Le Salon de l’agriculture, c’est la grande fête du terroir agricole, l’occasion de se réconcilier avec son pays, avec ses racines, avec toutes les richesses qui forment et peuplent la France, c’est la rencontre des mondes qui vivent juxtaposés habituellement, simplement réunis par une constitution et une unité territoriale, C’EST UNE MAXI OCCASION DE PICOLER GRATOS YYYEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEES.

L'absinthe, fabriquée en Haute-Saône

L’absinthe est à nouveau autorisée dans toutes ses formes et peut titrer jusqu’à 90 degrés. 90 degrés, c’est autant de raisons pour s’arrêter au stand Bourgogne-France-Comté et n’en repartir qu’en civière. Essayez d’oublier un truc au stand avant de partir, vous allez comprendre pourquoi.

Crédits photo (CC BY-SA 2.5) : Eric Litton

Le rhum agricole de Guadeloupe

Une fois que l’on a survécu aux assauts de l’Est, on peut faire un tour dans les DOM et goûter au terroir guadeloupéen. Mieux vaut repérer les toilettes, avant, parce que le rhum blanc peut facilement titrer jusqu’à 70. J’ai de très très mauvais non souvenirs de la dernière fois que j’en ai bu.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : LPLT

Le kirsch de Fougerolles

Pour commercialiser du kirsch de Fougerolles, l’alcool doit titrer au-delà de 60 degrés. Obtenu à partir de cerises fermentées, il vous oblige à revenir sur vos pas au premier stand que vous avez visité, d’où la nécessité d’y avoir oublié votre sac à dos ou vos lunettes.

Crédits photo (Domaine Public) : Félix Potuit

Le calvados de Normandie

Après une pause bien méritée, rien ne vous empêche d’avoir envie d’aller voir la mer. Rien ne vous empêche de vous frayer un chemin vers la Normandie, pour vous envoyer un petit calva en digeo, un petit calva qui passe très bien malgré les 55 degrés qu’il dépasse souvent. Toujours ça que les Boches n’auront pas.

Crédits photo (CC BY-SA 2.5) : Meaglin

La verveine du Velay

Bon. On est patraque, faut reconnaître. Non, non, on va pas ergoter, on est patraque. Ce qu’il faudrait, ce serait une petite décoction aux plantes, quoi, une petite verveine. Une petite verveine du Velay, par contre, avec ses aromates mystérieux, sont goût de n’y-reviens-pas, et ses 55 degrés. Pour ça, essayez de repérer l’endroit où Wauquiez serre des mains et titubez jusqu’à lui. (Profitez-en pour lui vomir dessus de ma part, si vous pouvez).

Crédits photo (CC BY-SA 4.0) : Marianne Casamance

La poire d'Olivet du Loiret

Bon. Il faudrait manger un truc, sûr, mais un truc sain, un fruit, quelque chose qui reste pas sur l’estomac. Une poire. Bien sûr. Une poire. Une poire d’Olivet. Direction le Loiret, où on vous conseille de vous envoyer un gros shot de liqueur à 50 pour tapisser l’estomac.

Le cognac

Comme une envie de s’aérer et de mâcher un mentos. Comme une envie de soleil, là. On part dans le Sud. Allez, viens, on part dans le Sud. Armagnac, Cognac, on se fait le Sud-Ouest (à qui tu parles ?). Un armagnac à 48, un petit cognac à 45, hop, c’est mieux que trois semaines de vacances.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : V. Gubina

Le marc d'Alsace

Bientôt, il va falloir rentrer chez soi. C’est où chez toi ? Tu sais plus, tu veux plus, t’es comme ça, t’es un HOMME LIBRE TU T’EN FOUS TU VAS OU TU VEUX ET TOI TU VEUX ALLER EN ALSACE POUR REFAIRE LA GUERRE DE 39-45, 45 COMME LE TITRAGE DU MARC D’ALSACE KESKYA KESKYA TU M’AS MAL REGARDE TOI ?

La prunelle de Troyes

C’est déjà l’aube, et tu y vas, dans l’aube, escorté par un flic, certes, mais ça fait toujours un compagnon, d’ailleurs tu y tiens comme à la prunelle de tes yeux, à ce flic, et d’ailleurs on va trinquer, je peux t’appeler Alain, Alain ? Trinque avec moi avec la Prunelle de Troyes, Alain, ça tape à 40, ça va, ça va, je tiens debout, je peux conduire, viens, allez Alain, lâche ton képi, viens faire la vie avec moi.

La bénédictine de Fécamp

Fécamp les vacances ? La porte de la cellule se referme. Le prêtre arrive pour te bénir. Il pue l’alcool à 40.

Nos régions ont du talent.