The Telegraph a recensé les témoignages de 15 pilotes qui détaillent les raisons pour lesquelles ils apprécient certains aéroports plus que d’autres. On y ressent le plaisir toujours renouvelé des pilotes à atterrir dans des villes et à profiter ainsi du paysage aérien. C’est que les mecs parlent plus de la vue que de la qualité des toilettes de l’aéroport, et c’est tant mieux, d’ailleurs.

L'aéroport Capodichino de Naples

La vue à l’atterrissage est absolument magnifique. Pour les pilotes, il s’agit aussi d’un défi, car la descente est plus raide que pour la plupart des autres aéroports. Sans compter qu’après, on peut se faire une maxi pizza.

L'aéroport de Christchurch, en Nouvelle-Zélande

Pour les pilotes, l’aéroport de Christchurch est un condensé de tout ce qu’une vue depuis les airs a à offrir : des montagnes enneigées, des vallées couvertes de fleurs de toutes les couleurs, des moutons dans les champs. Et la population sur place est adorable.

L'aéroport de Leeds Bradford, au Royaume-Uni

Toute la beauté humide du Yorkshire sous les yeux ébahi d’un pilote qui revient des climats arides. Le vert est aveuglant.

L'aéroport de Funchal, sur l'île portugaise de Madeira

En plein cœur d’une île volcanique, l’aéroport de Funchal est un défi pour les pilotes qui doivent se poser au pied des montagnes, capturés par le relief et la mer. Le savoir-faire des pilotes est plus que jamais mis à profit car l’atterrissage nécessite d’effectuer une courbe en vol dans des conditions venteuses. Tous les pilotes ne sont pas habilités à s’y rendre.

L'aéroport d'Innsbruck, en Autriche

La descente vers l’aéroport d’Innsbruck donne aux pilotes une vue imprenable sur les Alpes. Se poser à Innsbruck nécessite un entraînement spécifique car l’aéroport est lové au creux des montagnes et que l’atterrissage se fait souvent sous la neige et le vent. Sans compter que la piste est courte.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

L'aéroport d'Athènes

Voir le soleil se lever sur Athènes depuis la cabine de pilotage est un bonheur. D’autant qu’une fois débarqués, les pilotes apprécient la qualité de l’accueil qui leur est réservé par le personnel de l’aéroport.

L'aéroport d'Heathrow à Londres

Vue sur la Tamise et les vieux docks, plongée immédiate dans le passé maritime de la capitale britannique, les pilotes apprécient de se sentir appartenir à cette histoire voyageuse même s’ils arrivent par un autre type de caravelle.

L'aéroport JFK, à New-York

L’aéroport JFK nécessite un type d’approche qui est excitante pour les pilotes. Ceux-ci doivent réaliser un atterrissage à vue. Le pilote peut désactiver tous les appareillages automatiques de l’avion pour récupérer la maîtrise totale de son engin. C’est très rare dans les vols commerciaux.

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Il n'a pas souffert, promis

L'aéroport Gibraltar

Se poser à Gibraltar nécessite d’affronter les turbulences causées par les bourrasques de vent et de se passer des aides à l’atterrissage que les autres aéroports proposent la plupart du temps. On se pose sans pilote automatique. Les pistes de l’Est ne peuvent être atteintes sans faire un tour du rocher, offrant une vue panoramique imprenable sur le détroit.

L'aéroport de Pékin

Jusque récemment, l’équipe de nettoyage des avions se plaçaient en rang le long de la piste d’atterrissage lors de l’approche de l’avion. Les pilotes avaient le sentiment d’être accueillis par un Comité ministériel. Pas désagréable.

L’aéroport fait partie du voyage.

Source : The Telegraph