On fait tous des erreurs. On en fait une en payant une place pour aller voir un navet. Les acteurs en font une en acceptant de jouer dedans, le réalisateur se plante en tournant un fiasco pareil. Tout le monde fait des bourdes, et pour apprendre de nos erreurs, il faut les regarder en face. Il y a eu de bons films en 2012, mais il y a aussi eu des cagades totales, des films à éviter à tout prix. Si vous ne les avez pas vus, tant mieux pour vous, nous on s'en remet difficilement.

  1. Abraham Lincoln, chasseur de Vampire (Timur Bekmambetov)
    Alors là vraiment on ne comprend pas... Avec un scénar pareil pourtant, c'était le carton assuré. Non? - Arrêtez tout les mecs: et si on prenait un président américain avec des vampires ? - Putain t'es un génie Bernard... . "Une perte en 3D de 70 millions de dollars où l'on pourra s'ennuyer pour le prix de deux paquets de cigarettes et contempler un Benjamin Walker, déguisé en Buffy, qui découpe des vampires à la hache" (Positif)
  2. John Carter (d'Andrew Stanton)
    On ne gagne pas à tous les coups, même quand on s'appelle Disney. Une campagne de pub étalée partout dans le métro et un flop monumental. "Un film incompréhensible, sans âme et aussi kitsch que son acteur principal, Taylor de son prénom." (TéléCinéObs)
  3. Silent Hill, révélation 3D (de Michael J. Bassett)
    Arrêtez avec les suites. Maintenant, tout de suite. "3D superfétatoire, effets visuels abrutissants pour efficacité nulle, aucun respect de l'univers et du jeu, gâchis de tous les potentiels et succession de mauvais choix".(TF1 News)

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    "*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

  4. Ce qui vous attend si vous attendez un enfant (Kirk Jones II)
    Un sujet vu et revu, prétexte à tout plein de clichés sympa et neuneu. Un petit bijou.
    Passé l'effroi à l'idée de devoir subir quelques équations inévitables (enfant = miracle, grossesse = plénitude, papa = appréhension, hystérie = hormones), ainsi qu'un postulat aussi lourd qu'attendu (le féminin = le maternel), le film devient vite assez réjouissant dans son oscillation quasi schizophrène entre le pôle de la vulgarité et celui de la mièvrerie. (Chronic'art)
  5. Paranormal Actvity 4
    Déjà le premier c'était limite, mais alors le quatrième c'est même pas la peine. "Petit Ours Brun dans le Train Fantôme" faisait plus peur que ce 4e opus tout fade.
    "Paranormal activity", la franchise qui enchaîne les remakes au lieu de suites... Tant qu'il y aura des pré-pubères pour y aller, il n'y a aucune raison que ça change. (Télérama)
  6. Jack et Julie
    À part Madame Doubtfire et Tootsie, se déguiser en femme et jouer 2 rôles dans un même film est plutôt déconseillé au cinéma. Espérons qu'Adam Sandler a retenu la leçon.
    Adam Sandler se vautre paresseusement dans un humour gras du bide et "familialement correct" du plus mauvais effet. (Télécinéobs)
  7. L'oncle Charles
    Une pâle redite de "La vie est un long fleuve tranquille", la finesse en moins.
    "L'oncle Charles" brille par son absence de scénario et Eddy Mitchell qui joue comme un troupeau de cochons. (Libération)
  8. Devil Inside (William Brent Bell)
    Non pas une possession, non pas deux, mais bien quatre esprits malins ! Une surenchère qui n'est malheureusement pas synonyme de réussite. Autant revoir l'Exorciste.
    Le Vatican ne veut pas que vous le voyiez. Pour une fois, écoutez vos racines chrétiennes" (Ecran Large)
  9. Prometheus (de Ridley Scott)
    On ne va pas se mentir, ce film est beau. Mais vide. Mais beau. Mais foncièrement incohérent. Mais beau. Pas le pire de l'année, mais la plus grande déception, sans aucun doute.
    C'est le film d'un vieux styliste qui, à défaut de retrouver le patron qui a fait ses succès, brode à partir d'imitations. Et l'original semble à jamais perdu. (Critikat.com)
  10. (bonus) Asterix et Obelix
    Alors certes, plus de 3,5 millions de téléspectateurs, c'est pas vraiment un bide à proprement parlé. Mais avec 60 millions de budget, douze 20h de TF1, 5 émissions spéciales, ce film "se contente d'aligner les vannes d'un niveau cour de récré, la fraîcheur et la spontanéité d'un enfant de huit ans en moins" (Critikat.com)

Et vous, quels ont été vos naufrages cinématographiques de l'année ?

Sources Mixées : Vodkaster, Time