Ils sont sur internet, parmi nos amis, ils nous envahissent sur les réseaux sociaux… Je parle bien sûr des drama queens, ces êtres un peu étranges qui ont la faculté rare de transformer un rien en beaucoup de choses. Pour apprendre à mieux les cerner, nous avons effectué une enquête socio-ethnologique dont voici les résultats.

L'expression que tu as le plus souvent, c'est le choc.

Tu apprends une histoire de coucherie ? CHOC. On ne t’a pas dit bonjour ? CHOC. Parfois tu te choques tout seul dans ton sommeil, car ce que t’a fait ton pote, même si ce n’était qu’en rêve, ça se fait vraiment pas…

Tu joues souvent la tristesse, mais tu la joues très mal

Lorsque quelqu’un se prend l’orteil dans un meuble, il crie « AÏE », parfois « PUTAIN DE MERDE ». Toi non. Toi tu pleures et tu t’écroules en criant : « Ah ! douleur non encore éprouvée ! Dans quel nouveau meuble ai-je mis mon pied ! Je me meuuuuurs. Adieu… ».

Tu exagères. Beaucoup. Souvent.

Et si quelqu’un a le malheur de te le faire remarquer, tu réponds : « Comment ça j’exagère ? non, je ne surréagis pas, je suis juste une personne entière. Et puis ce n’est pas ma faute si tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire ! Merde, moi j’ai juste besoin qu’on m’aime ! ».

Tu aimes les embrouilles au moins autant que la raclette

Un rien peut mener à : « tu as répondu ok à mon dernier message qui faisait pourtant 30 lignes. Je vais prendre de la distance, j’ai vraiment besoin de reconsidérer notre relation car tu m’as profondément déçu… » En vrai, tu pourrais même t’embrouiller avec ton reflet parce qu’il ne t’a pas assez bien reflété ce matin. Il t’arrive même parfois de t’engueuler tout seul, juste comme ça, pour t’occuper.

Tu as beaucoup (beaucoup) d'ego

Tu te fâches très fort comme Kanye West quand on te fait comprendre que tu prends un peu trop de place. Alors mettons les choses au clair : non, tu n’as pas besoin que le monde tourne autour de toi, c’est le monde qui a besoin de tourner autour de toi.

Tu en as marre des autres qui se plaignent alors que toi tu as de vrais problèmes

Et puis c’est pas de ma faute si ta vie est tellement nulle qu’elle mérite même pas d’être entendue. Alors prends sur toi s’il te plaît parce que tu ne te rends pas compte à quel point c’est dur d’être moi.

Tu vis ta vie comme une perpetuelle telenovela

Sauf qu’il y a beaucoup moins d’histoires de sexe et de trahison dans la réalité, alors t’es obligé de te taper le copain ou la copine de ton pote pour mettre un peu d’embrouilles dans ta vie.

Tu soignes tes entrées et tes sorties

Tu es du genre à ouvrir les deux battants de la porte quand tu entres dans une pièce pour montrer au monde entier ta superbe personne. En général, tu essaies d’esquisser une petite choré type Beyoncé avant de réaliser que tu n’es pas Beyoncé et que ce petit déhanché va te valoir 15 jours d’arrêt maladie. Ensuite tu pleures parce que c’est dur la vie quand tu n’es pas Beyoncé…

Tu claques des doigts à la perfection

En général tu claques des doigts pour signifier à la personne en face de toi que tu la méprises totalement et que tu vas lui maraver la gueule (ce qui est très discriminant pour les personnes qui, comme moi, ne sont pas dotées de la compétence claquage de doigts). Cela fait aussi un petit geste sympa à effectuer n’importe quand pour donner à ta vie la saveur d’un clip de Mariah Carey.

Tu dis toujours que tu en as vraiment marre de te prendre la tête

Et puis après tu te mets à pleurer parce que vraiment ça te pèse toutes ces histoires…

Maintenant tu partages ou tu lâches un « j’aime » s’il te plaît, sinon je vais sérieusement penser à reconsidérer notre relation. De toute façon, personne ne m’aime à ma juste valeur…