Pourtant tout est écrit, là sous votre nez. Mais franchement comprends pas. Rien de rien. Et puis vous êtes bien trop fier pour demander à quelqu'un d'autre ce qu'ils veulent vraiment dire "par rentrer le petit X dans le Y sans bouger le B". Non la vie est une chienne qui ressemble à une étagère Ikéa: ça parait simple mais à la fin c'est tordu et il reste une petite vis. Et des expressions à la con qui nous font passer pour des ablettes, y'en a quelques unes.

  1. Faire suer les poireaux : il est bien connu que les poireaux ont un léger problème de surpoids. Allez allez les gros ! Hop hop hop on remue son c… poilu !!
  2. Emonder les amandes : mes ptites dames, il est grand temps que vous appreniez à vous tenir dans les soirées mondaines. Oui, l’heure est venue de vous émonder mesdemoiselles. Leçon numéro 1 « comment réagir de manière mondaine à une noix de cajou qui flatte votre décolleté »
  3. Couper les carottes en julienne : Quelqu’un pourrait-il me dire une bonne fois pour toute QUI est cette Julienne ? Parce que Julie, on connaît, Juliette, on connaît, … Julianne, on connaît…mais Julienne ? Vous en connaissez vous ? C’est qui bon sang ? Et puis d’abord, ça veut dire qu’il faut d’abord couper cette pauvre Julienne, l’éventrer donc ? pour pouvoir ensuite couper les carottes à l’intérieur ?
  4. Verser de l’eau jusqu’à niveau : mais quel niveau ? le niveau d’eau ? mais comment je fais pour verser l’eau jusqu’à un niveau d’elle-même ? ça devient conçeptuel la cuisine à ce niveau là !
  5. Braiser les endives : A force de me dire que la cuisine, c’est vraiment tordu, je vais finir pas croire qu’il manque un R dans cette instruction là.
  6. Etuver le lapin : on ne le sait pas assez, l’Allemagne fut LA référence de la gastronomie au 18ème siècle. Un cuisinier du nom de Gottfried VonKricht eut son heure de gloire à la cour du roi de France. Ne maîtrisant pas bien le français écrit, il demanda à son interprète de rédiger pour lui son livre de cuisine : « Pour la recette tu lapin au pasilic, fous allez commencer par égrire qu’il faut étouver lé lapin » Voilà comment l’expression est arrivée.
  7. Bougnasser les cailles : alors là c’est du lourd mes amis. C’est bien simple, dites à vos proches que ce soir vous leur servez des cailles que vous avez délicatement bougnassée et je vous laisse savourer leur réactions.

Ecrit par Odile, nouvelle topiteuse qui a mis le temps mais qu'a bien fait.