Du télétravail au voyage, il n’y a parfois qu’un simple visa à obtenir pour s’envoler loin du confinement et des aléas de la crise sanitaire. Une fuite que comptent bien exploiter certaines destinations en déficit de touristes, en leur réservant des conditions d’accueil privilégiées.

Dubaï

L’Émirat a non seulement du pétrole mais aussi des idées ! Pour faire face à la crise de la Covid et les risques de désaffection des expatriés sur son sol, Dubaï propose un visa télétravail d’un an, avec en prime, l’exonération de vos revenus. Par contre, pour décrocher ce sésame, il vous faudra montrer cocher pas mal de case, à commencer par celle de gagner au moins 5000 dollars par mois ! Les freelances peuvent également aller se recoucher dans leur canapé de banlieue, puisque seuls les salariés pouvant justifier d’une preuve de contrat pour les 12 prochains mois, peuvent prétendre à ce visa. On appelle ça l’immigration choisie !

Les îles Canaries

En galère de touristes depuis mars dernier, les îles Canaries se sont elles aussi mises à faire de l’œil aux télétravailleurs. Pour les convaincre de franchir le pas et accessoirement un bout de Méditerranée et d’Atlantique, l’archipel espagnol mise sur de nombreux espaces de co-working pour attirer les « digital nomads », nom à la cool pour désigner les freelances qui préfèrent galérer au soleil que dans la grisaille des villes métropolitaines.

Les Baléares

Faites comme les joueurs du PSG, profitez du confinement pour faire un saut aux Baléares. A la différence près, que vous irez pour bosser ! Comme partout, le secteur touristique tente de sauver les meubles en proposant des solutions clés en main pour les télétravailleurs venus de l’étranger. En plus les bars et les restau sont ici toujours ouvert. Ce n’est pas pour autant la fête du slip, et les mesures barrières existent, au point que certaines villes comme Ibiza ou une partie de Palma limitent la circulation des personnes à cause d’un nouveau pic de nouveaux cas de Covid19. Vérifiez bien avant de choisir le lieu où vous installerez votre prochain bureau.

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Il n'a pas souffert, promis

Bali

Bali fait partie depuis pas mal d’années des destinations préférées des adeptes du télétravail. A condition d’arriver sur place avec pas mal d’économies, et des clients fidèles avec qui bosser. Car si la vie est réputée 5 fois moins chère ici qu’en France, la réalité est un peu plus casse-gueule. Entre le coût du visa (en moyenne 100€/mois), de la mutuelle de base (80€/mois), du logement (minimum 200€/mois pour une chambre au norme occidentale), Internet (ADSL dégueu à 30€/mois), la bouffe (nasi goreng style), sans oublier le budget Bintang, il vaut faudra avoir les reins solides pour réussir votre expatriation même ponctuelle à Bali.

L’Estonie

Plus proche de nous, l’Estonie offre aux adeptes du télétravail, une alternative aux destinations plus exotiques. A défaut de soleil et de vue imprenable sur l’océan, ce pays balte propose un vrai confort de vie et de travail. L’Estonie et son « Digital Nomad Visa » permettent pour la modique somme de 100€, de séjourner dans le pays pendant un an. Pour en bénéficier, il suffit de prouver qu’on a gagné plus de 3500 euros mensuels sur les six derniers mois.
Pour plus d’infos sur ce lien.

La Barbade

Avec son « Welcome Stamp », l’île de la Barbade fut une des premières destinations des Caraïbes à délivrer des visas longue durée pour les télétravailleurs du monde entier. Pour décrocher la timbale, il suffit de remplir un formulaire en ligne et de cocher toutes les cases qui conditionnent l’obtention de ce laisser-passer, à commencer par un revenu annuel d’au moins 50K dollars (soit 42K€). Le visa coûte quant à lui 2000$ pour les particuliers ou 3000$ pour une famille. La bonne nouvelle c’est que pour ce tarif, vous n’aurez pas à payer d’impôts sur le revenu. Le visa est renouvelable au bout d’un an au cas où vous ayez du boulot à terminer ! Par contre, le coût de la vie sur place n’est pas donné. Par rapport à Prague, vivre à la Barbade coûterait 35 % plus cher, soit l’équivalent d’une ville comme Lyon.

Les Bermudes

Rien de mieux en période de pandémie que de laisser passer l’orage en se réfugiant en plein milieu de l’océan atlantique, sur l’île des Bermudes. L’archipel britannique n’est pas seulement réputé pour son triangle aux propriétés énigmatiques, mais aussi pour ses plages de rêve recouvertes de sable rose. Un détail qui ne vous intéresse pas puisque vous êtes là uniquement pour bosser ! La mer et le soleil, c’est sympa, mais ça ne remplacera jamais une bonne grosse connexion internet haut débit. L’avantage des Bermudes par rapport aux autres destinations pour télétravailleurs nomades, c’est qu’elle est accessible même aux (pseudos) étudiants à partir de 18 ans. A condition de ne pas avoir à revenir passer des examens en métropole. 12H de vol rien que pour rentrer, ça fait un peu loin pour décrocher un CAP influenceuse.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

La Géorgie

Si les conditions d’entrée en Estonie s’avèrent un peu trop chères pour vos finances, la Géorgie et son visa baptisé « Remotely from Georgia » peuvent vous intéresser. Il permet aux télétravailleurs aux revenus mensuels d’au moins 1700€ de venir dans le pays pour six mois maximum. Par contre, une quarantaine de 14 jours (une quatorzaine donc) devra être respectée à l’arrivée dans le pays. Ce qui ne devrait pas vous déranger, car travailler comme freelance, c’est déjà être en confinement une bonne partie de la journée.

L’île d’Anguilla

Trente-trois plages de sable blanc immaculées, des eaux turquoises et seulement 3 cas de Covid confirmé, l’île caribéenne d’Anguilla a tout pour du bureau idéal pour télétravailleur en vadrouille. Pour 2000$ par personne (ou 3000$ pour une famille), vous bénéficiez d’un Visa qui vous autorise à rester sur l’île jusqu’à 12 mois, à condition que les 3 tests PCR, le premier réalisé avant votre arrivée, le second le jour de votre entrée dans le pays, et le dernier au bout du 14ème jour, s’avèrent négatifs.

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