Ta pote se marie, tu es super contente pour elle, et en plus elle te demande d’être sa demoiselle d’honneur. Sur le coup, émue, tu acceptes sans problème, imaginant cette mission comme dans un film américain, sauf qu’en vrai c’est la plaie, et que tu aurais mieux fait de dire non dès le départ. Tant pis maintenant, faut assumer.

L’organisation du mariage

Tu penses qu’être demoiselle d’honneur, c’est simplement te tenir dans une robe affreuse aux côtés de la mariée pour le grand « oui » ? Non, déso, c’est aussi être exploitée pour l’organisation de tout le mariage du début à la fin, c’est ne plus avoir de vie sociale pendant des mois parce que tout ton temps libre est pris par la confection des cadeaux pour les invités, les allers retours en province pour acheter du champagne moins cher et les tableaux Excel de comparatifs de fleuristes.

Ta robe

C’est pas une légende : les demoiselles d’honneur ont toujours des robes moches. Soit parce que la mariée n’a pas de gout et qu’elle impose ses choix, soit parce qu’elle refuse que vous soyez plus jolie qu’elle le Jour J, et que vous devez par conséquent vous trimbaler dans une robe choucroute couleur framboise-écrasée-contre-un-mur.

L’EVJF

C’est tout sauf une grosse teuf cool quand tu es demoiselle d’honneur. C’est de l’organisation de ouf, du benchmark avec les autres demoiselles d’honneur pour savoir qui veut faire quoi, où, quand, et budgétiser le tout parce que tout le monde n’a pas 300 balles à claquer dans un week-end.

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Il n'a pas souffert, promis

Les missions

Quand vous êtes une armée de demoiselles d’honneur, chacune a sa mission pour l’organisation : l’une s’occupe des activités à proposer aux invités, l’autre s’occupe de trouver un fleuriste pas trop cher, ou bien gère de la décoration de la salle de réception. En gros, pendant des mois, vous n’êtes jamais peinarde.

Gérer l’ambiance

Oui parce que si l’ambiance est à plat pendant la fête, ce n’est pas les mariés qui vont s’occuper de foutre un coup de pep’s à la soirée. Non, c’est vous qui devez être l’initiatrice de la danse des canards, de l’ouverture du karaoké, ou du lancement des diapos alors que vous ne rêvez que d’un truc: rester dans un coin à picoler et bouffer des petits fours, en bitchant sur les invités déjà bourrés.

Gérer la famille des mariés

Et éviter les crises, les conflits, les moments de honte qui pourraient embarrasser la mariée. En gros, pendant son mariage, vous êtes son videur, son garde du corps personnel, sauf que vous n’en avez ni la carrure, ni la diplomatie.

Ne jamais vraiment dire ce que tu penses

Ne jamais, jamais, jamais dire ce qu’on pense de la robe qu’a choisi la mariée. Ne jamais, jamais, jamais dire que vous trouvez le gâteau dégueulasse. Ne jamais, jamais, jamais dire que vous pensez que le mec qu’elle va épouser est complètement con et qu’en plus il la trompe avec sa cousine. Non, jamais.

Le discours

Vous avez une place importante dans la vie de la mariée, puisqu’elle vous a choisi pour être à ses côtés pour son mariage. Ça veut aussi dire que vous allez devoir clamer devant toute une assistance alcoolisée à quel point vous l’aimez, raconter deux trois anecdotes un peu honteuses mais pas trop, et leur souhaiter une belle vie sans divorce.

Gérer les autres demoiselles d’honneur

Parce qu’un des désagréments d’être plusieurs demoiselles d’honneurs, c’est qu’il vous faut les supporter. Même si vous ne les connaissiez pas vraiment avant le mariage, il va falloir faire semblant de vous entendre avec une troupe de meufs shootées au wedding cake, même si vous avez envie de leur étaler sur la tronche.

Tenir les cheveux de la mariée

Quand elle aura bu sa 12ème coupe de champagne de trop et qu’elle vomira dans les chiottes (si vous avez de la chance, elle arrivera à viser la cuvette), ça sera à vous de lui tenir les cheveux et d’essayer de l’empêcher de gerber sur sa robe. J’espère que vous n’êtes pas émétophobe.

Allez, c’est bientôt terminé, et après son mariage, votre copine se transformera à nouveau en être humain normal avec qui vous pourrez retourner boire des bières sans parler de plan de table. Vivement hein !