Le problème, avec ses organes externes, tous types de pénis confondus, c’est qu’on ne peut jamais s’en séparer. Prenez le sexe : continuellement, un homme se retrouve à devoir se promener avec son pénis et ses testicules où qu’il aille, quoi qu’il fasse. La plupart du temps, il aura à cœur de couvrir son intimité de vêtements chauds, mais parfois, se laissant aller à la volupté d’un instant de solitude, il se baladera à poil. Et là, c’est le drame : l’ensemble des objets présents dans son appartement sont susceptibles d’interagir avec sa bite.

La lavabo

Tu sors de la douche, tu te laves les dents, ton sexe se balade gentiment sur le lavabo mais tu n’y prêtes pas attention, non, toi tu vis la vie à fond, la vie de mec à dents propres et ton sexe peut s’alanguir où il l’entend, ça ne te concerne pas, tu contamines le monde avec ton sexe mais tu n’assumes aucune responsabilité, espèce d’irresponsable.

Ton téléphone

Tu ne me fera pas croire que tu n’as JAMAIS essayé de débloquer ton téléphone avec ta bite. Et oui, je suis d’accord, c’est marrant que ça marche.

Le piano

« Tu veux entendre le nouvel air que j’ai composé ? » Glung glung glung tchong ping. « Mais tu l’as composé avec tes pieds ? » « Non, avec ma bite. »

Car oui, il peut être amusant de jouer du piano avec son sexe.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Ton ordinateur

Tu es au lit. Tu es tout nu. Ton ordi est sur tes cuisses, au-dessus de la couette. Tu gigotes, la couette bouge. Ayé : ton sexe et ton ordinateur viennent de faire connaissance. Ils s’apprécient beaucoup.

Un mètre ruban

La curiosité est sans doute un vilain défaut et, en tout état de cause, elle peut créer de vraies déceptions existentielles.

Un peigne

Un petit coup de brossette sur les poils pubiens pour leur redonner toute leur fraîcheur, c’est vite arrivé quand on est avide de sensations fortes. Ne pas savoir quoi faire avec le peigne ensuite, c’est tout à fait humain : le mieux, c’est de le reposer où il était l’air de rien.

Des ciseaux à ongle

Suite à l’échec du brossage, on se dit qu’un petit peu de ménage dans le poil ne pourrait pas forcément faire de mal. On s’empare de ce que l’on a : en l’occurrence, des ciseaux à ongle. Et vas-y que je ratiboise un peu, tout en regrettant, tout en me rendant compte qu’il est trop tard pour renoncer et qu’il va aussi falloir s’occuper des testicules pour égaliser et… Puis on repose les ciseaux à ongle l’air de rien où ils étaient.

Le verre à dents

Quiconque a déjà vécu l’expérience de la mycose s’est retrouvé à devoir désinfecter son sexe dans un océan de douleur généré par une solution hydroalcoolique. Seule solution : mettre la bite à tremper dans un verre. Mais quel verre choisir ? On ne va quand même pas prendre un verre que l’on utilise, on ne va pas faire ça, non. Y’a bien une solution.

Le bord des chiottes

Pisser assis ou faire caca, sexe pendant entre les cuisses, coincé entre le rebord de la cuvette et le reste du corps, le sexe touche la céramique dans une ambiance chaud-froid pas vraiment agréable. Que voulez-vous y faire ? C’est comme ça.

Le radiateur

Nudité nocturne et froid soudain. Il faudrait s’occuper du variateur. On se lève, yeux mi-clos, et on se diriger vers le radiateur à chaleur thermique installé quelques mois plus tôt. Hauteur gênante : tandis que l’on se penche pour agir sur la température, voilà le pénis doucement réchauffé par le contact direct des émanations chaudes. On resterait bien là. On retourne se coucher.

Le monde entier est un pénis, il est impossible de s’asseoir.