Attention, nombre des dessins animés qui vont suivre ont bercé votre enfance. Et s’il y a bien une chose que l’on aime, en plus du héros, c’est ceux qui sont dans son camp et qui l’aident ! Mais sont-ils tous vraiment aussi parfaits qu’ils en ont l’air (hormis le chat du Cheshire qui est un pervers assumé) ? Aujourd’hui, la vérité éclate : non ! Luxure, drogue et crimes contre l’humanité sont le lot quotidien de ces personnages que l’on pourrait croire sympas… Mais ne vous y laissez pas prendre. Tournez leur le dos et paf… l’estocade vous aura déjà frappé au cœur.

  1. Amélie, Amélia et Oncle Waldo (les Aristochats)
    Tant qu’à faire on aurait pu les appeler Katia et Ania, ça aurait été plus explicite… Deux poulettes aux formes appétissantes, qui marchent en remuant les fesses, et qui accompagnent une sorte de vieux mac alcoolique. On note la réplique « Oh oncle Waldo, mais qu’est-il arrivé à votre queue ? ». Néanmoins, certains trouveront aussi que Disney a dressé une élogieuse métaphore par anticipation de Hugh Hefner, le (vieux) (mais riche) patron de Playboy. Le proxénétisme, filon rentable de financement de la bourgeoisie parisienne.
  2. Zazou (le roi Lion)
    Le « majordome du roi », « le loufia du grand manitou »… Derrière son coté protecteur sérieux se cache en fait surtout une dangereuse éminence grise, un extrémiste républicain de la pire espèce. Même le Tea Party peut apparaître plus modéré que ce ministre ultra-conservateur, serviteur d’une royauté traditionnaliste où il espère conserver longtemps son rôle de premier lieutenant. On n'ose à peine lui demander son avis sur l’avortement, le mariage gay et les impôts des riches.
  3. Jean Darling (Peter Pan)
    Mais si, vous savez, le môme à lunettes qui passe son temps avec un parapluie et un haut-de-forme. Ce gamin met mal à l’aise, il incarne un Darwin en puissance, mais en plus psychopathe. Sorte de Dr Mengele anglais, on sent derrière son air de chérubin innocent qu’il serait capable d’accomplir les pires sévices au nom de la gloire de la science. Le genre à faire des distinguos de race entre les « blancs » et les « peaux-rouges », commençant l’air de rien par une étude anthropologique, avant de découper le chef au scalpel « pour le progrès de la médecine ». Entre lui et sa sœur qui cherche tout le long du film à jouer avec la flute de Peter du haut de ses 12 ans, on nage dans le malsain.
  4. Grand-mère feuillage (Pocahontas)
    Dès que la jolie indienne inhale ce vent bizarre et chargé d’HERBE, bah ça y est, l’arbre il devient un peu flou, il bouge, et il lui parle… Donc de deux choses l’une, soit grand maman est un Ent, soit Pocahontas est la cousine de Doc Gynéco.
  5. La grosse écureuil (Merlin)
    Une écureuil ou une écureuille, on s’en fout un peu dès lors qu’on tombe face à ce personnage assez flippant par son attitude simplement perverse. Médicalement, on parle de nymphomanie. Autrement dit, une quête permanente de gland. Ca peut néanmoins apparaître justifié pour un écureuil.
  6. Chang (Mulan)
    Ahhhh, on vous sent venir mesdemoiselles. Le beau gosse parfait ne l’est finalement pas tant que ça. Je casse un idéal, je sais. On aurait pu taper sur le conseiller rachitique de l’empereur, mais sans mauvaise foi, c’est pas drôle. Donc pour résumer la tare du beau capitaine, une seule phrase : « Tu as enfreint une loi impériale en entrant dans l’armée, je devrais te tuer, mais j’ai envie de te serrer, donc non en fait ». Bravo, très classe. Comment ça, « c’est léger et en plus elle lui a sauvé la vie » ?
  7. Le Sultan (Aladdin)
    Désolé mais il a beau faire la taille de passe-partout et être considérablement bonhomme et débonnaire (oui aujourd’hui on apprend des mots), ce n’en est pas moins, si on suit l’ami Montesquieu… un tyran ! Eh oui, la séparation des pouvoirs, ça vous dit quelque chose ? Le lien ? Ben sa dernière phrase du film : « Tout ça c’est à cause de cette loi… Bon ben je l’abroge du coup, dorénavant on fera un peu plus comme on veut » (globalement c’est l’idée). Chapeau bas, en tout cas au moins ça bouge plus qu’en France.
  8. Le Prince charmant (Blanche-neige)
    Certes, la noblesse a toujours eu des trips assez bizarres ou malsains, c’est pas l’ami Gilles de Rais qui dira le contraire. Pour autant, la nécrophilie, ça surprend toujours au début. Et heureusement que les nains étaient là pour l’empêcher de profiter de la comateuse façon kill bill avant de la réveiller… N’empêche, ça l’aurait foutu mal si Blanche-neige se réveillait et disait « J’ai un goût bizarre dans la bouche ».
  9. Timothée (Dumbo)
    « Salut, je suis chômeur et je cherche un jeune talent naïf et rentable. Je t’aime déjà toi… ». C’est connu, ça fonctionne comme ça le monde du show-biz. Ensuite on invite au bistro le plus proche la jeune victime, avant de lui faire signer un contrat trèèèès juteux. On ne se méfie jamais assez des rongeurs.
  10. Les trois fées (la Belle au bois dormant)
    Soi-disant chargées de veiller sur la belle princesse, pour moi c’est juste un gang de terroristes écologiques. Ou comment forcer à vivre dans une forêt en renonçant à richesse et pouvoir au nom d’un danger extérieur assez mal cerné. Pour plus d’infos, allez voir « décroissance » sur wikipédia. Autre explication, on peut aussi penser à une branche du réseau des Farcs. Ingrid Betancourt, 6 ans. Aurore, 16 ans. Dans ta gueule Ingrid.
  11. Philoctète (Hercule)
    Le sympathique satyre. Il est bedonnant, il est bourru, bourrin même parfois, et il entraîne un champion à la dure ! Pour autant quand il parle on a envie de rire, et avec les femmes c’est pas trop ça... Ca vous rappelle rien ? Un dernier indice, on le surnomme Phil. Ehh oui, ce personnage soit-disant mythologique n’est qu’une pale copie de Philippe Lucas, la piscine et la tignasse blonde en moins ! « Toute façon héros c’est pas un métier de tarlouze, et pis c’est tout ».
  12. Roger Ratcliff (Les 101 dalmatiens)
    Le maître de Pongo est sympathique en apparence. Pour autant, si on regarde de plus près, il est artiste (autant dire qu’il touche les allocs quoi), vit seul avec son chien, et drague dans les parcs (et c’est bien parce qu’il est anglais que c’est pas à coups de « Hé mamoiselle ! »). Bref, un roots un peu bohème... Mais qui plus est qui habite dans un 100 m² du cœur de Londres (quand même) ! Pas mal vu ses revenus… Bref il ne peut pas le cacher plus longtemps, ses revenus proviennent de la vente d’herbe et des divers contrats de tueur à gages qu’il accomplit grâce à son expérience d’ex-soldat. Mais si, puisqu'on vous le dit.

Et vous, vous avez repéré des pervers dans les Disney ?