvant, ou un stylo correcteur spécial manucure.

Ne pas mettre de top coat

Je vous avais bien dit qu’on y reviendrait ! Vous y êtes presque, vos deux couches de vernis ont séché et tout est bien propre. Bravo ! Mais attendez, il reste encore une étape primordiale ! Tout comme la base, le top coat protège les ongles, et assure une plus longue tenue du vernis. Allez, zou ! Un top coat et vous pouvez enfin aller vous pavaner avec vos petites mimines de star.

Dites, c’est quoi votre type d’ongle ? Vous êtes plutôt ongles rongés jusqu’à la moelle, ou plutôt griffes de tigresse distinguée ?

Sources : beauté test, les éclaireuses, Femme actuelle