Pixar c’est seize films. Seize succès populaires et critiques. 22 oscars et 4 Golden Globes au compteur. Seize super souvenirs de cinéma. Même si les studios ont été rachetés par Disney en 2006, Pixar a ce petit truc en plus, cette recette magique qui signe la réussite de chacun de leur film. Alors c’est quoi les règles pour faire un bon Pixar tout seul chez soi ?

Faire chialer au dernier degré lacrymal

« Fly her to the moon » rien que de l’écrire, il pleut dans mes yeux. Pourtant à la différence du reste des Disney, on pleure pas toujours dès les premières minutes (Cf. Le Roi Lion ou Bambi), mais on est pris d’une grande et vaste émotion qui donne envie de prendre notre voisin spectateur dans les bras et de faire une grande chaîne de l’amour avec lui.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Ne pas faire de franchise

OK à part Toy Story et Cars (en même temps pour le coup les suites étaient aussi géniales que les premier opus). Mais avouons-le, la force de Pixar c’est aussi ne pas se faire avoir et de ne pas faire 27 suites du même film. Bon c’est sûr que depuis que c’est une filiale Disney on peut pas dire que cet ingrédient soit tellement resté. Mais quand même on y croit.

Être visionnaire

Je veux pas dire mais Les Indestructibles c’est arrivé bien avant que la franchise Marvel nous fasse suer avec ses blockbusters ratés qui sortent tous les deux mois et dont le super héros est un néo-conservateur réactionnaire avec une cape et un string.

Une bonne histoire

C’est toujours plus ou moins le même pitch. Un personnage différent des autres, peu accepté par le groupe se trouve un jour face à une situation de crise qui va mettre le groupe en danger, et pour ça il va devoir affronter cette crise et ainsi être intégré au groupe. En fait, c’est toujours une histoire de développement personnel. Et qu’on soit des tout petits n’enfants ou des grands n’adultes on a toujours un peu besoin de se développer surtout quand on est encore chez ses parents à 35 ans.

Des personnages improbables

Fini les princesses, finis les animaux qui vivent des histoires d’amour (youpi parce qu’en termes de disponibilité animalière chez Disney on n’avait plus que le phasme). Avec Pixar, c’est un monstre gentil, un robot écolo, un vieux, un jouet, une voiture, un cerveau de petite fille… Bon OK on a aussi un poisson, un insecte et un rat mais on a décidé que ça comptait pas.

Une super qualité graphique de dingue de ouf

La preuve, Toy Story 2 était initialement prévu pour une diffusion télé mais quand les producteurs ont vu le chef d’œuvre qu’ils avaient sous la main en guise de suite, ils ont opté pour le grand écran. Pixar a pulvérisé Mickey et ses chansons ringardes.

Des valeurs humanistes

Parce que si on regarde bien les Disney, ils véhiculent tous une image dégradante de la pauvreté, du voyage, de l’égalité. Les aristochats ou La belle et le clochard en sont les exemples les plus limpides : le type pauvre qui a vu du pays trouve le salut dans un embourgeoisement et quitte ses amis de la rue pour devenir un bon père de famille aux cheveux laqués. Chez Pixar, que nenni. Des films comme Wall-E par exemple illustrent une véritable critique sociale contre la surconsommation occidentale. ET OUAIS.

 

Qui dit mieux ?