Ça fait plusieurs centaines d'années maintenant qu'on remplace les hommes politiques par d'autres hommes politiques, mais rendons nous à l'évidence, ça ne marche pas. On parle même de passer à la sixième république. Franchement ? Quand un film arrive à son sixième opus, on sait d'avance que ce sera une croûte sans nom. Alors pourquoi ce serait différent ici. Non, ce dont le peuple a vraiment besoin, c'est d'un véritable changement, durable et révolutionnaire. La plèbe a assez souffert : place aux chats.

  1. Le chat président, c'est beaucoup moins de dépenses pour le contribuable
    On voit mal le chat se payer 4000 euros de frais de bouche comme l'a fait Chirac en son temps. Certes, le cours de la croquette augmente en flèche, mais à moins d'un gros souci, on devrait pouvoir économiser un gros paquet de thunes là-dessus. Pareil pour la couche. On revend l'Élysée au premier émir qui passe, et on achète un bon canap' pour minou. Avec coussins rembourrés quand même, on n'est pas des bêtes.
  2. Les chats sont propres, eux au moins
    Vous avez vu l'allure de Borloo et de Merkel ? Non, franchement c'est pas sérieux. Y'en a qui mériteraient un bon coup de langue sur la tronche. On le fera pas pour eux, mais si ça tente quelqu'un...
  3. Le chat, lui, fait des tonnes de vues sur Youtube
    Les discours de Hollande ne dépassent pas le nombre de vues d'un clip de Jean Pierre Mader. Le chat est populaire, vraiment. Oubliez la France "black-blanc-beur" de 98. La fédération, l'unité, c'est le chat.
  4. On pourrait négocier les baisses d'impôts avec des grattouilles sous les moustaches
    Ceux qui ont essayés sur Staline, Bachar el Assad et Sadam Hussein n'en sont pas revenus. D'après nos infos, Robert Hue adore qu'on lui gratte le collier, mais bon, il n'a jamais été au pouvoir donc...
  5. Le chat dort de 16 à 18 heures par jour
    Enfin un homme politique qui comprend la réalité quotidienne des chômeurs... C'est ça qui nous manque cruellement, ces énarques qui vivent dans les hautes sphères ne savent pas ce qu'il se passe, en bas.
  6. Les chats font de super BD, alors que "Pompidou chez les picaros" ça n'intéresse personne
    Garfield, Le chat, Billy the cat, le chat du rabbin, Hercule, etc. On arrête ou vous avez compris le truc ? Les chats font rêver. En plus, ils font aussi de super figurines. Alors qu'un Laurent Fabius en plastique sur le bureau ça en jette moyen...
  7. Avec le chat "le changement c'est souvent"
    La moyenne de vie d'un chat est de 15 à 20 ans. Donc proportionnellement, la durée de leurs mandats ne devrait pas excéder plus de six mois. Si on compte que souvent le meilleur moment d'un mandat, c'est quand il se termine, avec nos amis félins, cet instant revient de plus en plus souvent. Bon le chat à 9 vies, donc il pourrait revenir nous les briser, mais bon, moins longtemps...
  8. Enfin un homme politique à qui on peut couper les couilles
    Ce geste cruel, voire barbare, est totalement autorisé sur nos amis félins. Alors que, bizarrement, sur les hommes politiques, on a de moins en moins le droit. A écouter certaines manifs, ça serait pourtant pas l'envie qui manque...
  9. Le chat marque son territoire en pissant, finis les conflits frontaliers alambiqués
    Voilà, c'est pas la peine de se prendre la tête à faire la guerre, des résolutions à l'ONU, des tribunaux à La Haye... On dira que quand ça sent plus la pisse de chat, c'est l'Allemagne ! C'est quand même plus clair.
  10. Peut-être qu'avec des hommes politiques chats, on aura des calendriers hommes politiques
    "Alors ma petite dame, qu'est-ce que j'ai en calendrier ? Ben j'ai ça, c'est mignon. Regardez, en janvier c'est Morano dans sa couche qui joue avec une pelote, en février la famille Sarkozy dans l'herbe en train de chasser les mouches. Sinon j'ai du cheval, mais l'homme politique, c'est une valeur sûre. C'est vrai qu'ils sont mignons. Dites-donc, ils sont bien hauts vos escaliers, il commence à faire soif, elle paierait pas son coup la petite dame ?". Oui, même si les calendriers changent, les facteurs, eux, restent de gros soiffards.

Si on ne vous a pas convaincu là, c'est que décidément, vous ne méritez pas la démocratie.