Alors les zoulettes, marre de ses ragnouttes ? Eh bien il faut savoir que les menstruations étaient gérées d’une toute autre façon au fil de l’histoire. Déjà parce que les règles, dans l’imaginaire commun, ça n’existait pas donc pas de raison qu’on en parle. Mais malgré ce délicieux tabou, elles étaient pourtant bien là, et les femmes géraient comme elles pouvaient avec les moyens du bord. On a beau débattre aujourd’hui sur la toxicité du tampon, se pougner sur le port de la coupe menstruelle, quoi qu’il arrive on est mieux outillés aujourd’hui pour faire face au flux. Y’a encore du chemin, certes, mais c’est mieux qu’avant. Semi-youpi donc.

La ceinture de caoutchouc

Avec des variantes plus ou moins modernes avec le temps, le tout consistant à s’accrocher une ceinture autour de la taille qui permet de caler un linge dans la zone sanguinolente. Etant donné que je n’ai pas trouvé de photo libre de droit pour illustrer cet objet ressemblant un peu à une ceinture de chasteté, je vous propose une illustration réalisée par mes soins sur Paint.

Les linges

La méthode la plus courante et la plus classique et surtout la plus récente avant que le tampon ne soit enfin popularisé. Les femmes portaient des couches en linge qu’elles lavaient à longueur de journée, on peut pas dire que c’était ultra pratique mais HEY c’était écologique.

L'éponge

Attention hein ça ne marche pas avec les éponges de vaisselle surtout quand tu la mets du côté qui gratte. En fait, l’éponge menstruelle si elle est vieille comme le monde, continue aujourd’hui d’être utilisée dans une moindre mesure. C’est une éponge naturelle sans produits toxiques, mais avec quand même des bactéries et des champignons pouvant causer des infections.

Des papyrus roulés

Bon pour voir ça il faut remonter au temps des pharaons, qui n’étaient pas les derniers pour la déconne. Le papyrus était alors enroulé, humidifié pour être ramolli et utilisé comme un tampon. Gare aux échardes.

De l'herbe fraîchement tondue

Avis aux babos, cette technique présente plutôt en Afrique consistait à se faire des petites boules d’herbe insérées ensuite comme un tampon. Sympa non ? Quand on aime la nature, on l’aime à fond.

De la peau de bison

Une spécialité qu’on attribuerait à la tribu Sahnish. Bon attention, on collait pas la peau de bison directement après l’avoir dépecé on la décapait quand même avant. Finalement c’est une autre forme de linge si on y pense bien.

De la laine de mouton véritable

Tout comme l’herbe, le papyrus ou à peu près n’importe quoi, on a aussi tenté la boule de laine en Grèce Antique dans la vagin. Bon à ce stade franchement, les gars j’espère que vous avez aussi pensé aux gros sels (vu qu’on en met toujours sur une tâche de vin pour absorber, quelqu’un a bien du avoir cette brillante idée pour un tampon de fortune, non ?).

Du papier

Variante du papyrus utilisée dans le Japon Antique, le principe est encore une fois le même que celui du tampon. Tu ne verras plus ta copie double de la même façon.

Des cailloux creux

Non je déconne mais avoue ça aurait pu arriver, c’est même une idée pas si con je trouve. Allez je monte illico ma start-up de cailloux menstruels « Menstruation Rocks ». Ça va tout casser, mon gars.

Sinon, rien du tout en mode BALEK

Bah oui, on n’a pas toujours eu les moyens physiques et financiers de se coller des trucs alternatifs dans le vagin pour parer à ses écoulements, alors le plus souvent on laissait couler, sans rien, et on se lavait les jambes comme ça, tranquillou. Aujourd’hui il existe encore une minorité de femmes qui arrivent à contrôler leur flux, mais ça demande un peu de travail mental et peut s’avérer risky au regard de la traumatisante tâche du fond de pantalon.

Tag une copine ou un copain qui a ses règles en ce moment.

Sources :

100 % féminin

Le journal des femmes