En 2009, le premier iPhone sortait, et on va pas se mentir il ressemblait grandement à un jouet. On n’avait pas toute notre maison et plus si affinités condensée dans notre mobile et celui-ci nous imposait pas mal de limites à notre vie sociale. Le temps pour nous de faire une petite piqure de rappel, et je ne parle pas de l’application sur iPhone xptdr.

Il fallait éviter à tout prix le bouton "navigation internet" pour pas payer des trucs

C’était cette icône en forme de globe connecté et rien que ça, ça nous foutait tous les jetons. Dès qu’on cliquait dessus par erreur, le portable se mettait à mouliner pendant très longtemps (genre 1348949€ la seconde) et on avait l’impression de sombrer dans le darknet.

Il avait un clapet que tu faisais claper très fort pour intimider tout le monde au bahut

Et les plus stylées d’entre nous avaient un mini gloss qui pendait avec un petit fil. Déso pas déso.

Il coulissait pour laisser apparaître un clavier latéral pour faire comme dans les films

Je me souviens de cette sensation comme si c’était hier : c’était pratique, hype, et tellement en avance sur son temps… un bonheur.

On pouvait dire "j'ai plus de forfait sms"

C’était à la fois une méga frustration, et un bon prétexte pour disparaître si l’envie nous prenait. Aujourd’hui on est obligés de dire qu’on a plus de batterie ou qu’on était au ciné si on veut pas répondre à Pierre Paul Jacques, et encore, même ça ça passe plus parce qu’on sait très bien que t’étais actif il y a 2 minutes.

On achetait des sonneries de très basse qualité sonore

Pour les plus gangstas, il fallait aller sur LimeWire et se taper la chanson dont on pouvait pas modifier le nom genre : « Muse_supermassive_black_hole_1278 »

On écrivait tout en langage texto parce qu'on n'était pas assez riches pour avoir sms illimités

Un méthode relativement ouf qui permettait de décupler considérablement notre connaissance du langage avec une lecture rapide comme l’éclair. Ceci dit, je sais pas qui a inventé ce concept, mais on peut dire qu’on lui doit pas mal d’échecs scolaire depuis.

C'était encore cool d'avoir un BlackBerry

On se prenait tous pour des riches courtiers en bourse à courir entre deux confcall alors qu’on passait surtout notre temps à mettre à jour notre statut sur BBM selon les amitiés de la semaine et bien faire savoir quel était notre PIN pour pécho.

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Il n'a pas souffert, promis

Nos batteries tenaient le coup

Vous vous rappelez quand on avait pas besoin de recharger notre « tel » toutes les nuits + en milieu de journée ? Aaaaaah nostalgie quand tu nous tiens.

Quand on prenait une photo avec notre téléphone ça ressemblait à un gros pixel

On n’imaginait même pas qu’il était possible d’obtenir des clichés de qualité à moins d’avoir un méga appareil photo reflex. Tout ce bordel donnait donc lieu à de nombreux selfies de l’époque mal cadrés, flous, et 100% vintage. Je mets mon bras à couper que ça va revenir à la mode tout ça.

On se "bipait" pour éviter de s'appeler

Astucieuse méthode qui consistait à avertir l’interlocuteur en face de notre arrivée au pas de sa porte sans avoir à payer un appel nul qui te couterait un menu Big Mac.

On se dépêchait de se parler uniquement de 16 à 19h à cause de ces putain de forfaits "afterschool"

« REP MWA VITE BEST@H STP G PLU DE SMS A 17H!!!!!!! »

Tu n'avais que 4 émojis

On appelait d’ailleurs ça des « smileys » puisque le but était de transcrire toutes les émotions du monde rien qu’avec les caractères de notre clavier. Ça pullulait de xD, (^O^), ou encore l’astucieux ( ?° ?? ?°).

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Il n'a pas souffert, promis

PIN BBM : 2473AD666XD.