Il existe des concours de beauté pour tout : pour les chienchiens à sa mémère, pour les villages où personne ne mettra jamais les pieds, pour les jeunes femmes en mal de reconnaissance… Mais il n’existait pas encore de compet pour les centrales nucléaires françaises. Une injustice enfin réparée grâce à ce top !

La centrale nucléaire du Bugey : la plus champêtre

Une ligne à couper le souffle, des réacteurs qui envoient du bois (enfin, on se comprend), une relation fusionnelle avec mère nature (jusqu’à partager quelques rejets radioactifs), la centrale nucléaire du Bugey située entre Lyon et Grenoble, est une vraie bombe atomique ! Au point que ça nous donnerait presque envie de courir nu dans des champs de tournesols.

Crédits photo (creative commons) : Jess & Peter

La centrale nucléaire de Chooz : la plus cool

Chooz est bien dans ses baskets, et pète le feu avec ses 3 réacteurs nucléaires. En plus, son homme, qui se fait appeler EDF comme d’autres BHL, lui aurait versé 2 milliards d’euro en 2016 pour un lifting de toute beauté. C’est quand même beau l’amour !

Crédits photo (creative commons) : Raimond Spekking

La centrale nucléaire de Flamanville : la plus milf

A bientôt 40 balais, la centrale nucléaire de Flamanville est le genre de milf radieuse qui ne laisse personne indifférent. Surtout que le paysage en bordure de falaise et à 70m au dessus de la mer a de quoi donner le vertige.

La centrale nucléaire de Nogent : la plus parisienne

A un peu plus de 30 ans, la centrale de Nogent-sur-Seine est clairement dans la force de l’âge et n’hésite pas à exhiber ses deux superbes réacteurs nucléaires aux mateurs qui passeraient dans le coin. C’est aussi la plus parisienne de nos Centrales, puisque située à moins de 100 bornes à l’est de la Capitale. En cas de fuite, on est au moins (presque) sûr que les vents balaieront les nuages toxiques vers les sans-dents plus à l’est.

Crédits photo (creative commons) : wikimedia

La centrale nucléaire de Gravelines : la plus plantureuse

C’est de loin la plus balaise des centrales nucléaires d’Europe de l’Ouest. Ses admirateurs affirment qu’elle aime régulièrement se rafraîchir dans les eaux de la mer du nord. L’occasion de la reluquer cheveux au vent et le corps recouvert d’embruns !

Crédits photo (creative commons) : Douchet Quentin

La centrale nucléaire de Fessenheim : la plus rebelle

C’est un peu la matrone des Reines de beauté nucléaire de l’hexagone. Promise à une retraite dorée par François Hollande et sa Ministre de l’Environnement de l’époque Ségolène Royale, c’est finalement la bande à Macron, qui décidément a un faible pour les femmes mures, qui devrait lui offrir son dernier bal prévu à l’été 2019.

Crédits photo (creative commons) : Florival fr

La centrale nucléaire de Saint-Alban : la plus hot

Avec un nom d’acteur de film de boules des années 70/80, difficile pour la centrale nucléaire de Saint-Alban de cacher ses airs de grosse allumeuse. Et pour aguicher son monde, on peut dire qu’elle en connaît un rayon !

Crédits photo : Pinterest

La centrale nucléaire de Dampierre : la plus généreuse

Depuis sa mise en service en 1980, la centrale de Dampierre ne ménage pas son énergie pour apporter un peu de confort (électrique) autour d’elle. Mieux encore, les 120 hectares du domaine horticole des Noues, voisins de la centrale, bénéficient de 2 m3 d’eau tiède (24 à 30°C) par seconde, issus de la centrale. Plus généreuse qu’elle tumeur (Desproges si tu nous lis)

Crédits photo (creative commons) : We El

La centrale nucléaire de Cattenom : la plus emmerdeuse

Vous n’aurez peut être pas la Moselle mais par contre, on est d’accord pour vous refiler nos eaux toxiques. La centrale nucléaire de Cattenom est située du côté français non loin de Metz et à quelques encablures de l’Allemagne et du Luxembourg. Deux voisins de palier un poil relous qui n’arrêtent pas de manifester pour qu’elle arrête de balancer ses ordures dans les rivières du coin.

Crédits photo (creative commons) : Stefan Kühn

La centrale nucléaire du Tricastin : la plus rock n roll

Tricastin est aux centrales nucléaires, ce que Pete Doherty est aujourd’hui au rock n roll : un vieux truc dont on se demande comment il tient encore debout. Parce qu’il faut bien le dire, Tricastin cumule les excès en tout genre. Et vas y que je squatte une région avec des risques sismiques, que des check-up prouvent que j’ai des organes de vieillards… Mais bon je m’en cogne, mon toubib, lui, dit que je peux encore tourner sans problème pendant des décennies. Live fast, die old !

Crédits photo (creative commons) : Marianne Casamance

Vous nous dites hein, si vous voulez qu’on vous monte une cabane avec l’une d’elles !