Avant, les effets spéciaux reposaient sur le génie du maquillage et des animatronic (bon attention, j’ai pas dit que c’était parfait d’ailleurs on vous a déjà fait la compile des pires effets spéciaux de tous les temps au cinéma). Puis on a découvert le numérique et le CGI et on en a un tout petit peu abusé. Déjà les effets spéciaux foireux dans les séries nous avaient fait mal aux yeux , cette fois-ci on a décidé de s’attaquer au cinéma des années 2010.

Les chats-humains dans Cats (2019)

Si la comédie musicale de Broadway avait rencontré un sacré succès, on ne peut pas en dire autant du film qui est rapidement devenu l’objet de moqueries à cause des effets spéciaux félinisant ultra dégueulasses. Une véritable insulte aux amoureux des chats.

Les tornades de requins dans Sharknado (2013)

Bon bien sûr, là je triche un peu puisqu’on parle bien sûr des gros nanars qui croisent des requins avec n’importe quoi et qui souffrent donc naturellement d’effets spéciaux absolument infâmes au même titre que Mega Shark vs. Crocosaurus (2010) ou encore L’Attaque du requin à deux têtes (2012).

Les pires oiseaux de l'humanité dans Birdemic 2 : The Resurrection (2013)

Le premier était déjà un scandale, mais il est sorti avant 2010 donc il saute (dommage). Toutefois, le second opus est tout aussi savoureux. Mais bon… là encore on est sur un cas hors compét’ puisqu’il s’agit d’un bon gros nanar des familles avec son lot de répliques de nanar.

La tenue gerbos dans Green Lantern (2011)

Blockbuster qui a peu séduit la critique, on notera que la combinaison intégralement en CGI ressemble franchement à rien.

Le faux chien dans L'appel de la forêt (2020)

Pour tous les fans de Jack London dont la lecture de ce livre a bercé l’enfance (ou l’adolescence, ou l’âge adulte, il n’y a pas d’âge pour lire ce livre), ce film est une atteinte à la bienséance. Alors oui d’accord, le tigre numérique dans L’Odyssée de Pi était plutôt pas dégueu, mais là franchement le chien numérique doublé d’un Harrison Ford refait, c’est un no-go.

Jeff Bridges mal rajeuni dans Tron : Legacy (2010)

La version de Jeff Bridges bénéficiant d’un rajeunissement CGI est peu convaincante tout comme les néons, tout comme le reste du film. Mais dans cette catégorie on vous renvoie vers la liste des acteurs qui ont été rajeunis au cinéma ou pire encore, la liste des morts ressuscités au cinéma.

Le chien qui joue numériquement mal dans Marmaduke (2010)

Et dans la série des chiens qui jouent beaucoup trop mal quand ils sont « ci-gi-aïsés » nous prendrons bien sûr ce sympathique oua-oua doublé par Omar Sy (eh oh ça va c’était en 2010). Je vous invite à découvrir la bande-annonce, un bonheur pour les yeux.

Le "moustache gate" de Justice League (2017)

Peut-être que vous vous souvenez, si vous avez eu la chance de voir ce chef d’oeuvre, avoir vu la gueule de Henry Cavill un peu triturée. Mais pourquoi ? Qu’a-t-on bien pu faire pour tordre ce joli petit minois ? Rien de plus simple. Le tournage du film a pris du retard, résultat, l’acteur se retrouvait à tourner à la fois pour Justice League et pour Mission Impossible : Fallout. Le problème, c’est que son personnage dans MI devait absolument porter une moustache. Or Superman avec une moustache ça fouette un peu. On a donc fait tourner l’acteur avec sa moustache, puis on l’a virée en post-prod grâce au sacro-saint CGI. Je sais pas si vous imaginez le coût et la complexité d’un tel procédé juste pour une sombre histoire de moustache devenue la risée du web…

« Si Warner Bros peut retirer la moustache de Henry Cavill en CGI, peut-elle créer une version CGI de moi pour aller au travail ? Je demande pour un ami ».

A peu près tout dans Gods of Egypt (2016)

Voilà encore un film qui montre parfaitement pourquoi l’abus de CGI tue le CGI. C’est simple, à peu près tous les paysages ressemblent à des fonds d’écran Windows.

The Amazing Bulk (2013)

Nanar des temps modernes (chroniqué d’ailleurs chez les spécialistes en question de Nanarland). On n’en est plus à se demander quels effets spéciaux sont foireux puisque rien ne va.

Le tir nucléaire qui creuse dans le sol dans Men in Black 4 (2019)

Au delà du fait que ce film soit un enchaînement sans fin d’inepties et de scènes totalement cons sans aucune forme de cohérence, on a particulièrement aimé le concept de cette arme à la puissance phénoménale qui parvient à créer un sillon dans la terre quand bien même le tir ne serait pas orienté vers le sol. Ouais bon j’avoue, je pousse un peu. C’est pas comme si le reste du film tenait debout. Je voulais juste trouver un espace de défouloir pour chier dessus.

Les visages des frères Bogdanov dans Le fruit de l'espoir (2018)

Si seulement c’était le truc le plus chelou dans ce film d’Alain Williams…

Un jour on vous fera quand même les pires effets spéciaux du cinéma des années 2000 parce que ça m’a fait beaucoup de mal de ne pas mentionner La Mommie, X-men, Spiderman, The Deep Blue ou encore Anaconda

Source : Sens critique, Complex, Looper