Le limogeage de Michel Estevan a ouvert le bal : les entraîneurs de Ligue 1 qui ne "passeront pas l'hiver" commencent à repérer les agences Pôle-Emploi les plus proches de chez eux. C'est donc l'occasion d'engager les pronostics et de lister les prochains postes à pourvoir en Ligue 1. Sélection des dix prochaines victimes de la crise.

  1. Claude Puel (Olympique Lyonnais) : La question n'est plus celle de la capacité de Puel à emmener l'OL vers les sommets, mais celle de la détermination de Jean-Michel Aulas à ne pas admettre qu'il s'est trompé. Mais quand un président répète plusieurs fois par semaine que son entraîneur a toute sa confiance, on sait tous que ça sent le sapin. Après PPH, voici PPA (Passera Pas l'Automne).
  2. Jean-Guy Wallemme (RC Lens) : Avec Jacques Santini et Christophe Delmotte comme adjoints et Daniel Leclercq comme directeur technique, ça fait beaucoup de monde pour prendre la place de Jean-Guy si la saison tourne mal. Et en ce moment, ça va pas fort à Lens.
  3. Pablo Correa (AS Nancy-Lorraine) : Correa était parmi les plus fervents défenseurs de la pelouse synthétique. Bon calcul Pablo. Les médias ont trouvé une explication imparable aux performances épouvantable des Nancéiens à domicile. Mais il y a bien un moment où l'on va se rendre compte que les équipes adverses aussi jouent sur la même pelouse et que même à l'extérieur, L'ASNL, c'est pas magique. Et là, on réalisera que Correa nous a bien embrouillé avec ses histoires de pelouse.
  4. Jean Tigana (Girondins de Bordeaux) : Bordeaux n'a que 3 points de plus que Lyon et ne sauvera pas sa saison avec un bon parcours européen. Le standing de l'effectif revu à la baisse ne semble plus correspondre aux ambitions de Tigana qui se plaignait de "l'héritage". Les Girondins préfèreront peut être un nom moins clinquant mais un technicien plus concerné pour jouer la 12ème place du championnat.
  5. Christophe Galtier (AS Saint-Etienne) : Les anciens Verts qui se déchirent pour récupérer à leur compte le bon début de saison de Sainté, Galtier, ancien adjoint à Lyon, qui confie avoir été approché par Aulas pour remplacer Puel et parle d'une "offre qui ne se refuse pas", la présidence qui veut une pointure en prévision de la Ligue des Champions l'an prochain et qui laisse filter le nom de Sven Goran Eriksson... Toutes les hypothèses sont à prendre en compte.
  6. René Girard (Montpellier) : Une récente conférence de presse de 14 secondes toute en sobriété et sans gros mots : voilà qui n’est pas du standing de la ville de Loulou Nicollin et de George Frêche. Cette faute professionnelle pourrait amener les dirigeants à se tourner vers un technicien un peu plus loquace et à contacter Antonetti un "entraineur qui a des couilles" comme dirait Loulou.
  7. Frédéric Antonetti (Stade Rennais) : A quoi ça sert d’être sur le podium, d’être invaincu en championnat et de révéler des internationaux talentueux si on ne peut pas s’enflammer ? Antonetti pourrit régulièrement son équipe après une victoire, estime que les garçons n’ont pas eu le niveau et n’affiche aucune autre ambition qu’une place dans les 10 premiers. Faire rêver les supporters, c’est pas son truc à Frédéric. Et monsieur Pinault, il veut du rêve. Salma Hayek remplace le Corse.
  8. Antoine Kombouaré (Paris Saint Germain) : Avant le Lorient-PSG du 13 novembre, Christian Gourcuff traite encore Makélélé de vieillard, l'entraîneur parisien lui colle les "claques dans la gueule" promises l'an dernier et ajoute un coup de boule façon "casque d'or". La présidence du PSG, en pleine pacification des tribunes, n'a pas d'autre choix que de se séparer d'un tel hooligan à la tête de son équipe.
  9. Didier Deschamps (Olympique de Marseille) : "Worst case scenario" pour le technicien du Champion de France : Ben Arfa explose tout à Newcastle, Bonnart appelé en équipe de France, Gignac reste maudit et des écoutes téléphoniques démontrent qu'Azpilicueta a été recruté parce qu'il avait un nom marrant... Après l'élimination en Champions League, les limites de la gestion des hommes par Deschamps sont mises à jour et Dassier prend ses responsabilités.
  10. Le successeur de Michel Estevan (AC Arles-Avignon) : On connaîtra bientôt le nom du kamikaze qui prendra place sur le banc de la lanterne rouge de la Ligue 1. Le nouveau venu découvrira l’effectif improbable du club et fera même peut êre venir quelques nouvelles têtes au mercato d’hiver. Une mission qui sent l’échec a plein nez et qui exigera de négocier un jolie prime de sortie. Une bonne occasion de passer un coup de fil à Raymond Domenech.

Et vous, quel entraîneur voyez vous faire ses valises dans les prochains mois ?