On peut diviser le monde pourtant très varié des joueurs en deux catégories : Les pré-Playstation 1 et les autres (même si c'est en réalité plus complexe que ça) . Ayant connu pour la plupart la Nes, La Megadrive voire même la Commodore 64, la première catégorie s'est adaptée à la démocratisation du jeu vidéo en se considérant comme une certaine élite. Or, cette élite n'hésite plus depuis quelques années à monter au créneau contre les évolutions qui, selon elle, détruit le jeu vidéo. Vous pensez en faire partie, ou au contraire les éviter ? Voici 10 symptômes de l'équivalent du "vieux con" dans le milieu des pixels.

  1. Vous n'achetez jamais vos jeux en téléchargement
    Rien, dans votre cœur, ne remplacera la sensation d'une boîte de jeu dans vos mains. Malheureusement, le support physique est condamné à disparaître. Même le sacrosaint manuel se fait désormais rare, remplacé par cet ignoble feuillet glacé qui accueille le numéro de série ou des pubs pour les autres jeux de l'éditeur. Du coup, vous les tapez vous même.
  2. Vous évoquez des jeux auxquels vous n'avez généralement jamais touché
    Ico, Deus Ex, Beyond Good and Evil ou encore Okami (sur Ps2, évidemment) font partie des références du gamer "passionné". Cela dit, plus facile à dire qu'à jouer, voire même qu'à trouver.
  3. Vous trollez. Au delà du raisonnable
    La seule chose qui puisse vous consoler en ce bas-monde, c'est de remettre en place ce que vous considérez comme un gamin de 12 ans qui a fait ses premières armes sur le multi de "Call of Duty".
  4. Vous trouvez les jeux actuels trop faciles et trop courts
    Vos poils se hérissent quand s'inscrit sur votre écran "Appuyez sur X" pour vous défendre : "Bordel, mais tue-moi, et au bout d'un moment je comprendrai qu'il fallait appuyer sur X!!!". 5 heures de jeu et les crédits sont déjà là ? Les mots " Difficulté Hardcore" ne veulent plus rien dire pour vous ? C'est que vous avez indéniablement envie, comme au bon vieux temps, de vous faire du mal. Allez, un Ghost'n'Goblins et au lit.
  5. Les contenus téléchargeables sont vos cibles numéro 1
    Symboles éternels de la "volonté des éditeurs à nous faire payer toujours plus", les "DLCs" n'égaliseront jamais selon vous les mods de vrais passionnés ou les add-ons bien fournis. Surtout quand ils forcent à faire "des jeux en Kit".
  6. Vous vous rabattez sur le jeu vidéo indépendant
    Vos fins de mois sont à la merci des financements des projets sur Kickstarter. Un bon jeu en 2D avec une musique digne d'une 8 bits vaut bien des sacrifices. Vous êtes un connaisseur, en plus d'être un mécène.
  7. Votre anglais a évolué
    Quand ce n'est pas une VOST qui vous apprend la langue de Shakespeare, c'est souvent les forums de jeu qui s'en chargent. Les termes" Pay-to-Win" "Mainstream" ou encore "Casual Gamer" sont donc pour vous autant de manières d'insulter un jeu.
  8. Vous ne pardonnez aucun défaut, sauf pour quelques jeux
    Le moindre couloir ou phase scriptée, la plus commune des facilités ou encore une simple texture dégueulasse peuvent vous ruiner un jeu. Par contre, si le jeu a un nom qui réveille quelques souvenirs émus, vous êtes capable de le défendre corps et âme et d'oublier tous ses écueils. Oui... on pardonne tout à un Fallout.
  9. Globalement, pour vous, la nouvelle génération de joueurs, ce sont des hérétiques
    Ils jouent aux FPS à la manette, ils veulent que la vie se régénère toute seule, et ils disent que les Total War sont trop compliqués ? Une bonne guerre, avec une manette à deux boutons, voilà ce qu'il leur faudrait à ces branleurs.
  10. Vous parlez de la Dreamcast comme la meilleure console du monde
    Il est bien connu que mourir jeune, c'est bon pour le capital sympathie. La Dreamcast en a profité pour se constituer une belle réputation. Pas touche à Shenmue & co, en somme. Et elle était pas mal la Jaguar, quand on y repense.

Et vous, vous avez un Joystick qui traîne encore chez vous?