Avoir une maîtresse, quand t’es quelqu’un de normal, c’est pas hyper bien vu. Ça finit souvent en divorce ou en claque dans la gueule. Mais quand t’es roi de France, ça passe. Tu peux même avoir des maîtresses officielles, qui elles-mêmes peuvent avoir une influence sur les décisions prises pour le pays. Tu peux aussi avoir des maîtresses officieuses et des coups d’un soir, hein, t’es quand même le roi. Cette liste tient aussi bien compte des officielles que des officieuses, des certifiées que des racontars, parce que ce qui importe le plus, au fond, c’est l’amour (et le sexe, oui).

Ps : j’ai rajouté deux empereurs dans le tas, parce que leurs palmarès valaient le coup.

Henri IV : de 50 à 60 maîtresses et amourettes

On donne une fourchette large, parce que beaucoup de ces amourettes relèvent des « on dit ». Quoi qu’il en soit, les rumeurs ont sûrement un fond de vrai, et on peut dire qu’Henri IV était un queutard de première qui a laissé derrière lui au moins 12 enfants illégitimes (au moins). Son histoire d’amour la plus tragique est sûrement celle qu’il a eue avec Gabrielle d’Estrées, une belle noble détestée du peuple qu’il voulait épouser à tout prix. Après avoir essayé d’annuler son mariage avec la reine Margot pendant plusieurs années pour épouser Gabrielle, celle-ci est morte, très probablement empoisonnée par une des nombreuses personnes qui préféraient Marie de Médicis, sa future femme.

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Louis XV : sûrement plus de 60 maîtresses et amourettes

Louis XV aimait les femmes, mais vraiment. Il était libertin et a apparemment couché avec à peu près tout ce qui bougeait. Son meilleur coup, c’est d’avoir eu une histoire avec les trois sœurs de sa maîtresse Louise Julie de Mailly-Nesle. Difficile d’imaginer qu’il était malgré tout un grand timide, mais d’après les historiens, ses aventures avec les femmes étaient une manière pour lui de se lâcher un peu. Tu m’étonnes.

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Louis XIV : de 15 à 30 maîtresses et amourettes

Le Roi Soleil avait même des escaliers secrets dans Versailles pour rejoindre ses maîtresses. Il faut quand même sacrément le vouloir pour aménager sa maison exprès pour aller faire des infidélités. Il a eu pas mal d’enfants hors mariage mais a quand même légitimé les 10 qu’il a conçus avec Louise de La Vallière et Madame de Montespan, ses principales maîtresses. Le beau geste, bravo.

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François 1er : 6 maîtresses, et probablement des dizaines d'amourettes

Difficile d’estimer le nombre de ses conquêtes, mais quelqu’un à qui on prête la phrase « Une cour sans femmes, c’est comme un jardin sans fleurs » a forcément pas mal butiné. Il aurait participé à des orgies à tours de bras, mais malheureusement il n’y avait personne pour noter sur un petit carnet avec qui il couchait. Tant pis pour nous.

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Henri III : environ 8 maîtresses, et aussi des amants

Bon, le coup des maîtresses, c’est du classique, et Henri III ne dérogeait pas à la règle. Par contre, là où il a varié les plaisirs, c’est qu’il s’entourait toujours d’une bande de nobles (qui a changé au cours du temps) qu’on appelait ses Mignons. Ils étaient chargés de le protéger, de l’accompagner, voire de le conseiller, mais ce qui se dit beaucoup, c’est que ça couchait pas mal les uns avec les autres. Le roi était donc bi ou homo, même si ça n’a jamais été officiel, parce que ça aurait fait un peu tâche avec cette histoire de droit divin et de pêché.

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Charles VII : au moins 5 maîtresses

On est loin des premiers du classement, c’est sûr, mais on ne peut pas dire qu’il n’ait pas eu d’autres aventures non plus. Le plus intéressant, c’est que Charles VII est le premier à avoir fait d’une de ses maîtresses, Agnès Sorel, une favorite officielle à la cour. Avant lui, les rois préféraient les laisser cachées sous la couette. Regarde comme il a l’air heureux sur son portrait.

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Henri II : au moins 4 maîtresses

La seule officielle des 4, c’était Diane de Poitiers, qu’il connaissait depuis ses 15 ans et qu’il préférait à sa femme Catherine de Médicis. Apparemment, cet amour-là lui aurait suffi à ne pas trop aller tirer des coups à droite à gauche. Plutôt sage, finalement, le Henri.

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Napoléon Ier : plus de 60 maîtresses et amourettes

D’accord, d’accord, c’est pas un roi, mais au niveau amoureux ça ne change pas grand chose. Et ça, il en a bien profité le Napoléon, avec toutes ses maîtresses. Mais malgré ça, si on en croit les rumeurs, le sexe n’était pas sa grosse passion ni son gros point fort. Il était apparemment un peu plus absorbé par ses conquêtes militaires que ses conquêtes amoureuses (il m’a fallu environ 5 heures pour trouver cette phrase, je vais aller me reposer maintenant.)

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Napoléon III : des dizaines de maîtresses et amantes

Comme son tonton, Louis-Napoléon a mis pas mal de belles femmes dans son lit. Parmi elles, il a eu une longue relation avec la Comtesse de Castiglione, une jeune italienne dont on disait qu’elle était la plus belle femme de son temps, mais aussi un peu une allumeuse qui était exécrable avec tout le monde. Il faut dire que les belles femmes ça énerve la concurrence.

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Les autres : quelques maîtresses, par-ci par-là

D’une manière générale, les autres rois ont tous eu deux ou trois maîtresses, même s’ils n’en ont pas fait un sport de haut niveau comme les premiers de ce classement. Il faut dire que ça doit être épuisant à la longue, on doit mélanger tous les prénoms.

Reste à démêler le vrai du faux, comme toujours.

Sources : Wikipédia, RevuedeParis, et autres