Partir en vacances est difficilement compatible avec le concept d’écologie. C’est comme ça, quand on se déplace on pollue. Et à moins d’avoir huit mois de congé tu n’as pas toujours le temps de te rendre à pied en Malaisie. Donc on prend les transports, mais sur l’échelle du pire ces transports ne sont pas tous à égalité.

Le vélo

C’est le meilleur du mieux, on s’en doute. On a déjà déclaré notre amour inconditionnel de la bicyclette parce que c’est vrai que c’est le meilleur des moyens de se déplacer en ville mais aussi en cambrousse, on découvrira toujours mieux un pays en vélo qu’en bus pour peu qu’on ait un peu le temps devant soi et qu’on soit un peu débrouillard.

Le TGV

C’est le moyen de transport le moins polluant et pourtant c’est aussi un des plus chers. Le truc con. Par exemple deux heures de trajet en TGV représente une empreinte carbone de 1.49 kg de CO2 par personne. Dit comme ça, ça ne va pas forcément te parler mais il suffit de comparer avec un autre mode de transport comme l’avion dont deux heures de trajet représentent en moyenne 96 kg de CO2 émis par personne.

La voiture électrique

Bon à ce sujet il faut prendre la voiture électrique avec des pincettes. Certes elle consomme nettement moins, qu’un véhicule classique ce qui rend ce mode de transport judicieux. Néanmoins la fabrication d’un véhicule électrique représente une empreinte carbone bien plus importante que pour les autres voitures ce qui ne rend pas l’achat de ce genre de véhicule totalement logique. Une voiture électrique commence à être moins polluante qu’une voiture à essence au bout de 50 000 à 100 000 kilomètres.

Le train intercités

Moins polluant que l’avion ou la voiture, les trains intercités (en France du moins) ne bénéficient pas de la même infrastructure que les TGV ce qui les rend légèrement plus polluants. Notamment parce qu’ils vont à peu près aussi vite que quand tu marches à pied, donc c’est vrai que vue comme ça il vaut mieux compter sur ses jambes.

Une moto

Alors ça dépend bien sûr si tu chevauches un petit calibre (jusque 125 cm3 il faut compter 113 grammes de CO2 par kilomètre) ou un gros calibre (plus de 750 cm3, ça émet 123 grammes). Et puis il faut bien le dire que c’est un peu comme un vélo sauf qu’en plus y’a pas besoin de faire des efforts. YAY.

Le ferry

Il semblerait que le ferry représente une empreinte carbone quatre fois moins important que l’avion. Alors forcément on est tenté de se dire que c’est giga cool. Mais là on se parle que du ferry, on n’aborde pas la consommation qu’un voyage en ferry représente pour ses passagers et qui pollue à elle-même de manière assez considérable. Donc bon, si tu veux emprunter une voie maritime on te conseille avant tout le pédalo.

Le bus

Avec environ 130 g de CO2 par km on reste sur un truc pas trop pourri qui nous permet en plus de profiter de la sueur de nos congénères.

La voiture à essence

C’est le mal absolu. Et encore on parle pas de 4×4 qui constitue carrément une insulte à la bienséance. C’est pour cette raison qu’on encourage au maximum le covoiturage, un bon moyen de te retrouver coincé quelques heures avec des gens à qui tu n’as généralement rien à dire.

L'avion

Le pire du pire. L’avion est tellement polluant qu’il existe désormais des sites (comme celui-ci) qui te permette de compenser ton empreinte carbone en indiquant la destination de ton voyage, on te donne alors le coût réel que représente ton vol sur le plan de la pollution et on te propose de « rembourser » cet impact en reversant la somme équivalente pour un projet écologique. Bon , on va pas se mentir, personne le fait mais le procédé reste assez percutant.

Un drone volant basé sur l’inhalation de cigarettes et la projection de goudron fondu

C’est vrai que devoir utiliser de la bile d’agneau pour faire tourner le moteur, c’est un peu chaud sur le plan écologique. Des recherches tentent de remplacer ce produit coûteux sur le plan énergétique par de la bile de tofu.

Le meilleur moyen de bien faire c’est donc de marcher avec tes pieds. Et sinon tu peux lire ce magnifique article produit par mes soins sur le concept de vacances écologiques.

Source : consoglobe, Usine Nouvelle