Vous trouvez les préservatifs désagréables, la pilule contraignante et le stérilet dégueu ? Et bah estimez vous heureux parce qu'avant les moyens de contraception c'était pas ça. La prochaine fois qu'un mec refuse de mettre une capote, proposez-lui une petite saignée, ça devrait le calmer.

  1. Du mercure
    Autrefois (avant que l'on ne se rende compte que c'était quand même très très dangereux), les gens étaient convaincus que le mercure avait tout plein de vertus médicinales. En Chine par exemple, on conseillait donc aux femmes qui ne voulaient pas d'enfants de boire du mercure chaud. Ça marchait plutôt bien, bon par contre après elles ne faisaient pas forcément très long feu.
  2. De la merde de croco
    De nombreux documents datant du deuxième millénaire avant J.C témoignent du fait que les Égyptiennes utilisaient comme moyen de contraception un mélange de merde de crocodile, de miel et de carbonate de sodium qu'elles s'inséraient dans le vagin. Une idée pas si conne que ça puisqu'il a par la suite été prouvé que les excréments de crocodiles étaient légèrement alcalins, à l'instar des spermicides modernes.
  3. Du Coca-Cola
    Dans les années 50, la rumeur selon laquelle l'acide carbonique présent dans le Coca tuait les spermatozoïdes était très à la mode. Du coup, de nombreuses femmes avaient pris l'habitude de s'offrir une petite douche vaginale au Coca après chaque partie de jambes en l'air. Oui, tout ça devait coller joyeusement.
  4. De l'urine de mouton
    Au Moyen-Âge, on recommandait en effet aux femmes qui ne voulaient pas tomber enceintes de boire de l'urine de mouton et/ou du sang de lapin. Une méthode qui, on préfère vous prévenir, nécessite quand même d'avoir le cœur bien accroché.
  5. Des testicules de castor
    Au XVIe siècle, les Canadiennes étaient certaines que le meilleur moyen de ne pas tomber enceinte était de boire un grand verre d'alcool dans lequel avaient délicatement infusé des testicules de castor. Une méthode a priori aussi peu ragoutante qu'efficace.
  6. Des intestins de porc
    D'après de nombreux historiens, les préservatifs existaient déjà dans l'Égypte Ancienne et la Grèce Antique. Faute d'avoir découvert les bienfaits du latex, les hommes utilisaient à l'époque des intestins de porc ou de tout autre animal pour protéger leur sexe. Bon, niveau sensations ça ne devait pas être top, mais n'empêche que ça marchait bien.
  7. De l'eau dans laquelle du métal a été refroidi
    D'après le gynécologue grec Soranos, qui a vécu au IIe siècle après J.C, le meilleur moyen de contraception était de boire de l'eau dans laquelle un forgeron avait refroidi du métal. Et effectivement, en plus de vous refiler tout un tas de maladies du genre insuffisance rénale, déficience neurologique ou mort, cette eau avait le mérite de rendre stérile en deux temps trois mouvements.
  8. Des saignées
    Durant des siècles, les médecins étaient convaincus que le sperme n'était que du sang devenu blanc sous l'influence de l'humeur. Pour que les hommes arrêtent de vouloir fourrer leur machin partout, le Français Jacques Ferrand recommandait donc une bonne grosse saignée. Complètement amoindri, l'homme renonçait alors de bon cœur au sexe. C'est vrai que l'abstinence, ça fonctionne plutôt pas mal comme moyen de contraception.
  9. Du jus de citron
    Remontant au Talmud, cette méthode consistait à s'insérer dans le vagin une éponge imbibée de jus de citron. L'acide citrique était alors censé tuer tous les petits spermatozoïdes qui essayaient de taper l'incruste dans votre utérus.
  10. Des graines de papaye
    En Asie du Sud et du Sud Est, les graines de papaye ont longtemps été utilisées par les hommes qui souhaitaient copuler sans se soucier de la tripoté de bâtards qui allaient avec. Pour cela, il leur suffisait d'ingérer quotidiennement quelques graines de papaye. Ces dernières réduisaient de façon substantielle le nombre de spermatozoïdes présents dans leur sperme, parfois jusqu'à arriver à une stérilité totale. Une stérilité qui avait en plus le mérite d'être totalement réversible.

Les capotes finalement c'est pas si mal.

Source : Oddee, Listverse, The Awl, NY Post