Le retour sur le petit écran d'Evil Dead (Ash vs. Evil Dead, à venir à la fin de l'année) est un événement que les fans de la saga attendent avec une impatience non dissimulée. Représentant d'une école de cinéma allergique à la censure et aux clichés, cette franchise, initiée en 1981 par Sam Raimi, est devenue culte depuis belle lurette. Et ce pour plusieurs raisons...

  1. Ash
    Icône absolue du cinéma d'horreur, mais aussi de la comédie, Ash, le héros de la saga Evil Dead, fait partie du panthéon. Avec sa tronçonneuse greffée au bras droit, son fusil à canon scié et ses punchlines qui tuent, il incarne la quintessence du type badass, à la fois cool, foutraque et charismatique. Groovy !
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  2. Bruce Campbell
    Il est celui qui a justement permis à Ash d'entrer dans la légende. Avec sa gueule de Cary Grant destroy, son humour franc du collier et ses mimiques inimitables, le comédien a tellement marqué les esprits dans la peau du tueur de démons, qu'il n'a pas franchement réussi à s'imposer ailleurs. Son retour dans la série TV est bien évidemment une excellente nouvelle !
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  3. La peur, la vraie
    On parle ici du premier. Peut-être que les plus jeunes ne comprendront pas, mais à l'époque, Evil Dead a vraiment collé une peur bleue à des spectateurs totalement démunis devant une telle frénésie démoniaque. Par la suite, la saga s'est définitivement tournée vers l'humour, mais le premier reste un authentique film d'épouvante comme on n'en fait plus.
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  4. Le côté Tex Avery
    Evil Dead est certainement le premier film d'horreur a avoir poussé à l'extrême le côté absurde de situations au départ extrêmement codifiées. Le deuxième volet, sorte de remake du premier, est allé encore plus loin et a organisé le mariage au départ improbable de Tex Avery et de La Nuit des Morts-Vivants, en assaisonnant le tout de quelques litrons d'hémoglobine.
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  5. Des répliques cultes comme si il en pleuvait
    Que ce soit en V.F. ou en V.O. pour les puristes, la saga Evil Dead ne manque de punchlines bien saignantes : « Groovy », « Someone's in my fruit cellar ! Someone with a fresh soooul ! » (« Il y a quelqu'un dans mon cellier »), sans oublier le point d'orgue du troisième volet, L'Armée des Ténèbres : « All right, you primitive screw-heads, listen up ! See this ? This... is my boomstick! » (« Écoutez ça... Et regardez. Ceci est un... Une baguette magique ! »)
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  6. Du gore, du vrai !
    Avec ses effets un peu datés, le premier volet peut aujourd'hui prêter à rire, mais difficile de nier le fait que les deux premiers Evil Dead (et le remake) ont poussé très loin dans le gore bien craspec, à l'aide de ce bon vieux système D. Et franchement, même si le temps a fait son œuvre, le résultat a quand même plus de gueule que les sfx numériques qui gangrènent le cinéma gore moderne.
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  7. Sam Raimi
    Au départ, rien ne prédestinait Sam Raimi a devenir un grand nom du cinéma gore. Et c'est justement car il n'avait pas d'affinités particulières avec le genre, que le cinéaste a révolutionné le style, avec ses potes (dont son frère et un certain Joel Coen). Basé sur une mise en scène couillue et sur bien des aspects révolutionnaire (la progression des forces du mal dans la forêt), le bougre a redessiné les contours de tout un pan du septième-art, qui ne s'en est jamais véritablement remis.
  8. Les démons du Nécronomicon
    Quelque part entre les zombies de Romero et la petite Regan de L'Exorciste, les démons d'Evil Dead sont aussi sadiques que drôles. Comment expliquer autrement l'incroyable scène du numéro 2 qui voit une tête de cerf fixée au mur se marrer, avant de contaminer de son rire dément les objets de la pièce, dans une furie qui n'est pas sans rappeler encore une fois certains dessins-animés.
    evil dead demons
  9. L'esprit no limit
    La jeune fille qui se fait violer par un arbre, la petite vieille qui se transforme en abomination volante, la main coupée (une cousine de la Chose de La Famille Addams) qui joue à Tom & Jerry avec son ancien propriétaire après que ce dernier se la soit coupée à la tronçonneuse sans anesthésie... Vous avez dit hardcore ?
    laugh
  10. Un remake digne
    Ok, les remakes sont le mal, non, celui d'Evil Dead ne rivalisera jamais avec les films originaux et oui, l'absence de Ash se fait cruellement sentir. Cependant, combien de films d'horreur modernes sortis en salle, offrent un spectacle aussi brutal, gore et jusqu'au-boutistes que celui-là ? Cherchez bien, et vous verrez que mine de rien, le remake d'Evil Dead est allé très loin.
    evil blood
  11. Et vous, vous êtes-vous déjà coupé la main au raz du poignet à la tronçonneuse ? En attendant, voila le trailer de la série :

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    Il n'a pas souffert, promis