Il fait beau, les oiseaux chantent, on profite de ses vacances… C’est alors qu’ils débarquent avec leur vocabulaire étrange et leurs vêtements venus d’ailleurs… LES PARISIENS. Il faut donc ruser pour protéger ses vacances de ces intrus encombrants.

Effacer de toutes les enseignes les mots "bio", "typique", "de quartier" ou "vegan"

Les noms des boutiques devraient donc ressembler à « Boulangerie quelconque », « vente de produits internationaux », « épicerie tout court » et « magasin complètement viandard à base de fruits et légumes élevés dans des serres pas écolos à grands coups de pesticides ».

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Leur parler de la faune et de la flore locales

« Tous les étés c’est l’invasion d’insectes… les mille-pattes, les scarabées, les mouches. On est régulièrement attaqué par les grillons, ou pire encore, les sauterelles ! Et puis la nature c’est joli… Mais quelle pollution ! C’est glyphosate, sur glyphosate, sur glyphosate… Ah non, l’air n’est pas pur, on est mieux à Paris avec les micro-particules et les rats du métro »

Sourire

Un tel élan de politesse n’est pas dans l’habitude des Parisiens. Ils se sentiront totalement agressés et prendront la fuite, ce qui devrait permettre de les tenir à distance.

Parasiter les lignes internet

Le Parisien rêve d’un « retour à la nature », loin des nouvelles technologies, mais comme tous les fantasmes, il virera au cauchemar dès lors qu’il se réalisera. Un Parisien ne peut pas vivre sans 4G, il se mettra à paniquer : « QUOI MON PLAN VACANCES INSTAGRAM TOMBE A L’EAU ! Chéri, prends ton tote bag, on rentre à Paris ».

Leur parler avec un accent imbitable (même s'il n'existe pas, les habitants de la capitale ne s'en rendront pas compte)

Le Parisien, fatigué de parler « start-up » et « data scientist » voudra renouer avec la langue française. C’est le moment de se rendre incompréhensible, le tout ponctué de petites expressions régionales que même toi tu peux t’amuser à en inventer : « Ah bah c’est sûr qu’on a bien tiré la canaille pour aller sur le pastagou »…

Dire qu'on est Parisien

Autant toute la France déteste Paris, autant le Parisien en vacances a horreur de croiser un autre Parisien. Et rien n’est plus Parisien que de dire en plein séjour « oh non… encore des Parisiens, on est jamais tranquilles ! » N’hésitez donc pas à engager une discussion sur Anne Hidalgo ou la ligne 13 en heure de pointe.

Ne servir que la base dans les bars

S’en tenir au strict minimum : de la bière, du vin, et de l’eau plate. Pas de cocktail, pas d’happy hour, et une télé en boucle sur TMC en fond sonore… Pas un seul Parigo n’ira pointer le bout de sa marinière.

Se déguiser en beauf

Quelle est la véritable hantise du parisien hors de son habitat naturel ? De quoi a-t-il vraiment peur ? Quel est son ennemi juré ? LE BEAUF DE PROVINCE ! C’est donc le moment de sortir son plus beau tunning, les meilleurs vannes de Bigard, de diffuser l’intégral des Anges de la télé-réalité en passant par les Marseillais… Laissez-vous aller à vos plus sombres désirs de tatouages tribaux, assumez fièrement votre goût pour Jul… Voilà, plus aucun Parisien à l’horizon !

En boîte, ne passer que des titres des années 90 et 2000

Tout ce qui date d’avant est sera perçu comme « vintage » et tout ce qui passe après comme « récent ». Il existe donc un trou musical entre la fin des années 90 et le début des années 2000 associé au pire du pire du ringard et du mainstream. Personnellement, j’adore Ophélie Winter et les L5, mais à Paris, on n’ose même pas prononcer leur nom.

Mettre une pancarte "espace sans cocaïne"

Ils n’oseront même pas y mettre un pied.

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Vous voilà débarrassé ! Bonnes vacances sans Parisiens, et la prochaine fois, on s’attaquera aux Bordelais. Gros bisous de la capitale.