Le rock and roll n’est pas né à Londres mais il y fut remodelé par des artistes dont les noms résonnent dans la galaxie de la musique binaire. Des rock stars qui ont laissé leurs empreintes un peu partout dans la capitale britannique, qui se prête donc à un véritable pèlerinage pour tout bon amateur féru d’histoire…

Les studios Abbey Road et leur fameux passage piéton

Ce sont bien sûr les Beatles qui ont rendu célèbre les studios Abbey Road, où ils ont repoussé les limites de la création musicale en compagnie de George Martin. Ce sont également eux qui, en posant pour la pochette de l’album Abbey Road, on fait du passage piéton qui se trouve devant le studio, le plus célèbre passage piéton du monde. Que l’on soit fan de la première heure ou simple curieux, c’est un site emblématique. Surtout si on aime le rock and roll ou la musique en général, vu qu’en dehors des Fab Four, Pink Floyd, Howard Shore (pour la B.O. du Seigneur des Anneaux), The Killers, Oasis ou encore Polnareff y ont aussi fait étape.

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Il n'a pas souffert, promis

23 Heddon Street

C’est là où Bowie a posé, un soir pluvieux de janvier 1972, pour la pochette de The Rise And Fall Of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars, l’un de ses chefs-d’œuvre. Une ruelle située à quelques pas de Picadilly Circus, qui est aujourd’hui un lieu de pèlerinage pour les nombreux fans. Certains y rejouent même l’artwork du disque, d’autres y déposent des fleurs.

L'appartement de Jimi Hendrix

Hendrix a beaucoup bougé et l’appartement du 23 Brook Street fait partie de ses lieux qu’il a indéniablement marqué de son empreinte. Curieux hasard, la pièce d’à côté accueillit quelques 200 ans auparavant un certain Georg Friedrich Haendel, qui touchait sa bille à l’orgue et au clavecin. Récemment, le lieu a été transformé en musée. Un musée justement appelé Handel & Hendrix, qui propose ainsi deux légendes pour le prix d’une.

Le pub The Good Mixer

Camden Town est un quartier assez rock’n’roll. On y trouve de tout, un peu de n’importe quoi et bien sûr des endroits mythiques de l’histoire du rock. Parmi ces coins emblématiques, le Good Mixer fait office d’immanquable. Blur, Oasis, Amy Winehouse, Pulp et Pete Doherty ont fait partie des habitués. C’est même là que, selon la légende, la guerre Blur vs. Oasis aurait débuté. Probablement autour d’un pinte ou deux.
Au rayon pub, The Hope and Anchor à Islington, où U2, The Stranglers, Joy Division et The Cure ont joué, fait aussi partie des incontournables. Le Dublin Castle à Camden également d’ailleurs, lui qui vit débuter Madness…

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Le 3 Savile Row

Les Beatles installèrent dans cet immeuble du centre-ville les bureaux de leur maison de disques Apple et y enregistrèrent leur album Let It Be, dans une ambiance un poil glaciale. Et c’est donc sur le toit du bâtiment que le groupe joua une ultime fois, le 30 janvier 1969. Un concert impromptu qui fut interrompu par la police et dont la culture pop s’empara à plusieurs reprises (les Simpson notamment). Aujourd’hui, on y trouve une boutique Abercrombie & Fitch. Oui les temps changent…

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Le Royal Albert Hall

Ils sont nombreux à avoir fait trembler les murs de cette mythique salle de concert. Un monument qui a ainsi vu défiler Richard Wagner, Arthur Rubinstein, The Beatles, Pink Floyd, Jimi Hendrix, Creedence Clearwater Revival, Oasis, The Who, Deep Purple, Muse, The Cure…
Dans le même genre, le Hammersmith Apollo, où Motörhead a notamment donné quelques fulgurantes leçons de rock and roll brutal, mérite de figurer sur votre itinéraire. Tout comme l’O2 ou le stade de Wembley d’ailleurs (surtout le vieux Wembley d’ailleurs, qui fut détruit en 2003 et que Queen a notamment contribué à inscrire dans l’inconscient collectif rock).

Le Marc Bolan Memorial

Figure emblématique du rock anglais, prince du glam, précurseur, aventurier sonique et leader de T. Rex, Marc Bolan est mort le 16 septembre 1977 quand sa voiture a fait une sortie de route à Londres, alors qu’il revenait d’une tournée. Le lieu de l’accident, Queens Ride, au sud-ouest de Londres, est devenu un lieu de recueillement pour des millions de fans. On y trouve un superbe buste de la rock star, régulièrement fleuri.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Berwick Street

Si New York a vu une de ses rues immortalisées sur la pochette d’un album culte (Freewheelin’ Bob Dylan en l’occurrence), Londres n’est pas en reste. De toute façon, dans un cas comme dans l’autre les exemples sont nombreux, mais dans le genre, le cliché qui figure sur l’artwork de (What’s The Story) Morning Glory, le deuxième effort studio d’Oasis, où on retrouve Berwick Street, se pose là. Dans le même genre, il est possible de refaire la pochette du premier The Clash (à Camden) ou encore d’Animals de Pink Floyd (devant la centrale Battersea)…

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Le 100 Club

C’est dans les années 40 que ce club a commencé à sortir du lot, avant de peu à peu devenir un bastion punk, dans les années 70. C’est là qu’a eu lieu le premier festival punk, les 20 et 21 septembre 1976. Les Sex Pistols, qui étaient à l’affiche, signèrent d’ailleurs leur contrat avec EMI à la suite de leur fameux concert. The Clash ou Mick Jagger assurèrent ensuite la continuité, finissant de faire du 100 Club un endroit historique.

Le Hard Rock Café

Certes, on a fait plus authentique, même si les instruments et autres objets ayant appartenu à des sommités du rock and roll, le sont carrément. On retrouve plein de reliques relatives à Hendrix, aux Beatles, aux Rolling Stones, etc… Le Hard Rock Café de Londres est par ailleurs le premier à avoir ouvert, en 1971.

« London Calling » qu’ils disaient !