Parfois on se plaint de sa vie sexuelle, parce que par exemple on n’a pas baisé depuis 6 ans ou parce qu’on n’a jamais eu d’orgasme, ou parce qu’en fait on aimerait parfois que quelqu’un nous désire mais que ça n’arrive pas et qu’on fait conséquemment une dépression. On a sans doute raison, mais faut relativiser. Mieux vaut ta vie sexuelle même si elle ressemble à ça que celle du panda. Promis.

Le panda

Il a deux ou trois jours par an pour baiser et quand il baise, c’est-à-dire déjà qu’il a quelqu’un avec qui baiser et qu’il n’a pas la flemme, le sexe est nul nul nul. Du coup, pour contrer ça, les directeurs de zoos qui veulent que l’espèce se perpétue leur foutent du porno pour essayer de les motiver. Et ça ne marche pas toujours. De là à parler d’extinction coupable par excès de grosse glanderie, il n’y a qu’un pas.

Le pseudobiceros

Les deux larves font un combat de bite à voir qui a la plus dure. Le gagnant envoie le sperme dans l’autre et l’oblige à garder les œufs. Essayez un peu d’imaginer ce que ce serait dans la vie humaine un truc comme ça. De drôles de soirées entre potes et, à tout le moins, énormément de regrets le lendemain matin.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Nhobgood Nick Hobgood

Le chat

Le chat a des épines sur la bite pour maximiser les chances d’ovulation de la chatte et éviter qu’elle ne se barre avant d’avoir joui. Plus l’acte avance, plus les épines rentrent dans la chair de la chatte, de façon à créer une douleur absolue. Et en plus, il n’existe pas de contraception chez les chats, donc non seulement tu baises en ayant mal, mais ensuite tu es forcément enceinte et ta vie est foutue, d’autant que derrière rien n’empêche le maître d’emmener les chatons prendre un bain un peu appuyé.

La mante religieuse

A la fin de l’acte, la femelle arrache la tête du mâle et la mange. C’est pas terrible quand même. Passer une bonne soirée tranquille avec ses potes mantes religieuses, boire un coup de trop, ramener une fille, se rendre compte qu’en fait c’est une tueuse en série – enfin pas s’en rendre compte puisqu’on n’a plus de tête.

Le porc-épic

Le porc-épic est obligé de faire une golden shower avant la baise. Chacun ses pratiques, mais c’est le côté obligatoire qui me gène, moi, parce que sans déconner de temps en temps t’as juste envie de niquer, pas forcément d’être recouvert de pisse avant de niquer, et ça le porc-épic il comprend pas, il est toujours dans l’excès, je lui ai dit, mais il m’écoute pas.

Crédits photo (CC BY 2.0) : Dori

Le kakapo

Oiseau tout nul, le kakapo est un perroquet géant même pas foutu de voler. Mais le pire, c’est quand il s’agit de baiser. L’espèce est endémique à cause de son incapacité totale à faire ça simplement comme tout le monde. D’abord, c’est la baston. Les kakapos mâles se réunissent dans une arène et se fightent, histoire de savoir qui est le plus fort. Ensuite, ils vont sur une crête à pied (rapport au fait qu’ils ne savent pas voler), creusent un trou et crient en espérant qu’une femelle passe par là. Mais comme y’a plus beaucoup de kakapos, les femelles ne passent pas trop par là et le kakapo est gros jean comme devant, obligé finalement de se finir sur une pierre ou un truc tout nul parce que personne ne veut de lui. Et quand une femelle arrive, il faut qu’elle se repère à pied et c’est galère parce que des fois c’est loin et repérer un mec dans une forêt parce qu’il couine, c’est pas évident.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Gnomon sur Wikipédia hongrois

L'amazone à front blanc

L’amazone à front blanc est trop sympa. Quand elle kiffe, elle embrasse et tout. Sauf qu’elle embrasse comme une dingue et qu’ensuite elle est tellement contente qu’elle vomit dans la bouche de sa partenaire. Ensuite on peut faire ses petites affaires. Bref, pour niquer, faut que t’acceptes qu’un mec dégueu te bécote à fond puis te vomisse dans la bouche, ce qui peut arriver dans le règne humain mais y’a l’alcool pour oublier.

L'histiostoma

Cette espèce de mite a un truc pratique. La femelle se démerde pour avoir un premier gosse mâle qui, quand il naît, lui sert d’esclave sexuel. Elle le nique, elle le nique, et, une fois qu’elle est enceinte de vrais enfants, elle se casse. Le mâle qui, rappelons-le, est aussi un bébé, meurt, faut de soins ou de bouffe. Merci au revoir. Imaginez un peu ce qu’on dirait si une femme faisait ça avec son gosse.

Les macaques

Ca doit être épuisant d’être un macaque. Pas cons, les mâles se sont rendus compte qu’un bon moment pour déglinguer la gueule de ses adversaires et montrer c’est qui qui domine, c’est pendant que les autres baisent. Du coup ils déferlent sur les couple en pleine copulation et, au moment de l’orgasme, ils frappent. T’es jamais peinard : dès que tu baises, tu te fais attaquer par d’autres macaques. De là à arrêter de baiser, il n’y a qu’un pas : franchissons-le.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Yosemite

L'Antechinus stuartii

Ce truc a une sexualité suicidaire. En gros pour faire simple, pendant 9 mois, le mâle se prépare à la saison de la reproduction qui en dure 3. Il bouffe, il dort, il fait du crossfit et des pompes. Puis vient le moment de la reproduction et là c’est la folie : 3 mois de sexe non stop sans bouffe et sans sommeil avec tout, mais TOUT ce qui passe. Résultat : au bout du bout, le mâle meurt d’épuisement et il ne baisera plus jamais de sa vie. Il a probablement eu raison d’en profiter, du coup.

 

Ridicul (c’est un jeu de mots fin et travaillé au corps).

Sources : Cuanta razon, Terrafemina, Kinaps