Les êtres humains se battent depuis la nuit des temps déclenchant bien (trop) souvent des conflits dévastateurs qui forcément laissent non seulement des marques dans les esprits, mais aussi aux endroits où sont tombés des milliers d’hommes sacrifiés au nom d’un désir de conquête. Ce top se propose donc de parcourir le globe au fil de 10 champs de bataille célèbres, qu’il est aujourd’hui possible de visiter, histoire de prendre la mesure de ces guerres qui malheureusement, ne semblent pas nous avoir servi de leçon…

La bataille de Marathon (d'août à septembre 490 av. J.-C. en Grèce)

Épisode le plus célèbre de la première guerre médique, la bataille de Marathon opposa les Perses aux Hoplites théniens et platéens. Un conflit qui inspira à l’académicien Michel Bréal la course du marathon, d’après les exploits d’Euclès (qui fut envoyé de Marathon à Athènes pour annoncer la victoire des Grecs) et de Phidippidès (qui courut pendant 240 bornes pour prévenir les Spartiates que les Perses avaient débarqué). Une colonne a notamment été érigée pour célébrer la victoire de la Grèce sur le site de la bataille.

La bataille des Thermopyles (le 11 août 480 av. J.-C. en Grèce)

Le paysage a bien changé depuis l’époque où le roi Léonidas et ses vaillants soldats (aidés par une « poignée » d’hommes de Thespies) ont tenu tête à la gigantesque armée du roi Xerxès (ils étaient 70 000 selon la police et 300 000 selon les participants). La mer a notamment reculé, transformant peu à peu cet étroit passage stratégique en boulevard. On peut visiter le lieu et voir notamment la majestueuse statue de Léonidas. Ce qui est mieux que de revoir pour la trentième fois le film 300.
Cela dit, c’est loin d’être la seule bataille à s’y être déroulée. Pendant la Seconde Guerre mondiale les Grecs et les Anglais s’y opposèrent aux Allemands.

La bataille d'Hastings (le 14 octobre 1066 au Royaume-Uni)

Un conflit qui mena le duc Guillaume de Normandie à la victoire après avoir lutté avec ses hommes contre ceux du roi anglo-saxon Harold Godwinson. Le duc qui put ainsi rallier Londres pour y être sacré roi. Ce qui changea pas mal de choses pour nos voisins amateurs de pudding. Courte mais intense, la bataille qui coûta la vie à plus de 5000 hommes se déroula près de Hastings, dans une région boisée, que l’on peut visiter de nos jours.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

La bataille de Waterloo (le 18 juin 1815 en Belgique)

C’est au sud de Waterloo en Belgique, que l’armée française menée par Napoléon 1er, se frotta aux hommes du duc de Wellington, pour au final essuyer une cuisante défaite. Défaite qui mena Napoléon à abdiquer quelques jours plus tard, alors qu’il venait, trois mois plus tôt, de reprendre le pouvoir. Le site de cette célèbre bataille n’a quasiment pas bougé en 200 ans. On peut notamment y trouver la Butte du lion, qui est classée, à l’instar du champs de bataille, au Patrimoine majeur de Wallonie.

La bataille de Gettysburg (du 1er au 3 juillet 1863 aux États-Unis)

Plus lourd affrontement entre les forces du sud et celles du nord de toute la Guerre de Sécession, la bataille de Gettysburg a eu lieu en Pennsylvanie et a vu la victoire des Nordistes. Quasiment 8000 hommes y laissèrent la vie. On trouve aujourd’hui à l’endroit même où se sont déroulés les combats le National Military Park. Des reconstitutions y sont régulièrement jouées, dans la grande tradition américaine.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

La bataille de Little BigHorn (les 25 et 26 juin 1876 aux États-Unis)

L’ultime assaut du tristement célèbre lieutenant-colonel George Custer contre les guerriers Cheyennes et Sioux rassemblés par Sitting Bull, constitue l’épisode le plus connu des guerres indiennes (les guerres de Black Hills). Elle vit les indiens remporter la victoire. Custer perdit la vie aux côtés des hommes de son bataillon. Le site est aujourd’hui préservé dans le Little Bighorn Battlefield National Monument, dans l’état du Montana.

La bataille de Verdun (du 21 février au 19 décembre 1916 en France)

Les Français remportèrent la victoire au terme de longs mois d’un combat acharné contre l’Empire Allemand, qui occasionna plus de 700 000 victimes. Partiellement détruite, la ville a fini par se relever pour littéralement renaître de ses cendres. L’ossuaire de Douaumont, situé non loin de là, ainsi que le Mémorial de Verdun célèbrent la mémoire des victimes. Des vestiges sont également visibles, comme ces tranchées à moitié enterrées mais toujours identifiables.

La bataille de Stalingrad (du 17 juillet 1942 au 2 février 1943 en Russie)

Hitler a eu les yeux plus gros que le ventre quand il voulut se frotter à la mère Russie. Occupant la majeure partie de la ville de Stalingrad, au prix de nombreuses victimes, les Allemands furent en effet encerclés par l’Armée Rouge qui mit à genoux les soldats du IIIème Reich pour finir par les mener à la reddition. Il s’agit de l’une des batailles les plus meurtrières de l’Histoire. On estime à plus de 500 000 le nombre de morts, civils et soldats confondus. Une gigantesque statue de la Mère-Patrie qui commémore notamment la victoire Russe, domine Volgograd, la nouvelle Stalingrad, qui fut d’ailleurs ravagée par les combats, puis reconstruite.

Le débarquement en Normandie (le 6 juin 1944 sur les côtes normandes)

Le cinéma a bien souvent contribué à limiter cette phase décisive de la Seconde Guerre mondiale au débarquement des troupes alliées sur les plages de Normandie mais ce fut bien sûr beaucoup plus complexe. Il s’agit quoi qu’il en soit d’un des plus célèbres affrontements de l’Histoire. Celui qui changea tout et précipita la défaite d’Hitler et l’effondrement du IIIème Reich. On peut se rendre sur les plages qui virent les soldats débarquer face aux Allemands, visiter le musée Mémorial d’Ohama Beach à Saint-Laurent-Sur-Mer et aller se recueillir au cimetière américain de Colleville-sur-Mer.

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Il n'a pas souffert, promis

La bataille de Diên Biên Phu (du 13 mars au 7 mai 1954 au Nord-Vietnam)

Le dernier grand affrontement de la guerre d’Indochine opposa donc l’union française aux hommes du Viêt Minh, à Diên Biên Phu dans le Nord Vietnam. Véritable massacre qui se termina par la défaite des Français, ce conflit est notamment célèbre pour la lutte acharnée des soldats français pris au piège dans une cuvette, sans aucune possibilité de soutien aérien, qui fut immortalisée au cinéma par Pierre Schoendoerffer. Les américains prendront le relais, s’enfonçant à leur tour dans un bourbier qui marquera leur Histoire au fer rouge.

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Il n'a pas souffert, promis

On est d’accord, il en manque beaucoup…