Il arrive que des gens découvrent des trésors dans leur maison, des objets d’une valeur inestimable qui peuvent les rendre super méga riches. Il y a de nombreux trésors qu’il reste à découvrir dans ce bas monde et avec un peu de chance (et probablement une maison immense), tu peux retrouver une momie de pharaon dans ta cave ou un portrait de Louis XVI dans ton placard de salle de bain. Moi, la semaine dernière, j’ai retrouvé 50 centimes derrière mon canapé et ça a refait ma journée mais tout le monde n’a pas cette chance.

Un Kooning à 450€

En 2015, Jan Starckx se promène tranquillou sur internet dans le but d’acheter une reproduction sympa pour décorer son salon. Il tombe sur une peinture représentant une jeune fille aux cheveux châtains vêtue d’une robe rouge. L’oeuvre lui plait et il décide de l’acheter pour 450€. En recevant le tableau, il remarque la signature similaire à celle du célèbre Willem de Kooning. Après expertise, Starckx apprend que son tableau est un original estimé entre 55.000 et 100.000 euros.

Un Renoir à 50€

En 2012, une américaine achète un tableau dans un lot de babioles au marché aux puces. Alors qu’elle allait arracher le papier brun au dos du tableau, sa mère remarque une inscription qui semble ancienne et décide de faire expertiser l’oeuvre. Il s’agissait en fait de « Paysages, Bords de Seine » de Pierre-Auguste Renoir, un tableau estimé entre 75 000 et 100 000 dollars. Le tableau avait été volé au musée de Baltimore en 1951 et a pu être restitué.

Un Warhol à 5 dollars

En 2010, dans une brocante de Las Vegas, Andy Fields achète un lot d’objets sans valeur apparente : 5 tableaux pour 5$. Ce n’est qu’une fois chez lui qu’il découvre un croquis caché derrière l’un des tableaux. C’est un dessin représentant Rudy Vallee en pop-art et il est signé Andy Warhol. L’esquisse date de 1940 environ, l’artiste n’a alors que 12 ans. Ce dessin d’enfant historique est estimé à 1,5 million de dollars.

Un Pollock à 5$

En 1992, Teri Horton veut remonter le moral de son amie en lui faisant une blague. Elle trouve dans une brocante un tableau qu’elle décrit comme très laid et l’offre à son amie mais cette dernière refuse car il est trop encombrant. En voulant le revendre, Horton rencontre un homme qui lui dit que le tableau pourrait être une oeuvre de Jackson Pollock, artiste américain mondialement connu. Depuis, aucune expertise n’a pu être apportée car les experts se contredisent. Les proches de l’artiste doutent que cela puissent être un tableau de Pollock et Horton refuse de vendre son tableau pour moins de 50 millions de dollars.

Un Velázquez dans les sous-sols de Yale

En 2002, pendant des travaux de rénovation, un tableau est découvert dans les sous-sols de l’université de Yale aux Etats-Unis. Le tableau est dans un état déplorable et il faut plus de 8 ans avant que des experts n’affirment que l’oeuvre est un original de Velázquez, « L’Education de la vierge ». Le tableau avait été offert à l’université en 1925 et est estimé à plusieurs millions de dollars.

Des négatifs d'Ansel Adams à 45€

Au début des années 2000, Rick Norsigian achète des négatifs photographiques sur plaques de verre dans une brocante en Californie. Il y en a plusieurs dizaines et le lot coute 45$. Norsigian n’hésite pas une seconde car il trouve une ressemblance avec l’oeuvre d’Ansel Adams, photographe connu pour ses clichés de l’Ouest américain. Ce n’est que 10 ans plus tard que l’expertise a officiellement attribué ces négatifs au photographe. Le lot est estimé à 160 millions d’euros et Norsigian vend ses tirages 5 800 euros l’unité.

Un tableau de Le Guerchin à 140.000 dollars

Alors qu’il visitait un musée en Allemagne, l’acteur Federico Castelluccio (Les Soprano) remarque qu’un tableau est étiqueté « peinture du 18e siècle représentant Saint-Sebastien » de peintre inconnu. Pourtant, Castelluccio est persuadé qu’il s’agit d’une oeuvre de Le Guerchin. Il décide d’acheter la toile pour 140.000 dollars et la fait expertiser ensuite. Il s’avère que le tableau est bien un original de Le Guerchin estimé à environ 10 millions de dollars.

Une peinture du Caravage dans un grenier

En 2014 à Toulouse, un homme monte dans son grenier pour réparer une fuite sur le toit de sa maison. En cherchant d’où vient le problème, l’homme découvre une toile peinte cachée dans les recoins de la charpente. La peinture est une version de « Judith décapitant Holopherne » qui pourrait être attribué au très célèbre peintre Le Caravage. L’oeuvre est alors acheminée à Paris où des experts se penchent sur la question. Les avis sont mitigés : alors que certains affirment que la toile est un original du peintre italien, d’autres pensent qu’il s’agit de l’oeuvre de Lodewijk Finson, peintre flamand qui imitait le style du Caravage. La question reste encore aujourd’hui en suspens mais le toulousain a dans tous les cas trouvé un trésor dans sa maison (rapport à l’émission avec Jérôme Anthony).

Un Van Gogh dans leur maison

Dans les années 1990, un couple achète une maison et ils y découvrent une peinture représentant un paysage de campagne française. Le couple trouve une forte ressemblance avec le style de Vincent Van Gogh et décide d’apporter la toile au musée Van Gogh d’Amsterdam pour le faire expertiser. L’avis général est que la peinture n’a pas été peinte par Van Gogh, la toile n’est en effet même pas signée. Ce n’est que 20 ans plus tard, grâce à des technologies plus avancées, que des experts ont pu prouver l’authenticité de l’oeuvre. Des lettres du peintre à son frère décrivant la toile ont également apporté des preuves concluantes.

Un Rembrandt disparu et retrouvé

À la mort de leurs parents, une fratrie du New Jersey (Etats-Unis) fait appel à une entreprise pour les aider à repérer les objets de valeur dans la maison de famille. Une toile, représentant un deux personnes tentant de ranimer un homme évanoui, passe inaperçu. En réalité, cette toile n’est autre que « L’odorat » de Rembrandt, une des peintures manquantes d’une série de 5 toiles sur les 5 sens. L’oeuvre réapparaît donc lors d’une vente aux enchères et est achetée près d’un million de dollars par un collectionneur. La toile a pu retrouver sa place dans la série « Les sens » lors d’expositions en Angleterre.

Sources : Le FigaroFrance Info