Le Dakota Building fait sans aucun doute partie des plus beaux immeubles new-yorkais. Un géant de style néo-Renaissance, achevé en 1884, dans lequel se déroule notamment l’intrigue du film Rosemary’s Baby et où de nombreuses célébrités vivent ou ont vécu. Il reste aussi malheureusement célèbre pour avoir été la dernière demeure de John Lennon. Et c’est au niveau de l’une des entrées, alors qu’il regagnait son appartement accompagné de son épouse Yoko Ono, le 8 décembre 1980, qu’il a été assassiné. Depuis, le Dakota Building se traîne une réputation à part.

Il serait hanté

Yoko Ono a plusieurs fois affirmé avoir aperçu le fantôme de son mari errer entre les murs du Dakota Building. Elle l’aurait notamment vu assis devant son célèbre piano blanc. Un peu effrayée, Yoko Ono raconte que John Lennon lui a dit : « N’aie pas peur, je suis toujours avec toi. » De son vivant, Lennon a également raconté avoir croisé le fantôme d’une femme en train de pleurer dans l’un des couloirs du building. Yoko Ono vit toujours au Dakota.

Il n'est pas équipé d'escaliers de secours

Les escaliers de secours, c’est le grand truc des immeubles new-yorkais. Le Dakota lui, n’en a pas. Son architecte, Henry J. Hardenbergh a volontairement appliqué de la boue de Central Park entre les couches de revêtement de sol pour ignifuger et du même coup insonoriser le bâtiment.

Son nom provient de son emplacement

À l’époque de son inauguration, le Dakota était situé tellement à l’Ouest de la ville que les gens disaient qu’il aurait très bien pu être dans l’état du Dakota. Et depuis le nom est resté. Une autre histoire affirme que c’est à cause de sa hauteur, jugée impressionnante en 1884, que les New-Yorkais l’auraient affublé de ce nom : un immeuble tellement haut qu’on pouvait presque apercevoir le Dakota depuis le toit.

Y vivre est très compliqué

Alors déjà il faut être blindé de chez blindé. Mais ce n’est pas tout car il est également nécessaire de déposer une candidature. Tous les candidats doivent soumettre plusieurs documents relatifs à leurs revenus et payer des frais qui dépassent les 1000 dollars. Et être célèbre ne sert pas à grand chose entre les murs du Dakota. C’est ainsi que des stars comme Melanie Griffith et Antonio Banderas, Cher, Billy Joel, Madonna, Gene Simmons, Judd Apatow ou encore Tea Leoni ont vu leur candidature refusée.

Les célébrités l'adorent

Si certaines stars ont essayé en vain de se faire admettre au Dakota, d’autres y sont parvenues. Au fil des ans, le bâtiment a vu défiler des pointures du cinéma ou de la musique comme Bono, Jack Palance, Boris Karloff ou encore la famille Steinway, celle des pianos hors de prix, qui fut la première à s’y installer dès l’ouverture. Actuellement, l’auteur Harlan Coben y possède son logement principal.

Il paraît que John Lennon y a caché de l'argent

L’auteur Stephen Birmingham affirme que le musicien a planqué 30 000 dollars dans le sol de son appartement, dans sa chambre. Il serait simple de vérifier mais le conseil d’administration se refuse à engager des travaux pour satisfaire la curiosité des fans.

Il possède des chaudières ultra-puissantes

Indépendant, le Dakota assure à ses résidents une chaleur des plus confortables pendant l’hiver. La chaudière est tellement puissante qu’elle pourrait chauffer tous les bâtiments à quatre blocs à la ronde sans aucun problème.

On y trouve un appartement dont les sols sont en argent massif

Forcément, il s’agit du logement de l’ancien proprio. Le lino, ce n’est définitivement pas pour tout le monde. Le propriétaire d’ailleurs, était Edward Clark, le patron de la marque Singer.

Il a longtemps été complet

Une telle publicité avait été faite avant son ouverture que la totalité des 65 appartements trouva preneur immédiatement, malgré les prix très élevés. Et pendant 45 ans, aucun de ces logements ne fut vacant.

Il cache une cour intérieure

Et c’est pour permettre aux attelages de chevaux d’accéder à cette cour que la porte cochère est aussi grande.

C’est juste en face du Dakota, dans Central Park, que l’on retrouve le Strawberry Field, le mémorial érigé par Yoko Ono en hommage à son mari.