Vous pensiez avoir touché le fond avec Trump et Bolsonaro ?

Eh bah non, on n’a pas touché le fond. Pas du tout du tout du tout. Parce que dans le genre complètement stupide, Boris Johnson est un champion. Un vrai champion.

"Si vous votez pour nous, votre femme aura de plus gros seins et vous augmenterez vos chances d'acquérir un jour une BMW M3"

C’était en 2001 à un meeting pour les législatives. Johnson a été élu.

"Hillary Clinton est une infirmière sadique d'hôpital psychiatrique."

Et François Hollande un commandat de camp nazi. La palme revient à ce poème rédigé pour un concours en 2016 et consacré au président turc, Recep Tayyip Erdogan : « There was a young fellow from Ankara / Who was a terrific wankerer / Till he sowed his wild oats / With the help of a goat / But he didn’t even stop to thankera »

« Terrific wankerer » : branleur extraordinaire. Pour le reste, je vous laisse décoder la licence poétique.

Rappelons que Johnson était ministre des Affaires étrangères en 2016.

Ce n'est pas une citation

C’est un match de rugby pour une organisation charité. Johnson joue contre des enfants. Et voilà ce qu’il fait.

"Les femmes voilées ressemblent à des boîtes aux lettres"

Et en plus je vois pas la ressemblance.

Les négrillons et les tribus guerrières

Dans sa chronique hebdomadaire publiée dans le Daily Telegraph, Johnson a écrit en 2002 : « Il a été dit que la Reine a appris à aimer le Commonwealth en partie parce qu’elle y recevait une dose régulière de foules en liesse de négrillons agitant des drapeaux ». Des « négrillons » qu’il décrit ensuite comme des « tribus guerrières avec leur sourire en forme de pastèque ». C’était en 2002.

Quand Johnson appelle une députée par le nom de son mec

« La noble Lady, la baronne, peu importe, je ne sais plus son nom… Nugee ! » Nugee, c’est le nom de son mari et la députée c’est Emily Thornberry.

Ce contenu n'existe plus

Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Le poème de Rudyard Kipling bien colonialiste récité dans un temple en Birmanie

Mandalay, pour être exact. Extrait : « A Moulmein près de la vieille Pagode, regardant la mer à l’est /Est assise une jeune Birmane, et je sais qu’elle pense à moi ; / Car il y a du vent dans les palmiers, et les clochettes du temple disent: « Reviens-t-en, soldat Britannique; reviens-t-en à Mandalay! » / Reviens-t-en à Mandalay / Où la vieille Flottille est en panne. »

Sans les européens, rien ne tourne, hein.

"Quand on va en Inde, il faut emporter des bouteilles dans ses bagages. Il faut apporter du Johnnie Walker. Il faut apporter son whisky parce que, comme vous le savez peut-être, il y a une taxe de 150% sur les importations de whisky en Inde."

Une déclaration réalisée dans un temple sikh. Et le sikhisme interdit l’usage de l’alcool.

Quand Boris Johnson aggrave le cas d'une chercheuse irano-britannique

Nazanin Zaghari-Ratcliffe était accusée par Téhéran d’avoir manifesté contre le pouvoir iranien. Interrogé en commission parlementaire, Johnson, alors ministre des Affaires étrangères, affirme que la chercheuse s’est rendue en Iran pour « former des journalistes ». Suite à ces propos, les poursuites contre Zaghari-Ratcliffe sont aggravées et la jeune femme risque une peine de prison doublée.

"Les femmes qui vont à l'université y vont pour se trouver un mari."

C’était en 2013, au moment où le premier ministre Malaisien expliquaient que 68% des femmes malaisiennes entreraient à l’université.

C’est cool, hein.