Si le photocopillage tue le livre, le piratage informatique tue ton ordinateur et/ou ton moral une fois que quelqu'un a récupéré ton code de carte bleue. On a toujours le sentiment que les pirates s'attaquent plus volontiers à des entreprises. Or, on peut tout à fait se faire pirater même si l'on n'est pas connu ni riche, et on peut clairement en diminuer le risque si l'on prend deux secondes pour adopter de meilleures pratiques. Pour assurer ta sécurité sur le web, Kaspersky te permet de protéger ton petit ordinateur et tes données personnelles.

Mettre le même mot de passe partout

C’est une connerie que l’on fait en boucle. C’est tellement ennuyeux de se souvenir d’un mot de passe qu’on tend à utiliser le même partout et à ne pas le sécuriser assez. Parce que remplacer des lettres par des chiffres qui leur ressemblent pour faire des mots dont on se souvient, en fait, c’est plutôt DE81LE, même si c’est mieux que rien. Une fois qu’un type aura cracké ce mot de passe, il aura immédiatement accès à l’ensemble de tes comptes. Ce qu’il faut faire, c’est multiplier les mots de passe en alternant majuscules, minuscules, chiffres et caractères spéciaux dans l’idée de crypter le mot de passe au maximum.

Télécharger sur des sites illégaux

C’est pratique. C’est là, c’est gratuit. Y’a qu’à cliquer et attendre pour avoir son logiciel ou son film ou son album. Sauf qu’il n’y a rien de plus facile pour un pirate que de placer un cheval de Troie dans un fichier à télécharger en p2p pour ensuite accéder aux données de celui qui l’a téléchargé. Il faut arrêter, c’est absurde, d’autant que désormais l’offre payante est pléthorique et raisonnable niveau coût. Vazy, clique sur uTorrent et fais supprimer, je te promets, on se sent libre après.

Toujours repousser les mises à jour de logiciel

Les concepteurs de ton navigateur, de ton pare-feu, de ton OS, de ton anti-virus, font en permanence des mises à jour pour palier les failles de sécurité détectées par les pirates. Mais quand on nous informe des mises à jour, on a toujours des trucs mieux à faire que d’attendre 20 minutes que l’ordinateur redémarre. Or, il faut vraiment faire ces mises à jours pour amoindrir la vulnérabilité de son matériel. C’est un peu comme si on était sur un bateau, qu’un mousse venait nous voir pour nous dire que tous les canons étaient viciés et que le moteur ne marchait plus, et qu’on attendait en se disant que de toute façon on ne croisera jamais de pirates. J’espère que vous aimez les métaphores maritimes.

Utiliser un mot de passe WEP pour le Wifi

On tend à utiliser des mots de passe Wifi en WEP pour la bonne et simple raison que ça va plus vite. Mais les mots de passe WEP sont insuffisamment sécurisés et chiffrés et la bonne solution est d’opter pour une clé WPA2, quitte à perdre un peu en vitesse de connexion en raison du matériel utilisé pour la sécurisation du réseau. Parce qu’une fois qu’un pirate est entré sur ton Wifi, t’es au devant de grands problèmes, Jack.

Laisser sa box allumée toute la nuit

Les pirates informatiques font peur un peu, et ce sont donc naturellement plutôt des oiseaux de nuit. Au-delà de nous exposer aux très discutables effets que peuvent avoir les ondes sur la santé, laisser son Wifi allumé toute la nuit, c’est donner 10 heures de tranquillité aux pirates qui souhaiteraient s’infiltrer sur le réseau. Autant dire un temps largement suffisant pour y parvenir pour peu qu’on soit un peu malin.

Se connecter chez les autres et oublier de se déconnecter

Tout le monde n’est pas né pirate, mais pour peu que tu laisses ton Facebook allumé sur mon ordinateur, tu risques de te retrouver assez rapidement fan de Michel Sardou. En soi, rien de bien méchant. Mais à multiplier ces habitudes, on pourrait finir par laisser sa connexion ouverte chez des gens malveillants. De plus, cela augmente les chances d’avoir ses comptes ouverts sur un réseau qui pourrait être piraté. Bref, il faut faire gaffe.

Installer des logiciels sans vérifier ce que c'est exactement

Et hop que je me chope ce petit logiciel anglais gratuit qui devrait me permettre de streamer le son de mon ordinateur. Et que je ne checke pas du tout sur Internet si c’est pas un malware tout simplement. Et que je l’installe sans rien lire et que je me retrouve avec de la pub partout sur mon ordinateur parce que j’ai consciemment accepté d’installer un logiciel tiers en plus de l’application. Et que j’ai envie de pleurer.

On ne vérifie jamais si les sites web que l'on visite sont sécurisés

C’est simple, pourtant, il suffit de regarder si, dans l’URL, la balise « https » apparaît. Si l’on se retrouve à faire des transactions ou à renseigner des champs personnels sur un site non sécurisé, c’est un peu comme si l’on se posait dans la rue à un carrefour fréquenté en hurlant son numéro de carte bleue. Ça peut être un délire, cela dit.

On ne désactive pas le javascript dans les PDF

Le javascript se déclenche automatiquement lors de la lecture des PDF, désormais assurée par la plupart des navigateurs. Sauf que, malgré les sécurisations régulières, le javascript intégré aux PDF est une cible privilégiée des pirates. Il suffirait d’aller dans les réglages et de désactiver le javascript automatique pour combler la faille, mais on ne le fait pas. De même qu’on a tendance à craquer de devoir toujours autoriser l’exécution de flash et qu’on finit par rendre son lancement automatique – et l’on s’expose à d’énormes risques.

Envoyer des mots de passe par email

« Mais oui, tu peux te connecter à mon serveur, si tu veux, voilà le mot-de-passe-unique-que-j’utilise-pour-tous-mes-comptes-je-l’écris-en-gras-pour-que-tu-ne-puisses-pas-le-rater. »

Comme ça, une fois le mail piraté, on est sûr d’être bien bien bien dans la mouise.

Changeons nos habitudes. Et pour éviter de se retrouver à -500000€ sur son compte en banque et se fâcher avec son banquier, on peut toujours assurer sa cybersécurité en utilisant des solutions comme Kaspersky.