Vous connaissez forcément quelqu’un qui adore la randonnée et qui a déjà essayé de vous convaincre de vous y mettre. Vous êtes peut-être même ce genre de personne. La randonnée a la côte depuis toujours et n’aurait que des avantages. Enfin, en théorie… Parce que la randonnée, c’est en fait vraiment nul…

C'est fatiguant

C’est la raison numéro 1 ! Oui, marcher ça fatigue vachement. Non seulement on est crevé pendant, mais on met aussi plusieurs jours à s’en remettre avec les courbatures qui nous rappellent que cette randonnée en Corse n’était vraiment pas une bonne idée.

On transpire abondamment

Qui dit effort physique, dit transpiration. Surtout l’été mais aussi l’hiver. C’est d’ailleurs peut-être le pire. Quand on sue comme un veau sous plusieurs couches de fringues. On est alors tenté de se poser mais on sait qu’on aura rapidement froid et que si on s’arrête on chopera probablement les crèves et qu’on va traîner ça 15 jours.

Se reconnecter à la nature c'est surfait

On nous vend souvent la randonnée comme un moyen de se rapprocher de la nature. On foule du pied des territoires vierges (enfin non mais là n’est pas la question), on sent la terre vibrer à travers nos semelles et le soir venu, on s’endort bercé par les doux sons de mère nature. Enfin, en principe parce qu’en réalité on se chope vite des crampes, on se fait mal et quand il faut pioncer, on a trop chaud ou trop froid et on s’explose le dos sur un matelas qu’on n’a pas été foutu de gonfler parce qu’on a la capacité pulmonaire d’un enfant de 2 ans.

Il n'y a pas de toilettes

Vous connaissez le bouquin intitulé Comment chier dans les bois ? Ça vous fait envie à vous de risquer de vous accroupir sur du sumac vénéneux et de vous essuyer avec des fougères ? On a beau beau dire, le progrès a du bon.

On mange mal

En théorie, les coins où on randonne sont éloignés de la civilisation. Du coup, pour manger, il faut prévoir des trucs. On peut se la jouer aventurier et prendre son réchaud pour se préparer des plats à peu près élaborés mais la logistique est super lourde. On peut aussi « attraper » son repas ou encore manger des sandwichs préparés à l’avance. En tout cas, une chose est sûre : en randonnée, surtout quand on n’a pas l’habitude, on ne mange pas bien. On remplit juste son estomac avec le strict nécessaire pour ne pas tomber dans les pommes.

On est à la merci des bêtes sauvages

Et par bêtes sauvages, je ne veux pas forcément parler des ours et des loups mais des moustiques, des araignées, des moucherons et de toutes ces bestioles qui semblent avoir été créés pour vous pourrir votre connexion avec la nature.

Il faut se lever super tôt

Et oui, il est plutôt rare de débuter une randonnée à 14h après avoir cuvé sa bière toute la matinée devant Télématin.

Ça coûte une blinde

Un faux prétexte ? Pas vraiment. Car si on veut bien randonner, pendant longtemps et sans risquer l’amputation des deux pieds, il faut investir. Investir dans de bonnes chaussures, des habits de pluie, des accessoires…

Il y a toujours un mec pour faire son malin

Parce qu’il est toujours plus agréable de randonner en groupe, vous pouvez être sûr·e de devoir vous farcir un type qui a déjà monté l’Everest 2 fois aller-retour sur une jambe et qui a mangé des choses qui feraient vomir un bouc sur le GR10, en plein hiver, avant de se battre contre un ours enragé. Le genre de personnage qui vous fait vous sentir minable quoi…

C'est risqué

Les moustiques, la soif, la faim, les courbatures, la soif et encore la faim. Mais ce n’est pas tout ! Randonner, c’est aussi s’exposer à des risques bien plus grands : on peut se perdre, se tordre une cheville, pisser sur une salamandre, lécher de désespoir le dos d’un crapaud, tomber sur un troupeau de chevreuils en rut… Le genre de trucs qui arrivent tous les jours.

Alors oui, la randonnée, c’est surfait. Mais si vous n’êtes pas convaincus on a les plus belles randonnées de France et les accessoires indispensables de randonneurs.