Attention ! Annonce ! Alerte ! Oyez ! Nombre d’entre vous arriveront sur ce top énervés, choqués, déçus, voudront m’insulter violemment me dire que le sport est de toute façon une activité plus écologique que n’importe quelle autre activité. Alors oui, vous avez raison. En principe, le sport n’est pas vraiment condamnable. Toutefois, certaines activités sportives ont plus d’impact que d’autres sur l’environnement, alors il ne s’agit pas de faire culpabiliser les rares motivés à remuer leur cul, mais juste de dire que parfois on pourrait faire un peu mieux.

Le ski, le pire du pire de la mort qui tue

Eh oui, on n’aurait pas dit comme ça mais en fait le ski, en plus de coûter cher, de réunir un paquet de connards friqués dans des chalets de beaufs, c’est surtout un scandale sur le plan écologique. La faute aux infrastructures qui défoncent les montagnes, aux canons à neige, et aussi au tourisme pas toujours éco-frienly qui dégueulasse amoureusement la nature après son passage. Tout ceci cumulé fait que le ski à ce jour est encore très polluant.

Le sport automobile, vive le pot d'échappement

Alors, vous serez surpris d’apprendre que les bonhommes qui calent leur fion en Formule 1 sont en réalité des vrais sportifs. Donc les courses de bagnoles peuvent vraiment être considérées comme un sport (ça compte pas si tu fais une course en Twingo avec ton cousin sur le parking du centre commercial). Comme on s’en doute les courses polluent par l’usage de leur carburant. Les grands prix augmentent particulièrement la pollution atmosphérique.

Le golf, et glou et glou et glou

Il y a beau avoir de grandes étendues de pelouse à perte de vue, le golf est une méga daube qui consomme beaucoup, beaucoup, beaucoup trop d’eau. Pour vous donner une idée, un terrain d’environ 40 hectares demande la même quantité d’eau qu’une ville de 7000 habitants. Tout ça pour que trois ou quatre retraités richissimes astiquent leur club entre deux crises d’arthrose. SALAUDS.

La natation, le pédiluve de l'enfer

Bien sûr on ne parle pas d’aller nager nu dans un lac (sauf si tu envisages d’uriner durant ton activité). La natation, la vraie, nécessite tout comme le ski une infrastructure assez polluante notamment pour les produits désinfectants qu’on colle dans les piscines (et on voit mal comment on ferait sans, les champi c’est sympa deux minutes). Mais l’activité sportive est aussi polluante à cause… des maillots de bain. Ouais je sais c’est dur, mais les tenues de natation (et les tenues de sport en général) sont blindées de composants chimiques comme le PFC qui sont bien pourris.

Le running, l'accoutrement qui pue

Pour les mêmes raisons que la natation, la course à pied pollue aussi à cause de l’équipement qu’elle nécessite (des baskets jusqu’au bandeau anti-sueur). Alors d’une part, on n’est pas obligé d’investir dans une tenue ultra perfectionnée pour courir (à moins qu’on soit vraiment un sportif forcené, et c’est clairement pas ton cas); d’autre part, les événements sportifs comme les marathons, semi-marathons, iron-man (triathlon de ouf de malade que si tu y arrives sans mourir, t’es pas humain), trail, ultra-trail, mud-day, tout ça fout un joli bordel. Entre les points ravitaillements avec des gobelets en plastoque abandonnés sur les routes, les structures d’accueil, les déplacements en voiture sur l’événement etc., la course à pied schlingue.

Le tennis, la balle est dans ton camp

Le vélo, comme sur des roulettes

L'escalade

Le sport de chambre

Les échecs

Bon en fait, vous l’aurez capté, c’est pas tant le sport en soi qui défonce l’environnement mais les événements collectifs qui puent du steak. Donc en vrai, laisse tomber ton prochain semi-marathon, c’est tout moisi.

Source :

La Ruche qui dit oui « Cette semaine, je remue ma graisse écologiquement »

Terra Femina