La Transylvanie, c’est la partie la plus mystérieuse de Roumanie. Déjà parce que c’est là que Bram Stoker a choisi d’y installer son comte Dracula, mais aussi et surtout parce que les Carpates environnantes enclavent le coin et incitent les visiteurs à flipper leur race. Bref, une bonne ambiance pour un voyage du flip.

La citadelle d'Alba Iulia

Ancienne capitale de principauté de Transylvanie, Alba Julia est une ville assez dingue, présentant de nombreux vestiges romains et médiévaux, avec des remparts tout autour et le sentiment qu’à tout moment un fiacre va arriver pour conduire des voyageurs non-informés vers la demeure du comte Dracula.

Crédits photo (CC BY-SA 4.0) : Kiki Vasilescu

Le château de Bran

Construit par les chevaliers teutoniques, le château de Bran est ensuite revenu aux Habsbourg. On ne peut pas faire plus draculesque que ce château du XII° perché sur les hauteurs et qui a d’ailleurs inspiré celui du célèbre comte de Bram Stoker. Entre passages secrets humides et échos, on est bien dans l’ambiance qu’il faut.

Crédits photo (Creative Commons) : Dobre Cezar

Les gorges de Turda

Egalement appelées Cheile Turzii, elles constituent une réserve naturelle tout au long d’un canyon abritant des centaines et des centaines d’espèces rares d’animaux et de fleurs rares. Un lieu d’une exceptionnelle diversité naturelle et une randonnée d’une très grande beauté.

Crédits photo (CC BY 2.0) : Cristian Bortes

Le château de Hunedoara

Il me semble qu’on ne pouvait faire plus draculesque que le château de Bran ; en réalité, si, on peut, avec le château de Hunedoara, merveille gothique incroyablement bien préservée et qui abrite un certain nombre de fresques terrifiantes du XVI° siècle.

Crédits photo (Creative Commons) : Carcea Daniel

La mine de sel de Turda

Cette ancienne mine de sel reconvertie en base de loisirs et de culture est intéressante à plus d’un titre : d’abord parce que, d’un point de vue historique, elles constituent un trésor sur l’histoire de l’extraction du sel en Transylvanie. Ensuite parce que leur rénovation en 2009, survenue 70 ans après leur fin de service, a permis de conserver l’architecture initiale tout en offrant aux visiteurs de nombreux événements culturels.

Crédits photo (CC BY 2.0) : Cristian Bortes from Cluj-Napoca, Romania

Les Carpates

Les Carpates occidentales roumaines culminent à 1900 mètres et offrent des possibilités de randonnées assez dingues, dans la brume des cimes. On y croise des petits villages typiques avec des architectures traditionnelles roumaines de dingue, dans une impression de bout du monde.

L'église noire de Brasov

Edifiée en 1383, la cathédrale de Brasov est un joyau du patrimoine gothique roumain. C’est une bonne raison pour visiter la ville de Brasov, bourgade un peu typique, un peu provinciale, devenue au fil du temps une grande ville roumaine, comptant tout de même 250.000 habitants. Une densité inhabituelle dans une région enclavée et qui n’ôte pas tout à fait l’inquiétude qui se dégage de ses rues.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Photo by User:Angelbo

Du ski à Poiana Brasov

Pas très loin de Brasov, cette station de ski, la plus réputée du pays, dispose d’un assez grand nombre de pistes skiables et de qualités d’accueil assez indéniables. Et puis faire du ski en Roumanie, ça a quand même de la gueule.

De la randonnée dans les Alpes de Transylvanie

Cette partie des Carpates culmine plus haut et offre une diversité de paysages plus grande que les Carpates occidentales roumaines. Avec des lacs s’étendant à pertes de vue et de nombreuses randonnées possibles, elles sont un passage obligé pour tous les amateurs de nature et de montagne.

Crédits photo (Creative Commons) : Julo

Le centre historique de Sighisoara

Sighisoara est probablement le village de Transylvanie le plus touristique. Son architecture typique en fait une destination très attirante pour les visiteurs venus admirer ses églises, ses murailles et profiter de la bonne ambiance qui y règne. Un bon point de départ pour le voyage chez Dracula.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Kwan Ng

Vlad l’Empaleur likes this.