Quand on est producteur de cinéma, c’est avant tout par passion, pour le bonheur de permettre à des chefs-d’œuvres de se réaliser,… Bon allez j’arrête, c’est pas crédible. Enfin, il y en a quand même, mais là on va plus se consacrer sur les mecs qui se sont viandés en cherchant la facilité. Dans les dents les feignasses.

Eragon

Originellement une série de bouquins très cool, mais qui n’a pas révolutionné le genre de l’Heroic Fantasy, l’adaptation d’Eragon au cinéma ne semblait pas être un pari très risqué. Mais le résultat a été tellement mauvais que l’on a décidé d’arrêter les frais, alors qu’il y avait clairement le potentiel pour en faire une saga.

Les orphelins Baudelaire

Lemony Snicket a réussi d’écrire 13 fois le même bouquin avec un titre à chaque fois différent, et à faire un carton avec ça. Bravo à lui. Alors quand Brad Siberling l’adapte au ciné, il y avait de bonnes chances que ça marche pas mal. Sauf que non : en mélangeant les rôles des personnages et en ne parvenant pas à reproduire l’ambiance du bouquin, le film s’est complètement planté. Netflix va prochainement en sortir une série, il paraît que ça sera mieux. A voir.

Cœur d'encre

La trilogie d’Encre est adaptée des bouquins de Cornelia Flunke. Le matériel de base est un univers fantastique assez original, dans lequel livres et réalité se mêlent. Mais il faut croire que ça ne suffit pas à faire de bons films puisque même si toute la trilogie a été adaptée, les trois films ont fait un four. Pour vous donner une idée du flop, quand on tape « Cœur d » sur google, Cœur d’Encre arrive après Cœur de pirate.

La boussole d'or

Adapté du premier tome de La croisée des mondes, La boussole d’or se veut un conte familial, réalisé avec un très gros budget. Le film est assez peu fidèle à l’oeuvre originale, et la principale critique à son égard vient du fait que l’auteur du livre, Philip Pullman y critiquait vivement l’Eglise catholique, point soigneusement évité dans le film, ce qui n’a pas du tout plu aux fans. Il n’y a jamais eu de suite.

The mortal Instruments

Une nouvelle fois, des producteurs ont pris une saga de romans à succès, La Cité des ténèbres, pour l’adapter et gagner de la tune sans trop se fouler. Et une nouvelle fois ils se sont vautrés, réalisant un échec au box-office mondial, récoltant une moyenne de 12% de critiques positives, ce qui en ferait probablement un film que Durendal trouverait génial.

Percy Jackson

Malgré une grosse fanbase initiale, des moyens considérables, un casting acceptable, et surtout le réalisateur Chris Columbus, maître incontesté des films pour enfants et ados (Harry Potter, Maman j’ai raté l’avion, Gremlins), ces films peuvent être qualifiés de moyens. Ils sont certes tous les trois rentrés dans leur budget, mais leur accueil critique plus que mitigé leur garantit d’être oubliés dans quelques années.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Sublimes créatures

Livres et film à l’originalité modérée, Sublimes Créatures a souffert de la comparaison avec Twilight. En sortant quelques années après et en étant encore plus faible et convenu, il n’a pas vraiment convaincu.

Numero 4

Matériel de base : un ado qui a des pouvoirs extraordinaires. Et qui se fait victimiser par tout le monde à l’école ? Tout le monde ? Non, la meuf dont il est secrètement amoureux résiste encore et toujours à la tentation de se moquer de ce boloss. Je ne parle pas de spiderman mais bien de Numero 4, ne confondez pas. Donc là il y a des mecs qui veulent le buter mais c’est lui qui gagne et à la fin il pecho sa copine. Les effets spéciaux sont pas trop mal, mais ça ne suffit pas à sauver cet étron de la catastrophe.

La stratégie Ender

Adaptation du roman éponyme culte d’Orson Scott Card, La stratégie Ender envoie Harrison Ford dans l’espace. Et j’adore ce type. Le film est pas si mal non plus d’ailleurs, sans être génial, mais ses résultats critiques et commerciaux sont vraiment pas terribles. Dommage.

Alex Rider : Stormbreaker

Alex Pettyfer est un acteur relativement peu connu, qui a la particularité de ne jouer que dans des films pour ados qui font des flops. En faisant des recherches pour ce top, son nom est revenu au moins 3 ou 4 fois. Et ce type est le personnage principal d’Alex Rider, un film sur l’histoire un adolescent agent secret. Hum. Quelle originalité. Ce film, en plus d’être assez unanimement considéré comme mauvais, réalise un énorme flop au box-office, enterrant la possibilité d’une suite.

Morale de l’histoire : il ne suffit pas d’imiter Harry Potter pour être aussi cool que lui.