2009 ou l'année des gros évènements qui occupent toute la scène médiatique. J'ai bien dit toute, c'est à dire bien au delà des frontières classiques TV, journeaux: Web, Facebook, Twitter, fax, télétexte, bref partout. Tellement gros d'ailleurs qu'on n'en parle plus 15 jours après. Un vrai buzz est donc une info en transit et qui ne partage pas: dans quelques temps tout le monde s'en moquera parce que déjà chassé par la nouvelle "oh putain tu savais que...". Heureusement qu'il reste les bilans de l'année...

  1. L'investiture de Barak Obama, alias Captain America super héros américain: ok il avait déjà gagné en 2008, mais c'est bien en début d'année qu'il a juré sur la bible. Et on a alors eu droit de suivre ses faits et gestes sans arrêt. Sur Twitter, Facebook, dans Pelérin Magazine... L'effet de mode un peu passé, il peut maintenant envoyer autant de soldats qu'il veut en Afghanistan, on s'en cogne.
  2. La crise : Quoi ? La Crise je te dis. Jamais entendu parlé, non je vois pas. Et pourquoi les effets visibles sont déjà conséquents: Seguela a une swatch, Sarkozy a jeté les Ray Ban pour une paire de Tchin Tchin d'Afflelou. Il parait que certains n'ont même pas pu changer de voiture cette année. Le plus dur c'est pas la chute, c'est l'atterissage. Vivement 2010.
  3. La grippe A: on a d'abord cru qu'on allait tous mourir comme des cochons. Puis on a cru que Roselyne avait juste fait ça pour s'acheter de nouvelles robes avec l'argent des labos. Et depuis quelques temps, on a tous envie de retourner se faire piquer par l'Etat dans un gymnase parce qu'on pourrait tous mourir. Vraiment pas claire cette grippe.
  4. La main baladeuse de Thierry Henry: mais non ce n'est pas que du foot. C'est toute l'identité nationale qui est touchée par cette tricherie. En tout cas c'est ce qui s'est dit. Même nous qui aimons le foot, on en a eu ras la casquette. Ok y'a eu main. Besson lui avait fait un doigt, c'était donc 5 fois moins grave ?
  5. Les vacances de monsieur Mitterrand: comme quoi découvrir des infos d'un livre pas caché du tout 5 ans avant ça peut faire du bruit. Le plus gros grand écart de l'UMP de l'année.
  6. La vague de suicide chez Orange. Ah non pardon chez France Telecom: quand on s'abonne pour être libre c'est chez Orange. Quand on se jette par la fenêtre pour être libre aussi, c'est chez France Telecom. Des fois, avoir deux noms, c'est pratique. Ne manquait plus qu'un petit compteur en haut des écrans de télé pour nous tenir au courant en direct du nombre de morts, et c'était parfait.
  7. La nomination-oh-et-puis-non-au-final de Jean Sarkozy à la tête de l'Epad: j'y vais, j'y vais pas, j'y vais... Le symbole criant de la réussite du CV anonyme.
  8. La loi Hadopi: ou comment aller en taule pour avoir voulu regarder Desperate Housewives avec un peu d'avance. Z'avez qu'à proposer autre chose que Super Nanny aussi. Parce que elle, elle court toujours.
  9. La cavale de Jean Pierre Treiber, homme-des-bois-qui-a-la-télé: ou comment se délecter de l'évasion de l'homme recherché par toutes les polices qui vivrait dans les bois, un peu comme Rambo. Ce qui intéresse c'est surtout le feuilletion "chopé ou pas". Maintenant qu'il a été repris, le Jean Pierre n'est plus Robin des Bois. C'est juste redevenu un repris de justice tout moche surement coupable du meurtre de deux femmes. Si si ma voisine en est sure.
  10. Le retour de Lagaff à la télé: ou pas.

Et vous, vous retiendrez quoi de cette année ?