Ah ! Donner la vie, se faire dilater l’utérus, transmettre ses névroses, fabriquer des mini-soi pour se faire admirer, être stressé par la vie de quelqu’un d’autre, se taper des rendez-vous parents/profs. Ah ! Y’a que ça de vrai. Pour se préparer à une telle avalanche de plaisirs, les méthodes diffèrent à travers le monde. Certaines femmes éclatent les couilles du père, d’autres bouffent leur propre placenta.

Les indiens Huichol et l'éclatement des couilles

Au coeur de la Sierra Madre vivent les indiens Huichol, une des tribus les plus isolées de la planète. Ouais ouais je vous fais pas les Nouveaux Explorateurs, on arrête avec la voix off de voyage. Bref, les indiens Huichol ont une coutume assez paritaire : pendant l’accouchement, le père est placé au-dessus de la femme, celle-ci disposant d’une cordelette accrochée aux couilles de son conjoint. Dès qu’une contraction lui donne envie de mourir, la femme partage sa souffrance avec lui en tirant sur ladite corde. Un partout balle au centre.

Les Hollandaises et le "on est bien chez soi"

30% des Hollandaises accouchent chez elles, contre 2% des Françaises. Une « kraamverzorgster », un genre de sage-femme à nom imprononçable, se déplace chez la fille et lui donne des conseils toute la semaine après l’accouchement. C’est vrai qu’on est bien dans les maisons hollandaises.

L'accouchement traditionnel au Maroc

Selon les normes de l’accouchement traditionnel marocain, les femmes accouchent chez elles, avec l’aide d’une accoucheuse qui leur massent le ventre et la vulve à l’huile d’olive. On gorge la future mère d’infusions au thym et à la menthe. Seules des femmes participent à l’opération. Les femmes accouchent tête nue pour se montrer accueillante, et personne ne lave le bébé. On jette aussi du sel et du henné aux quatre coins de la pièce pour éloigner les génies malfaisants.

Enfin y’a AUSSI des hôpitaux, hein.

L'Inde et la symbolique reloue de l'ouverture

Pour son premier accouchement, la femme enceinte retourne chez sa mère, et c’est pas parce qu’elle s’est fait larguer. Les suivants auront lieu chez le mari, avec que des femmes dans le lot. L’accouchement est marqué par une série de gestes d’ouverture, en symbole de la dilatation du col : on détache ses cheveux, on enlève ses bijoux, et on ouvre toutes les portes et les fenêtres. Ça doit être cool en hiver.

Le clientélisme bosniaque

En Bosnie, le père n’assiste pas à l’accouchement : il va plus volontiers picoler avec ses potes. En revanche, pour pas se retrouver avec un gosse tout nul, il couvre la sage-femme de cadeaux.

L'après-accouchement super nul de la Chine

Une fois le bébé expulsé de l’utérus, les femmes chinoises sont tenues de se reposer pendant un mois. Le flippe ultime étant que les nanas prennent froid, elles ont interdiction de se laver, de manger des aliments froids, d’allumer la clim ou d’ouvrir les fenêtres. Pas le droit non plus de lire ou de mater la télé. Et pendant ce temps, c’est la grand-mère qui s’occupe du bébé.

On rase la tête du bébé tout le temps au Pakistan

Toutes les semaines après la naissance du bébé, les Pakistanais lui rasent la tête et sacrifient un animal pour son bien. Pénible pour le pauvre gosse.

Selon certaines coutumes chinoises ou jamaïcaines, la mère avale son placenta

Cette pratique est courante dans le monde animal, mais elle est aussi l’apanage de certaines médecines traditionnelles en Chine ou en Jamaïque. Le principe est simple. Une fois l’accouchement terminé, on se fait un steak de placenta pour reprendre des forces. Selon la médecine moderne, les hormones présentes dans le placenta pourraient éventuellement éviter le développement du baby blues.

La fellation des Mandchous

L’ethnie Mandchoue, en Chine, fait des trucs zarbis avec ses bébés. Les filles se font toucher le clitoris joyeusement, tandis que les garçons se font sucer la bite par leur mère. La pratique n’a pas de caractère sexuel. En réalité, les Mandchous considèrent que les baisers sont par nature sexuels, contrairement à une bonne grosse pipe, raison pour laquelle les parents n’embrassent jamais leurs enfants.

Les crachats des Wolof

Les Wolof de Mauritanie crachent sur les nouveaux-nés ; les femmes déposent un mollard sur leur gueule, les gommes dans leurs oreilles. Ensuite, ils foutent de la salive partout sur leur tête. « Compliqué le monde » pense alors le bébé.

Ça donne envie de pas être né, tout ça.

Source : Amorel