
Nos politiques français nous laissent parfois enthousiastes et sereins face à l'avenir grâce à leurs compétences (pas très souvent, mais quand même). A contrario, ils nous laissent parfois songeurs devant leur opportunisme, leur mauvaise foi ou leur désir de briller. Et il leur arrive aussi de nous laisser hilares devant leurs bourdes monumentales.
- Jacques Toubon, en 1988 "Même en avion, nous serons tous dans le même bateau"
- Bruno Lemaire, 2016 "Mon intelligence est un obstacle"
- Edgar Faure, en 1988 "Voici que s'avance l'immobilisme et nous ne savons pas comment l'arrêter"
- Pierre Arpaillange, en 1990 "En 1989, sur cinquante-deux évadés, on en a repris cinquante-trois"
- André Santini, en 1996 "Je me demande si l'on n'en a pas trop fait pour les obsèques de François Mitterrand. Je ne me souviens pas qu'on en ait fait autant pour Giscard." (alors que ce dernier est encore en vie)
- Raymond Barre, en 1997 "La meilleure façon de résoudre le chômage, c'est de travailler"
- Bernard Kouchner, en 1998 "La contraception doit avoir ses règles"
- Jean-Louis Debré, en 2004 "Je n’imagine pas un instant cette île séparée du continent" (à propos de la Corse)
- Nicolas Sarkozy, en 2005 "Je ne suis candidat à rien"
- Dominique de Villepin, en 2006 "Le pétrole est une ressource inépuisable qui va se faire de plus en plus rare"
- Dominique de Villepin, en 2008 "C’est un combat essentiel que celui de la laïcité, il a causé, Dieu sait, beaucoup de morts dans notre pays"
- Bonus : Patrick Balkany, en 2010 "Je suis l’homme le plus honnête du monde"
Source Prix de l'humour politique