Notre cerveau fait des trucs derrière notre dos. Si, si je vous jure. Et le type il demande même pas notre avis. Mais nous, on sait tout. On a vu ce qu’il faisait dès qu’on a le dos tourné. Il ne nous a pas bernés très longtemps, on a vu clair dans son petit jeu. Le cerveau va loin, très loin. Alors on vous dit tout, absolument tout, sur les comportements du cerveau quand on ne fait pas attention.

Cligner des yeux

Les yeux ont besoin d’hydratation, sauf qu’au lieu d’utiliser de la crème Nivea, ils utilisent des larmes. Donc les paupières viennent mettre des larmes partout dans tes yeux pour bien les hydrater et ça c’est grâce au cerveau. Le seul moyen d’arrêter de cligner, c’est d’y penser. Un petit moment d’inattention, et POUF, tu clignes, tu clignes, tu clignes. On ne s’en rend compte que quand on nous le fait remarquer. D’ailleurs tu viens de le faire plein de fois en lisant ce truc. Même que là maintenant tu clignes des yeux tout seul et tu nous détestes.

Rire

Se retenir de rire est très, très compliqué. Parce qu’après avoir interprété quelque chose comme étant rigolo, notre cerveau déclenche tout ce qui va avec : expression faciale, rire, pipi dans la culotte… C’est complètement inconscient. Si tu éclates de rire pendant un enterrement par exemple, ce n’est pas de ta faute. C’est le cerveau qui se tape une barre sans demander ton avis.

Bouger les muscles de la langue pour parler

Le langage est une affaire de langue, il faut savoir où la placer. Sauf que personne ne s’est jamais demandé comment il faisait pour faire un « s » sans y penser. D’ailleurs, tu le sais toi où elle est ta langue quand tu fais « s » ? Le cerveau fait ça automatiquement. Quand on apprend à parler, on réfléchit à comment faire, sauf qu’au bout d’un moment, on le fait tellement qu’on a plus besoin de réfléchir. Donc on a plus qu’à penser à ce qu’on va dire et on oublie l’endroit où l’on fourre notre langue.

Faire du vélo

Toi là-bas, tu t’es déjà demandé pourquoi on disait tout le temps qu’on n’oubliait jamais comment faire du vélo, ou conduire une voiture ? Si non, OSEF, on répond quand même à ta question. A force de répéter les mêmes gestes, notre cerveau finit par les apprendre par cœur et les transmet sans même qu’on s’en rende compte. Ça porte même un joli nom : la « mémoire procédurale ». Tu pourrais appeler ton enfant comme ça. Ou alors Emma. C’est bien aussi Emma.

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Éternuer

Quand quelque chose gêne le nez, le cerveau envoie un signal pour éternuer et tout expulser. Ça peut paraître évident quand on est enrhumé par exemple. Mais parfois, on a les nasaux irrités sans même le sentir. D’où les éternuements solitaires qui arrivent sans prévenir, parce que le cerveau sent tout. Donc quand on a un truc dans le nez, on va tout expulser de manière incontrôlable pour se nettoyer. C’est aussi simple que ça.

Modifier les souvenirs

Notre cerveau ne se souvient pas forcément des événements tels qu’ils se sont produits. Quand on se souvient de quelque chose, on ne se souvient pas des détails, donc notre mémoire va réparer tout ça en créant des choses. Il ne crée pas n’importe quoi non plus hein, il va se servir de ce qu’on connaît. Par exemple, on peut très bien être persuadé qu’il pleuvait pendant un souvenir triste, alors qu’en fait il faisait beau. D’ailleurs, il en fabrique même des faux. Tu pourras très bien te souvenir dans 10 ans que la France a gagné la finale de l’euro.

Filtrer les informations

Si à la fin d’une journée on ne se souvient pas des vêtements que portaient nos amis, c’est normal. C’est le cerveau qui sélectionne sans qu’on le lui demande ce qui lui semble important. Et autant vous dire que les fringues, il n’en a rien à carrer. Dans la vie d’un humain, une journée, c’est comme un bon gros shot d’info, et le cerveau fait le tri pour éviter l’overdose, il ne retient que le plus important.

Rester debout

Marcher sur deux pattes, hé hé, c’est pas évident. Parce que pour nous maintenir debout, l’ami cerveau va utiliser les yeux, les muscles et tout ce qui est à sa disposition. Il va pouvoir évaluer les distances, la texture du sol et tout un tas de trucs qui vont nous permettre de marcher, de prendre des objets, de se situer dans l’espace… Autant dire que là-haut, c’est un peu l’usine.

La piloérection

On sait bien à quoi vous pensez, bande de petits vicieux. Malgré son nom rigolo, c’est ce qu’on appelle la « chair de poule ». Il fut un temps où l’être humain était super poilu en mode fourrure ultra relou à épiler. Alors quand on avait froid, le corps dressait nos poils pour garder la chaleur. L’évolution a fait l’effet d’une bonne grosse crème dépilatoire, donc ce réflexe ne nous sert plus à rien, mais on le fait quand même.

L'érection

On ne contrôle pas ses érections, sinon le monde serait merveilleux. Un petit stimulus de rien du tout et hop, ton cerveau peut envoyer un signal à Popol. Un peu de stress, et hop, le cerveau l’abandonne. Toutes les nuits, ton sexe se remplit de sang pour s’entraîner et, cela va sans dire, il ne demande pas ton avis. Voilà pourquoi les hommes se retrouvent tous les matins avec une petite érection des familles.

C’est beau le cerveau. C’est bon aussi, dit-on.

Source : Listverse