Chez Topito, on est des grands fans de Foot. Mais pas n’importe lequel ! Notre Foot, c'est celui qui se partage avec les copains, celui de la convivialité et du fair-play. Et pour célébrer ce sport comme il se doit, on a créé TACLE! : c’est le meilleur de Topito à la gloire du ballon rond.

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Crédits photo (creative commons) : Karolina Grabowska

Il y a le foot-spectacle, celui qui justifie d'onéreux abonnements à des chaines cryptées, celui qui donne lieu à des salaires indécents et des transferts spectaculaires. Et il y a le foot auquel on a joué dans la cour d'école, celui qui ne fait pas de cadeau et qui fait des trous dans les pantalons. Forcément, moins de moyens, ça implique des règles spécifiques et des ajustements parfois difficiles à comprendre pour le néophyte. Petite sélection de ces particularismes scolaires :

  1. Les buts en vestes de survêt'
    Ça, à la limite, pourquoi pas, ça reste compréhensible. Ce qui l'est moins, c'est le débat pour savoir s'il y avait "poteau rentrant" sur le "pointard" décoché par Rémi. Même problème concernant la barre transversale puisque le gardien peut dire que le tir était au-dessus à partir du moment où il a sauté. Ok. Si vous avez débuté sur des buts de hand, dites-vous que vous étiez privilégiés.
  2. L'absence de touche
    Un terrain de cour d'école n'a pour seule limite que l'école elle-même. Une joute de dribble peut donc se poursuivre contre un mur, à l'entrée des toilettes voire derrière le but, comme au hockey. Mais bon, les règles, tu pourras même en inventer d'autres au fur et à mesure si besoin.
  3. La sélection à base de "chou-fleur"
    Quand on entend pigner les joueurs pro qui apprennent leur non-selection à l'occasion d'une conférence de presse organisée par Didier Deschamps, on se dit qu'ils n'ont pas à se plaindre. Dans des milliers d'écoles, il y a des gamins qui attendent d'être appelé à l'issue d'un "chou-fleur" victorieux, priant pour ne pas être le dernier à être nommé, comme celui qui fait le nombre.
  4. Pas de maillot, pas de chasuble
    Un match de cour d'école débute toujours par 4 ou 5 minutes de flou total, quand chacun cherche à se rappeler avec qui il joue. La solution étant, dans un premier temps, de proscrire toute passe et de partir en dribble tout seul suivi par une nuée de gamins désireux de vous prendre la balle. Le vrai foot, quoi...
  5. La possibilité de changer les équipes à un moment du match
    Si l'opposition est jugée "trop déséquilibrée", on change, Stéphane remplace Thierry (parce que Thierry, il joue en club, c'est un bon dribbleur) et Yann va dans les buts, parce qu'il est nul.
  6. L'option "goal-volant"
    Si effectivement, on met dans les buts celui qui est nul, ou celui qui est dispensé de sport, ou la fille (tant qu'elle n'a pas fait ses preuves) voire le petit frère du propriétaire du ballon qu'on est obligé d'intégrer au jeu, rien n'empêche de mettre un élément de qualité dans les cages à partir du moment où on l'autorise à effectuer quelques montées, c'est le principe du "goal volant". Autre possibilité : le "celui qui marque va goal", qui permet d'instaurer une certaine rotation.
  7. Les scores fleuves
    La durée du match peut être celle de la récré. Mais rien n'empêche de reprendre un match laissé en suspend dans la matinée. Du coup, un score de 17-13 n'a rien de scandaleux (mais on peut parler de "piquette", voire de "pâtée").
  8. Le statut spécifique de ceux "qui n'ont pas le droit de se salir"
    Véritable plaie du football de cour d’école, celui qui a un pantalon neuf ou qui doit aller chez le médecin à la fin de la journée peut véritablement nuire à la qualité du match, et est souvent écarté dès la procédure de "chou-fleur", on considère que tout le monde a, par défaut, le droit de se salir.
  9. L'interdiction de "saquer"
    Les tirs se font du "pointard", mais attention, il est interdit de tirer trop fort depuis qu'un ballon trop gonflé envoyé dans la gueule de Nicolas lui a ouvert la lèvre inférieure. La règle s'applique notamment l'hiver, quand le ballon laisse des traces rouges sur les cuisses. On joue pour gagner, ok, mais il y a des règles.
  10. Pas de hors-jeu, pas de souci
    Le foot de cour d'école se passe de ce genre de règle sujette à controverse : on peut camper allègrement devant le but adverse, ça évite toute discussion. De la même manière, pas d'expulsion. En cas de faute passible d'un carton rouge, on règle ça dans une bonne mini-bagarre, on gagne un temps précieux. Et ça évite une suspension au prochain match, à la prochaine récré.

Alors, il est où le "vrai foot" ?

Fan de foot ? Tu en veux plus ? Viens faire un tour sur TACLE!. Tu y retrouveras nos meilleurs tops autour du foot. Tacle!, de l'humour sans protège-tibia !

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