Jacob Andrews, de College Humor, a raison : le problème, dans la vie, c’est qu’on ne peut pas toujours dire ce qu’on pense. On doit en passer par des miracles de subterfuge pour arriver à obtenir ce que l’on veut en espérant que l’autre comprenne le sous-texte sans qu’on ait à l’exprimer. C’est compliqué la vie – et que dire du couple.

Ce que tu dis : Fais ce que tu veux…

Ce que tu veux dire : T’as intérêt à faire le seul truc que tu dois faire et à ne pas chier dans la colle.

Et celui-là, c’est bon, ça me va bien ?

Ce que tu dis : Ouais, c’est parfait !

Ce que tu veux dire : Ça te va aussi bien que tout le reste et il faut qu’on y aille, en fait, là.

Ce que tu dis : Du coup t’as envie de faire quoi ce soir ?

Ce que tu veux dire : Mon dieu je t’en prie dis moi qu’on peut rester à la maison et rien faire ce soir.

Ce que tu dis : On a été invités par untel demain, mais y’a vraiment aucune obligation, si tu veux pas venir, tu le dis et tu viens pas.

Ce que tu veux dire : Il faut absolument que tu viennes, t’as pas le choix de toute façon, tu n’as que l’illusion du choix.

Ce que tu dis : Je suis pas énervée, je suis juste crevée.

Ce que tu veux dire : Je suis non seulement énervée mais super crevée en plus.

Tout est affaire de sous-texte.

Source : College Humor