La série de jeux Grand Thef Auto a pris une nouvelle dimension avec le succès et le battage médiatique engendré par le nouvel opus. Le retour à San Andreas semble avoir été gagnant, mais ne nous leurrons pas : ce choix, c'est avant tout l'aveu que l'autorité en matière de monde ouvert, ça reste le chef d’œuvre qu'on a usé sur nos Playstation 2, GTA San Andreas. Et pour encore quelques années, cet épisode restera le meilleur.

  1. On pouvait voir du pays et acheter des appartements sympas si on voulait
    Los Angeles, San Francisco, Las Vegas et la campagne de l'est californien, là où les Américains sont vraiment les plus marrants, et la possibilité de se dire qu'un coin est sympa, qu'on y achèterait bien un appartement, pour avoir un pied-à-terre et ne pas se taper la route tous les jours.
  2. On avait une petite amie rien qu'a soi
    Mais elle ne tombait pas du ciel : il fallait se comporter en gentleman, organiser des trucs et être patient. Une vraie école de la vie, ce jeu.
  3. On pouvait grossir et maigrir juste en courant quelques minutes
    Et juste parce qu'on revait de pouvoir faire pareil surtout après avoir passé des mois dans ce canapé a bouffer du Nutella et des Pringles . Et comme en vrai, en mangeant trois ou quatre plateaux repas, on pouvait vomir ses tripes sur le carrelage du Cluckin' Bell, pour une expérience vidéoludique complètement immersive.
    vomit
  4. On pouvait faire du VRAI tuning
    Le vrai tuning bien dégueulasse avec des pare chocs plus bas que les pneus, des flammes, des amplificateurs de son pour ta caisse !
  5. On pouvait écouter de la bonne musique
    Le début des années 90, temps béni pour la musique : Encore un peu de hard-rock, les prémices du grunge et du super rap. NWA, Public Enemy et Snoop Dogg à la radio, c'était quand même autre chose. Tellement cool que GTA V s'est senti obligé de mettre une radio West Coast à l'ancienne.
  6. On pouvait se muscler en quelques "développé-couché"
    Si vous avez fait de la muscu pendant 2 semaines et que vous avez arrêté parce que vous n'avez pas vu de changement, c'était une option appréciable.
    workoput
  7. il y avait des "easter eggs" absolument géniaux
    Des gens tombaient du poteaux, on pouvait voir des flics fumant des joint énormes entre deux sacs de boxe, des zombies ...
  8. On pouvait prendre l'avion
    Non, pas le piloter, ni le détourner, mais le prendre, à la régulière, en achetant son billet assez cher et en se disant qu'on aura encore de la route depuis l'aéroport. Comme en vrai. Mais n'est-ce pas là l'apanage d'une société civilisée?
  9. Le permis avion, il se méritait
    Aujourd'hui, apparemment, un gosse de 6 ans peut conduire un hélico les doigts dans le nez. A l'époque, pour avoir le permis avion, il fallait vraiment en chier. Pour le permis voiture aussi, d'ailleurs. Bon, après, tous les aéroports de la région étaient ouverts, ils n'avaient pas vraiment retenu la leçon du 11 septembre.
  10. On en sortait grandi
    Après des aventures complètement dingues dans tout le pays, CJ revient dans son quartier et retrouve ses potes qui continuent à se livrer à une guerre des gangs stérile. Et là, on réalise que ces conflits de clochers et de couleurs de survêtement, c'est ridicule. Les voyages (et les braquages) forment la jeunesse, manifestement.

Ça vous a donné envie d'y rejouer ?

Top écrit par Keef