Crédits photo : Topito

Malheureusement, « Fin d’année » ne rime pas qu’avec « Biture tardive en plein-air », et rime également avec « Quoi, c’est déjà la semaine prochaine ce putain de [Placer ici l’examen de votre choix] ?! ». Et là, ça approche même à grands pas ! Que tu sois prêt ou pas, sûr de ton coup ou pas, ça ne changera rien, il va bien falloir y aller.

Au talent

T’as rien branlé de l’année, tu te pointes la bouche en cœur, et tu vas le décrocher sans forcer cet exam’. Tu le sais, tes potes le savent, tes profs le savent, tout le monde le sait. Et c’est ça qu’est beau.

Sans talent

T’as rien branlé de l’année, tu te pointes la bouche en cœur, et tu vas le bâcher dans les grandes largeurs cet exam’. Tu le sais, tes potes le savent, tes profs le savent, tout le monde le sait. Et c’est ça qu’est moche.

A l’audace

Ta seule chance, c’est de « tenter un coup », et de taper dans l’œil du correcteur. Pitié, pas le coup de « Le culot c’est ça » à l’épreuve de philo : c’est vieux comme mes robes, ça n’a jamais rien donné, et ça ne donnera toujours rien aujourd’hui.

En bossant comme un chien

Pour le décrocher, sans mention, mais estampillé « Sueur et larmes ». Classe.

En trichant comme un chien

Pour décrocher une interdiction de repasser l’examen pendant 5 ans. Propre.

En stressant comme un chien

Suant comme un bœuf au labour par chacun des pores de ta peau. Nuit blanche la veille. Nuit blanche le lendemain. Nuits blanches jusqu’aux résultats.

En montrant ta bonne foi

Tu as bossé raisonnablement, mais le sujet est malencontreusement tombé sur la partie étudiée pendant ta semaine de gastro ? Pas de problème, montre à ton correcteur que tu as joué le jeu : essaie de faire un lien pas trop foireux avec une autre partie du cours que tu connais mieux, et recrache tout ce que tu connais dessus. Le correcteur verra très clair dans ton jeu, mais ça lui arrachera peut-être un sourire. Et parfois, ça tient à ça.

A l'arrache

En taffant toute la nuit précédente, en te rendant compte de l’ampleur de la tâche, en mode « Putain mais les autres ils ont appris TOUT ÇA au cours de l’année ??? »

En s'en battant le cristallin

En s’en branlant quoi. A peine assis « On a le droit de sortir au bout de combien de temps s’il vous plait ? ». *Regard noir de la petite nana devant toi, qui aura une mention mais jamais d’amis*

Sans trop y croire, mais...

…on sait jamais. Lucide sur ta médiocrité, mais aussi conscient que l’espoir fait vivre. En mode Jean-Claude Dusse ; sur un malentendu…

En mode méthode Couet

« C’est pas parce que j’ai passé mon année à fumer des pets à chaque interclasse que j’aurai pas mon BAC. C’est pas parce que j’ai passé mon année à fumer des pets à chaque interclasse que j’aurai pas mon BAC. C’est pas parce que j’ai passé mon année à fumer des pets à chaque interclasse que j’aurai pas mon BAC. » La puissance réalisatrice de l’esprit. Qui ne fera pas le poids contre la puissance destructrice du cannabis.

Au métier

C’est la troisième fois que tu le passes. Tu connais les lieux, tu connais les épreuves, tout ça n’a plus le moindre secret pour toi. Pilote automatique et ça devrait passer. Sinon, même méthode l’année suivante. Et l’année d’après. Et l’année d’après…

Au calcul

Tout miser sur ton coeff’ 9, sans rien toucher de tes coeff’ 3 et 4. Et serrer les fesses en découvrant les sujets des épreuves concernées.

Aux acquis

« Ah bah j’y peux rien si t’es pas prêt Kevin. Fallait faire comme moi, et bosser sérieusement toute l’année. Il fallait y penser avant. Et non, je ne te prêterai pas mes fiches, arrête d’insister ! »

Au rattrapage

Et on s’en contentera ! L’histoire ne s’attachera pas à ce genre de détails, même s’il est également probable qu’elle ne s’attachera pas non plus à un branleur lecteur de top tel que toi. Mais ça…

Allez, ferme cette page, et va bosser nom de nom !